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VIOLENT DAYS (2009)
Les Rockabs : qui sont-ils ? où vivent-ils ? Quels sont leurs réseaux ? C’est ce à quoi la réalisatrice Lucile Chaufour (également auteure de East Punk Memories) tente de répondre dans ce docu-fiction tourné au début des années 2000 entre Paris et Le Havre. Et on est à des kilomètres du film rock. Après des débuts façon Strip-Tease, où des jeunes, des vieux, des ouvriers, des coiffeuses, des couples, des familles entières racontent leur passion rock et leur idée du bonheur, face caméra, on suit une bande de potes direction le concert du mois façon Rumble Fish (toujours entre réalité et fiction). C’est d’ailleurs cette partie fiction qui fatigue un peu, lorsque les scènes patinent dans les rêveries de l’actrice principale, Marilyn de l’Oise. Le réel est tellement plus romantique ! Ancré dans tout ce qui avait court avant l’année 1964 (musique, look, parler), Violent Days transpose bien à l’écran noir & blanc le temps à l’arrêt, si caractéristique de la scène rockabilly. LIRE LA SUITE
LA MACHINE (1977)
Pierre Lentier, ouvrier d’usine en banlieue parisienne, assassine une fillette, se laisse arrêter, subit interrogatoires, enquêtes et contre-enquêtes, est condamné à mort puis exécuté.
La machine du titre, c’est bien sûr la guillotine (toujours en exercice à l’époque où le film a été réalisé), mais c’est aussi la machine sociale qui broie, la machine médiatique qui s’emballe… Le film est autant un réquisitoire contre la peine de mort qu’une réflexion sur la société, ses ressorts, ses aveuglements.
Comment ça va mes glandus ?
Où vous apprendrez pourquoi Philippe Noiret était l’acteur le mieux sapé de sa génération, l’origine des insultes « glandu » et « branquignol », que Bertrand Tavernier peut être sympa quand y veut, combien d’heures dormait Carlos pendant ses tournées et à quelle distance de sa tête Claude François voulait que le siège de son auto soit réglé, comment l’affichiste Bernard Villemot a transformé la marque Orangina, à quel point l’incarcération type « Midnight Express » de Pierre Clémenti a mis un coup à sa carrière, que Philippe Muray écrivait des romans de la série « Brigade Mondaine » pour arrondir ses fins de mois, comment Isabelle Adjani a accepté son rôle dans le mythique « Clara & les Chic Types » ou encore à quel point Michel Delpech en était justement un, de chic type. Schnock, la dernière revue où l’on apprend des trucs ?
Réappropriation !
« …je voudrais une nouvelle fois m’arrêter sur ce stéréotype de la réappropriation de la cité, véritable psittacisme que les nervis dada de la Mairie de Paris, mais pas seulement eux, ont sans cesse au bec. Récemment, dans un quotidien, on parlait d’inciter les gens à « se réapproprier les points d’accès public à l’Internet sans fil », c’est-à-dire le réseau wi-fi, comme si quelque chose qui vient seulement d’apparaître pouvait déjà avoir été méchamment dérobé et qu’il fallait partir à sa reconquête. Qu’est-ce que c’est que cette affaire de réappropriation générale et de réappropriation de Paris en particulier ? LIRE LA SUITE