ROLAND ORZABAL: “Mad World” was a shock. It was supposed to be the B-side of “Pale Shelter.” But when I played it to Dave Bates, he said, “That’s a single.” Thank God. I never particularly liked “Mad World” very much. But that’s why I mucked about with it so much in the studio—programmed it up, spent a long time getting it into the state that it ended up in on The Hurting. I couldn’t sing it. I still can’t sing it—it just doesn’t work. I did a quick double track and hated it. I said to Curt, “You sing it.” And it was much, much better. He’s got a soft resonance to his voice. “Mad World” is, I think, the best vocal he’s ever done. It was recorded brilliantly, and it’s just incredibly haunting. In the early days, I’d just write the songs, and if I couldn’t think of some lyrics, I’d ask Curt to do them. When we started off, it was very much Curt as frontman and me as studio boffin. It was like that until “Shout.” Because it was such a big hit, when we got to America, people saw us more as cofrontmen. Certainly, in the early days in England, Curt was the pop star, and I was in the background.
CURT SMITH: The recording of “Mad World” took a while, but writing it took an afternoon. We were sitting on the second floor of the Bath flat that Roland used to live in, looking down on people dressed in suits going to work, coming back from work, thinking, What a mundane life these people must live. Although since then, I’ve longed for that.
Une interview datant de 2006 – pour la sortie de la discographie du groupe Frakture, Check Point – avec Segeï Papail et Pascal Perrée, pionniers du post-punk français et futurs collaborateurs de Marquis de Sade et Marc Seberg.
Point culminant de la filmographie 80’s du réalisateur allemand Eckhart Schmidt (Der Fan, Das Gold der Liebe, Alpha City), le pitch de Loft laisse rêveur : dans un monde futuriste, morbide et apocalyptique, un couple de jeunes yuppies arrogants, Raoul et Raphaela, visite une exposition de peintures surréalistes, hébergée par un groupe de jeunes anarchistes dans leur loft-squat. Sans gêne, ils copulent dans une pièce à l’écart, mais se rendent bientôt compte qu’ils sont observés. Piégés par le gang d’affreux mené par un punk-en-chef nommé Furio qui tient leur « espèce » responsable de la guerre qui a mené à cette Fin du Monde, la torture ne fait que commencer… Mélangez Class of 1984, Christiane F., Decoder et Kamikaze (sans oublier le téléfilm Verlieren), des ambiances délicieusement arty, crades, angoissantes, munies de cuir, de néons et de lames, au discours social bien létal, que les Allemands pré-1989 savaient produire à merveille. Post-punk, science-fiction et série Z, sexe, crime et anarchie ! Le film en HD est ici, sinon sur YouTube :
« Histoire d’1 soir », double-titré « Bye bye les galères », a déferlé sur la France des tubes de l’été et des radios libres comme un boulet de canon fin 1983. Chantée par une certaine Bibi Flash, étudiante en cinéma à La Sorbonne exilée de sa ville natale, Le Havre, et livrée à elle-même dans le Paris du Palace, des producteurs chaud-lapins et du showbiz, le titre sonnait comme ses prédécesseurs, Chagrin d’Amour et Élégance : un disco-funky parlé qui évoquait les vicissitudes nocturnes de la vie urbaine, avec quelques vices cachés en bonus. Devenue chouchou de NRJ et estampillée « passionara des funkies » par la presse jeune dès son troisième 45 tours, Bibi arrêtera les études, fera le tour de l’hexagone et des plateaux télé pour chanter l’hédonisme parisien. Elle s’éclipsera après une poignée d’autres maxis et un album intitulé Imposture, sorti en 1987. Mais l’histoire de « Bye bye les galères » a duré bien plus d’un soir, son refrain résonne encore 34 ans plus tard et pour la première fois, Bibi Flash en personne raconte l’histoire de ce morceau dans le détail.
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