TOUS LES ARTICLES INTERVIEWS

Antisocial à vie

De Trust aux Démons de Jésus, Bernie Bonvoisin répond carte sur table à toutes les questions dans le Schnock #49. (L’interview uncut bientôt dispo ici)

POLAR80 : le livre

Thierry Lhermitte en patron de boîte SM ? Richard Berry inventant Internet à l’aide d’un distributeur de Coca-Cola et d’une machine à écrire ? Gérard Lanvin traquant les punks dans les rues de Paris ? Daniel Auteuil au milieu d’une terrible guerre des gangs qui ravage la capitale ? Francis Huster en croisade pour importer le hamburger ? Vous avez demandé le POLAR80 – Ne quittez pas.  

De la fin des 70’s au début des 90’s, le modèle Belmondo/Delon s’essouffle, tout ce que la France compte alors comme acteurs et actrices emprunte avec ou sans conviction un passage obligé : la case « policier ». En parallèle de la comédie, le polar est définitivement le genre le plus prolifique de l’époque et les producteurs s’en donnent à cœur joie. Au sein de cette immense collection de 300 films noirs ou gris, intégralement chroniqués dans ce livre : des réussites, des échecs, des rires, des larmes, mais surtout un formidable miroir de la décennie 80, avec toute sa frime, ses flics et ses crimes. Et pour compléter le tout : des entretiens avec Jean-François Balmer, François Guérif, Bob Swaim, Thierry Lhermitte, Fanny Bastien, Alexandre Arcady et d’autres.

À commander sur ce lien : https://www.lechatquifume.com/products/polar80

À la Vangarde

Un entretien autour d’une certaine idée de la musique, de la France et de l’artiste, avec Daniel « Vangarde » Bangalter, à lire dans le SCHNOCK #42

Happy Terminator Day

Une histoire orale du meilleur film de tous les temps à lire sur The Ringer.

Morceaux choisis :

James Cameron: I could see John listening to this, even though he’s running around in a Public Enemy shirt. 
Edward Furlong: When I was 13, I had no idea what I was fucking listening to. I liked rock, but then I’d listen to Slick Rick. I’ve come to appreciate Guns N’ Roses.
Arnold Schwarzenegger: [Stan Winston] subsequently directed the music video with Guns N’ Roses.
Cameron: Arnold and Stan Winston got to be really, really good friends on that film. And then the three of us became this midlife crisis motorcycle club after that. We’d go out and ride our Harleys every Sunday.

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FRANCE90 dans GROUPIE

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From Rhône-Alpes to Traplanta

Co-fondateur du magazine Gasface qui a régné en riant sur la décennie 2000, co-réalisateur et co-scénariste pour Arte (New-York Minute, Helltrain) ou Dailymotion (Lookin4Galt), Mathieu Rochet a signé son premier projet solo en 2019, Lost in Traplanta, une plongée à la fois real et drôle au cœur de la nouvelle capitale du rap. Il y a quelques semaines, on s’est posé ensemble pour passer sa vie en revue (et surtout caler sa tête dans le Red Bulletin), de ses débuts vandales à Lyon à son pèlerinage à Atlanta en passant par Londres, New-York, la Suisse, les scandales, Madlib et David Ginola.

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Frakture dans le rock rennais

Une interview datant de 2006 – pour la sortie de la discographie du groupe Frakture, Check Point – avec Segeï Papail et Pascal Perrée, pionniers du post-punk français et futurs collaborateurs de Marquis de Sade et Marc Seberg.

Haut les masques

« Il ne faut pas accepter tout le temps de jouer les imbéciles, il y a le risque que ça vous aille ! Après, les gens vous reprennent. Et les rôles d’imbéciles sont souvent les meilleurs. C’est ce qu’on fait le mieux pour réussir. Si on se prend pour trop grand, on se casse la gueule. On n’a pas l’idée juste de ce qu’on est. Qui fait l’ange fait la bête, comme dit le dicton. »

L’ultime entretien de François Perrot, à lire dans le Schnock #30.

Classic.

« J’ai vu Rintintin à la télévision et je me suis dit que si un chien arrive à le faire, il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas. »

« J’aime bien tourner dans des westerns parce qu’au moins les chevaux n’oublient pas leur texte donc on termine à l’heure et je peux aller à la cantine plus vite. »

« Pour moi, l’essentiel c’est que je rentre dans le plan sans rien renverser, puis j’en ressors. »

« Si on m’engage sur un film, je ferme les yeux, on peut me peindre les yeux sur mes paupières et je le joue. »

Robert Mitchum par André Wilms, SoFilm #67, 2019.

Guy Marchand en a toujours rien à foutre

Fidèle figure de ‘gros con’ du cinéma français, l’acteur et chanteur Guy Marchand a traîné sa désinvolture du Belleville où il a grandi à la Provence où il compte finir sa vie. Il est à la une du dernier numéro de Schnock (le #27) et voici l’intégrale de notre conversation téléphonique du 7 février dernier (dont vous pourrez lire quelques passages dans la revue suscitée). 81 piges, et en putain de forme.

C’est bon, vous êtes prêt ?
Je ne suis jamais prêt !

Vous êtes entré dans le cinéma par hasard…
Je ne sais pas ce que ça veut dire, le hasard ! Je suis rentré dans l’armée par hasard, j’en suis sorti par hasard, et puis j’ai écrit une chanson par hasard, qui a été un grand succès. Et après, on m’a fait faire des films à un moment où je ne vendais pas beaucoup de disques, ce qui m’a sauvé un peu la vie, c’est tout.

Le métier d’acteur, c’était donc un boulot par défaut ?
Je ne sais pas quoi vous dire… C’étaient de vieux fantasmes, à Claude Moine et moi. On allait au cinéma, on se mettait au premier rang, et on voulait rentrer dans l’écran quoi. Et puis un jour, on y est rentrés dans l’écran, et bon, on a été un peu déçus. On est une génération où le cinéma a été notre seul fantasme, nous les enfants de la Guerre… Quand on allait au cinéma, en première partie, il y avait les actualités et on voyait les camps de concentration, avec les Caterpillar qui emmenaient tous ces pauvres gens dans des trous. On avait 7/8 ans, et rien n’était censuré. On avait vécu dans la merde, l’horreur, donc le cinéma c’était le fantasme absolu, la seule échappatoire. LIRE LA SUITE