Avec DMX Krew, Aux 88, Traxx, Azari & III, Jared Wilson, 2AM/FM, Steve Summers, Teslasonic, Luke Eargoogle, Linkwood, Den Haan, Alexander Robotnick, Black Devil Disco Club, In Flagranti, Mr. Pauli, Massimiliano Pagliara, Legowelt, D’Marc Cantu, DVS1, Remote, Kaball, Dusty Kid, Zombi, Motor, Terence FIxmer, Millimetric, Xeno & Oaklander, Miss Kittin & The Hacker, Gesaffelstein & Gatekeeper.
C’est l’histoire d’Ali, Slimane, Staf, Nacéra et Samy, des jeunes qui habitent un quartier populaire de Goussainville, à 20 km de Paris, à la charnière de plusieurs mondes : le monde de la ville et celui de la banlieue, le monde de la drogue et celui du travail, le monde des exclus et celui de l’intégration.
Difficile à avaler, mais le meilleur funkeur français des années 80 n’était ni Français, ni François, mais Belge. Avec deux impeccables albums sortis respectivement en 1982 et 1983, dont les mérites ont surtout été vantés par des hommes de radio et de studio, Marc Mansion de son vrai nom a toujours été un cas à part dans la variété francophone. D’abord passionné de pop anglaise comme tout type né à la fin des années 50, Alec entame un parcours musique classique avant de découvrir une autre musique, bien plus chaude et allumeuse, lors d’un voyage à Chicago. C’est décidé, dès son retour en Belgique il n’a qu’une idée en tête : faire du funk. Et c’est comme ça qu’avec l’aide des cerveaux du groupe Telex (les Kraftwerk belges), il va composer une pelletée de titres sans aucune fausse note, fruits d’une froide rencontre entre Prince et Chamfort. Ce n’est d’ailleurs pas une surprise si la chanson préférée d’Alec Mansion est « Bar américain » de Jay Alanski, tant leurs styles sont proches.
Évidemment, s’il obtiendra un succès d’estime dans son pays, la France restera imperméable à ses disques, assurant une transition difficile entre la folk à texte et le disco à sexe. Alec prendra sa revanche quelques années plus tard en fondant avec deux de ses cinq frères le groupe Leopold Nord & Vous, coupables du hit européen de l’année 1987, « C’est l’amour », dont il aimerait d’ailleurs fêter les 30 ans en sortant un album au Brésil, ne me demandez pas pourquoi, il est comme ça Alec. Entre ses bandes-son pour la saga Stars 80, ses tournées avec la troupe du même nom, un épisode de directeur musical de The Voice Belgique et même un opéra rock intitulé Hopes (en compagnie de son pote Julien Lepers) qu’il essaie en ce moment d’adapter en série télé, Alec Mansion a un agenda de nabab, mais il a quand même trouvé un moment pour lever le voile avec nous sur tous les mystères qui entourent sa carrière.
01 FRANCOIS FELDMAN – En transe comme les Dj’s (1980) 02 THIERRY PASTOR – La fille du Nordica (1982) 03 PLAISIR – Fou de toi (1982) 04 ALEC MANSION – Maintenant (1983) 05 MICKY MILAN – Champion (1983) 06 ÉLÉGANCE – Jamais de risque (1983) 07 DIDIER MAKAGA – Watcha (1984) 08 KATIA – La pin-up des pick-up (1984) 09 BIBI FLASH – Vie privée (1984) 10 RAOUL PETITE – Oh! Louise (1984) 11 DEE NASTY – Délirer un peu (1984) 12 B-SIDE – Paris-taxi (1985) 13 LE PRÉSIDENT SHÛ-SHAN – Boum! Un coup d’matraque (1985) 14 CREOLE STAR – Funky dance (1985) 15 KRAFTCHIK – C’est l’enfer (1985) 16 MARTIN CIRCUS – Pourquoi tu m’laches pas ? (1985) 17 MANUEL GELIN – J’te cherche partout (1985) 18 ABSOLUTE FANTAISIE – Dans tes bras (1986) 19 KEVIN MORANE – Victime (1986) 20 ISABELLE – Fun safari (1986)
Un « article » paru dans le #11 de l’indispensable revue Schnock qui vient de fêter ses 3 ans avec Brigitte Bardot, les écrivains de Playboy, la fièvre du catch et tout un tas d’autres choses:
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