TOUS LES ARTICLES AVEC Déprime

Trottoirs mouillés vol.2

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Playlist #51 : Please, listen to my Emo

EMO101 (1990 – 2000)

01 – The Hated – Fly – 1990 (MD)
02 – Fugazi – Blueprint – 1990 (DC)
03 – Jawbreaker – Equalized – 1990 (CA)
04 – Fuel – Cue to You – 1990 (CA)
05 – Reason To Believe – Far – 1990 (CA)
06 – Bad Yodelers – I Wonder – 1990 (UT)
07 – Ivy League – Inside – 1990 (IL)
08 – Supertouch – How You Feel – 1990 (NY)
09 – Turning Point – Thursday – 1991 (NJ)
10 – 411 – The Naked Face – 1991 (CA)
11 – Jones Very – No More – 1991 (IL)
12 – Greyhouse – November 26th – 1991 (NJ)
13 – One – Pinwheel – 1991 (WV)
14 – Gravel – Eidolon – 1991 (MA)
15 – Moss Icon – Gravity – 1991 (MD)
16 – Heroin – Indecision – 1991 (CA)
17 – Samiam – At the Bottom – 1991 (CA)
18 – Sense Field – Voice – 1991 (CA)
19 – Triggerman – Running Out – 1992 (CA)
20 – Eidolon – Cranes – 1992 (MA)
21 – Split Lip – Sleep – 1993 (IL)
22 – Gauge – Midori – 1993 (IL)
23 – Friction – Squelch – 1993 (IL)
24 – Rain Still Falls – Cloth – 1993 (PA)
25 – Godspeed – April – 1993 (NJ)
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Trottoirs mouillés

01 – Michel Kricorian – Paris Cide (1981)
02 – Maria de Briviera – Un container dans la tête (1981)
03 – Louis Deprestige – Amandine (1980)
04 – Janic Prévost – Le coeur qui déborde (1981)
05 – Patricia Coline – Café croissant (1980)
06 – Christian Gaubert – A vos souhaits (1981)
07 – Pascal Auberson – Taxi driver (1982)
08 – Alain Brice – Pigalle blues (1982)
09 – Eric Serra – Drumskate (1985)
10 – Fafafa – Les mains vides (1986)
11 – Thierry Aymes – Le béguartiste (1985)
12 – Serge Domini – No sex tonight (1985)
13 – Pascal Bacoux – Marché couvert (1987)
14 – Nathalie David – Coup d’instru (1987)
15 – Resch Connexe – Un léger tweed (1986)
16 – Rachel M – Funky ville (1987)
17 – Sofie Kremen – Honeysun (1986)

Point immobilier

« Nous habitions un grand trois pièces au 29e étage de la tour Totem, une espèce de structure alvéolée de béton et de verre posée sur quatre énormes piliers de béton brut, qui évoquait ces champignons d’aspect répugnant mais paraît-il délicieux que l’on appelle je crois des morilles. La tour Totem était située au cœur du quartier Beaugrenelle, juste en face de l’île aux Cygnes. Je détestais cette tour et je détestais le quartier Beaugrenelle, mais Yuzu adorait cette gigantesque morille de béton, elle en était « immédiatement tombée amoureuse », c’est ce qu’elle déclarait à tous nos invités, au moins dans les premiers temps, elle le déclarait peut-être toujours d’ailleurs mais ça faisait bien longtemps que j’avais renoncé à rencontrer les invités de Yuzu, immédiatement avant leur arrivée je m’enfermais dans ma chambre et je n’en sortais plus de la soirée. LIRE LA SUITE

Je n’ai pas de nostalgie…

« Si vous croyez que voir Dubosc, ça m’amuse ? Non, ça m’attriste. D’abord, pour lui. Mais je pense qu’il est lucide. Je ne pense pas qu’il se regarde dans la glace le matin en se disant : « Je suis Alain Delon. » Ou s’il se le dit, c’est qu’il est fou ! Aujourd’hui, je n’ai plus envie de composer pour des merdes qui se tournent. Dans les années 70, et jusqu’en 2009, 2010, c’était énorme. Après, je me suis calmé. Les grands metteurs en scène sont morts. Ou ceux qui restent sont très vieux, donc moins exigeants. (…) LIRE LA SUITE

Déprime-sur-Seine

DOGMAN (2018)

Marcello, toiletteur pour chiens dans la région de Naples (Caserte pour les puristes et les touristes), mène une vie de ptit pépère malgré un cadre de vie franchement morose, entre les pâtes bolo avec ses potes commerçants et les meilleurs amis de l’homme qu’il caresse dans le sens du poil. Divorcé et père d’une petite fille, il n’arrive pas vraiment à joindre les deux bouts. Pour nourrir leur passion commune, la plongée sous-marine, il s’occupe donc des narines du voisinage. Seulement quand Simoncino vient prendre sa dose quasi-journalière de cocaïne, il ne paye jamais, ou alors en muscles. La situation s’envenime et la brute épaisse en demande toujours plus jusqu’à braquer l’acheteur d’or voisin de Marcello. Virage tragique. Ne voulant pas dénoncer le truand qu’il croit son ami, Marcello, 40 kilos tout mouillé, purgera une peine d’un an à sa place. Matteo Garrone a la délicatesse de filmer à peine le séjour derrière les barreaux, comme quoi le réalisateur de Gomorra sait déjouer les clichés. LIRE LA SUITE

Motor City Hardcore

Pittbull (what a hard ass name) were from Detroit which is notorious for it’s hard way of life. Their music and demeanor reflected that. The band started out in 1987 and had a handful of releases. (…) I’m not sure how much they toured the US but I do know that they toured Europe a few times and might have even had a CD out on Lost & Found. The band has a weird mix of punk/hardcore and some weird rockish guitar riffs. Tempo changes come out of nowhere in some of their songs. All of this adds up to a nice really raw and ballsy sound. To complete the package you have Mikey’s voice that is reminiscent of Paul Bearer (Sheer Terror), Anthony (Killing Time) or even Mike from Judge. Gruff, shouted, and the lyrics were still distinguishable. I can feel the sense of urgency and bitterness as he sings. For some weird reason with the more experimental aspects of the music, Pittbull reminds me more of a Rollins Band for the working class everyday man. I hold this band right up there with all of Detroit’s other great bands. Give them a listen. (COREGASM)

PS: Sadly, the drummer recently committed suicide. RIP Joey Starr.