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POLAR80 : le livre

Thierry Lhermitte en patron de boîte SM ? Richard Berry inventant Internet à l’aide d’un distributeur de Coca-Cola et d’une machine à écrire ? Gérard Lanvin traquant les punks dans les rues de Paris ? Daniel Auteuil au milieu d’une terrible guerre des gangs qui ravage la capitale ? Francis Huster en croisade pour importer le hamburger ? Vous avez demandé le POLAR80 – Ne quittez pas.  

De la fin des 70’s au début des 90’s, le modèle Belmondo/Delon s’essouffle, tout ce que la France compte alors comme acteurs et actrices emprunte avec ou sans conviction un passage obligé : la case « policier ». En parallèle de la comédie, le polar est définitivement le genre le plus prolifique de l’époque et les producteurs s’en donnent à cœur joie. Au sein de cette immense collection de 300 films noirs ou gris, intégralement chroniqués dans ce livre : des réussites, des échecs, des rires, des larmes, mais surtout un formidable miroir de la décennie 80, avec toute sa frime, ses flics et ses crimes. Et pour compléter le tout : des entretiens avec Jean-François Balmer, François Guérif, Bob Swaim, Thierry Lhermitte, Fanny Bastien, Alexandre Arcady et d’autres.

À commander sur ce lien : https://www.lechatquifume.com/products/polar80

New York 1971-1994

Lorsque cette fameuse question inexistentielle arrive sur le tapis – « si la téléportation existait, quel endroit et quelle époque tu choisirais ? » – beaucoup de gens sont tentés de répondre « New York dans les années 70 et 80. » Et je succomberais aussi je crois. Eric Kroll – que vous avez peut-être déjà croisé chez Taschen en feuilletant les pages de ses Fetish Girls – n’a pas eu besoin de fantasmer les glorieuses années new-yorkaises, il les a vécues. A cette période, Kroll résidait un peu à l’écart de l’effervescence culturelle de NYC, dans le comté de Westchester, ce qui lui a certainement permis de goûter au chaos artistique nécessaire sans sombrer complètement dans la débauche. Après avoir rassemblé toutes ses photos éparpillées, et surtout les avoir identifiées et datées, ses virées downtown sont désormais documentés dans ce superbe livre-brique que vient de publier le toujours excellent éditeur toulousain Timeless.

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A heavenly dose of reality

« I loved how the Smiths cnnected with their audience and I enjoyed watching their emergence. One reason for my delight was the way they challenged the mainstream version of what great pop music was. To me, they seemed like the antithesis of the likes of Duran Duran. As in every era, episodes of Top of the pops featured a mix of music and you’d occasionally get a real gem, perhaps two, but generally in the early 1980s, the producers and the presenters turned each episode into a headless, over-lit and cheesy office party. In this context, when the Smiths were on the show performing ‘This Charming Man’ or ‘What Difference Does It Make ?’ they were like gatecrashers from another planet, bringing with them a heavenly dose of reality.

When I interviewed John Taylor of Duran Duran, I told him all this, even though I felt a big mean doing so. I did know that when he was a teenager in the 1970s, he’d liked a lot of the same music Morrissey and Marr had, including Bowie and Mick Ronson, of course, but their tastes and their bands had diverged. I told him that every time I got a glimpse of a Duran Duran video, with the band and a load of half-dressed women all aboard a yacht in the Indian Ocean or whatever, in an era of rising youth unemployment and the miners’ strike, I just couldn’t cope. It was a weird juxtaposition. I told him there’s a lot I like about Duran Duran now, but back then we needed the Smiths. John was very understanding and very gentlemanly about it; ‘I know, Dave. I appreciate what you’re saying. »

Sonic Youth Slept On My Floor, Dave Haslam, 2018.

Plus de Dave Haslam ici.

Voyoucratie


Salut à toi le voyoucrate, salut à toi Dave Decat.

NYHC’s Anatomy

De Bri Hurley (qui photographiait la sauvagerie du CBGB et en a tiré un livre, Making a Scene) à Beth Lahickey (qui a compilé l’anthologie straight edge All Ages), les filles ont toujours été impliquées dans la scène NYHC. Peu savent par contre que l’actrice Brooke Smith, rendue célèbre par Le Silence des Agneaux et la série Grey’s Anatomy traînait elle aussi au CBGB dans les années 80. LIRE LA SUITE