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Bébel & les punks

Notre histoire

CLUB80

Amateurs de bars de nuit, discothèques, boîtes, clubs réels ou fictifs, et autres points de chute du monde interlope dans les films français des années 80 ? Envie de revoir Daniel Auteuil en mode Cruising, Bernard Giraudeau se battre à l’Usine, Alain Delon tuer un DJ ou encore Thierry Lhermitte en patron du Sodom’s ? Y’a pas de lézard, cette chaîne Vimeo est faite pour vous ! >>> CLUB80

Pandore

Une nuit à l’Echapp

Du début des années 70 au milieu des années 80, Clichy-sous-Bois fut le fief français du funk. Lorsque le son boogie a soudain déboulé en provenance de New York City, c’est à l’Echappatoire, une discothèque de Seine-Saint-Denis où sévissait un certain Milan Zdravkovic aux platines, que toutes les nouveautés de ce nouveau genre taillé pour la danse tournaient en rotation lourde, parfois quatre fois par nuit. D’abord passionné de musique, danseur puis DJ et producteur, celui qui se faisait appeler Micky Milan a vite constitué une troupe autour de lui : la bande de l’Echapp. La D.A. et future chanteuse Katia, le tout jeune François Feldman ou encore les célèbres Elegance (auteurs du tube « Vacances j’oublie tout ») faisaient tous partie du même cercle et suivaient la même philosophie : tout pour la fête, la musique et la sape. Micky Milan nous a raconté ses souvenirs de l’Echappatoire, avec ses videurs profs de math, ses nuits finissant à 9h du mat’, et ses stars fidèles chaque samedi soir.

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Bibi Flash – Histoire d’1 hit

« Histoire d’1 soir », double-titré « Bye bye les galères », a déferlé sur la France des tubes de l’été et des radios libres comme un boulet de canon fin 1983. Chantée par une certaine Bibi Flash, étudiante en cinéma à La Sorbonne exilée de sa ville natale, Le Havre, et livrée à elle-même dans le Paris du Palace, des producteurs chaud-lapins et du showbiz, le titre sonnait comme ses prédécesseurs, Chagrin d’Amour et Élégance : un disco-funky parlé qui évoquait les vicissitudes nocturnes de la vie urbaine, avec quelques vices cachés en bonus. Devenue chouchou de NRJ et estampillée « passionara des funkies » par la presse jeune dès son troisième 45 tours, Bibi arrêtera les études, fera le tour de l’hexagone et des plateaux télé pour chanter l’hédonisme parisien. Elle s’éclipsera après une poignée d’autres maxis et un album intitulé Imposture, sorti en 1987. Mais l’histoire de « Bye bye les galères » a duré bien plus d’un soir, son refrain résonne encore 34 ans plus tard et pour la première fois, Bibi Flash en personne raconte l’histoire de ce morceau dans le détail.

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PASSAGE SECRET (1985)

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L’HOMME BLESSÉ (1983)

Moi, Henri F., 17 ans, pédé, prostitué.
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Retour en Force

This is Belgium

« Une émission de radio (Liaisons Dangereuses), deux clubs, (l’Ancienne Belgique et le Bocaccio), trois labels (R&S, Target, USA Import) et un gros smiley jaune: pas besoin de plus pour lancer un mouvement. Influencée par l’acid house, l’EBM et la cold-wave européenne, la New Beat est la seule musique 100% belge à avoir traversé les océans. La légende veut que tout soit parti d’un DJ qui, en passant un disque de A Split Second à la mauvaise vitesse dans un club fin 86, a déclenché malgré lui cette réponse dark à l’italo disco, faite de basses nucléaires et de beats agressifs. De 1987 à 1989, le courant musical le plus éphémère de l’histoire va envahir les super-clubs du Benelux, les cours de récré, les magazines, la mode, et plus tard la télé et les radios, avant de sombrer dans la caricature et d’engendrer toute la dance que l’on connaîtra dans les années 90. Blague belge ? Pas vraiment. »

Lisez l’interview de Jozef Devillé sur Noisey, le réalisateur de The Sound of Belgium, un documentaire ultime sur le sujet qui devrait enfin rendre chaque belge fier de son pays !

Pour mettre des morceaux sur les mots, il m’a envoyé une sélection de 8 pistes commentées.
Bienvenue dans le beat fabriqué en Belgique.
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