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Polar90

LOFT (1985)

Point culminant de la filmographie 80’s du réalisateur allemand Eckhart Schmidt (Der Fan, Das Gold der Liebe, Alpha City), le pitch de Loft laisse rêveur : dans un monde futuriste, morbide et apocalyptique, un couple de jeunes yuppies arrogants, Raoul et Raphaela, visite une exposition de peintures surréalistes, hébergée par un groupe de jeunes anarchistes dans leur loft-squat. Sans gêne, ils copulent dans une pièce à l’écart, mais se rendent bientôt compte qu’ils sont observés. Piégés par le gang d’affreux mené par un punk-en-chef nommé Furio qui tient leur « espèce » responsable de la guerre qui a mené à cette Fin du Monde, la torture ne fait que commencer… Mélangez Class of 1984, Christiane F., Decoder et Kamikaze (sans oublier le téléfilm Verlieren), des ambiances délicieusement arty, crades, angoissantes, munies de cuir, de néons et de lames, au discours social bien létal, que les Allemands pré-1989 savaient produire à merveille. Post-punk, science-fiction et série Z, sexe, crime et anarchie ! Le film en HD est ici, sinon sur YouTube :

Profession : Ennemi public

Du crime considéré comme un des beaux-arts (1980)

THE BLACK PANTHER (1977)

Entre 1971 et 1974, Donald Neilson a mené une incroyable double vie. Après avoir quitté l’armée et échoué dans différents business (taximan, bâtiment), celui que toute l’Angleterre a surnommé « La Panthère Noire » a alors décidé de dédier son existence au crime. Parcourant les plaines humides du Yorkshire à bord de sa Jeep, il établissait des plans de bataille dignes d’un commando ; repérage, marches nocturnes, camping; tout ça pour attaquer des bureaux de poste. Ne riez pas, la haine de La Poste est à ce point vivace outre-Manche. Seulement, au bout de 3 ans, au fur et à mesure que sa fameuse cagoule noire l’empêchait de respirer, il s’est mis à buter ceux qui le gênaient. LIRE LA SUITE

BRAT (1997)

Danila, ancien soldat en Tchétchénie, assiste à la décrépitude de la Russie post-URSS, 5 ans après la chute de l’empire. Rien à dire, rien à foutre. Il hait tout ce qui vient des USA, et surtout la musique, sa meuf du moment est d’ailleurs « chanteuse » de dance, alors que lui est branché sur Nautilus Pompilius, un groupe de rock russe qui constitue toute la bande-son surréaliste du film. Pas gagné. Malgré tout ça, Danila est extrêmement relaxe, voire même stoïque. Sa vieille mère le tanne, et il rend donc visite à son frère Viktor à Saint-Pétersbourg pour faire de l’oseil. Connu sous le blase « Le Tartare », Viktor est nettoyeur et ne fait jamais de bavure. Le cadet zone, zone dans la ville, et tombe fatalement dans la criminalité. LIRE LA SUITE