TOUS LES ARTICLES AVEC French boogie

Trottoirs mouillés vol.2

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House Maison

Il était une fois la house en France… 90 minutes de dance music produite entre 1988 et 1992 avec Gaby, Gotham, Cassagne, Kova Rea, Laurent Garnier, Micky Milan, Histoire de Filles, Pacifique, Abyale… sans mix, sans new beat et (presque) sans rap ! >>> MIXCLOUD

Trottoirs mouillés

01 – Michel Kricorian – Paris Cide (1981)
02 – Maria de Briviera – Un container dans la tête (1981)
03 – Louis Deprestige – Amandine (1980)
04 – Janic Prévost – Le coeur qui déborde (1981)
05 – Patricia Coline – Café croissant (1980)
06 – Christian Gaubert – A vos souhaits (1981)
07 – Pascal Auberson – Taxi driver (1982)
08 – Alain Brice – Pigalle blues (1982)
09 – Eric Serra – Drumskate (1985)
10 – Fafafa – Les mains vides (1986)
11 – Thierry Aymes – Le béguartiste (1985)
12 – Serge Domini – No sex tonight (1985)
13 – Pascal Bacoux – Marché couvert (1987)
14 – Nathalie David – Coup d’instru (1987)
15 – Resch Connexe – Un léger tweed (1986)
16 – Rachel M – Funky ville (1987)
17 – Sofie Kremen – Honeysun (1986)

Rire dans les années 80

01 – THIERRY LE LURON – Smurf politic (84)
02 – MICHEL LEEB – Safari nana (1982)
03 – ERIC BLANC – Swing biscotte (1989)
04 – ROLAND MAGDANE – Pas le temps (83)
05 – LES CAT CAR – Magic tango (1986)
06 – SMAÏN – D’où qu’t’es toi (1986)
07 – CHARLOTS – Chagrin d’labour (1982)
08 – BIGARD – Massey Fergusson (1988)
09 – BIGARD – Discothèque (1988)
10 – LE SPLENDID – C’est c’la oui (1989)
11 – LAGAF – Bo le lavabo (1989)
12 – PATRICK SEBASTIEN – Ecoutezzz (1990)
13 – TV BOYS – Ça va fort! (1988)

French Hustler

Une nuit à l’Echapp

Du début des années 70 au milieu des années 80, Clichy-sous-Bois fut le fief français du funk. Lorsque le son boogie a soudain déboulé en provenance de New York City, c’est à l’Echappatoire, une discothèque de Seine-Saint-Denis où sévissait un certain Milan Zdravkovic aux platines, que toutes les nouveautés de ce nouveau genre taillé pour la danse tournaient en rotation lourde, parfois quatre fois par nuit. D’abord passionné de musique, danseur puis DJ et producteur, celui qui se faisait appeler Micky Milan a vite constitué une troupe autour de lui : la bande de l’Echapp. La D.A. et future chanteuse Katia, le tout jeune François Feldman ou encore les célèbres Elegance (auteurs du tube « Vacances j’oublie tout ») faisaient tous partie du même cercle et suivaient la même philosophie : tout pour la fête, la musique et la sape. Micky Milan nous a raconté ses souvenirs de l’Echappatoire, avec ses videurs profs de math, ses nuits finissant à 9h du mat’, et ses stars fidèles chaque samedi soir.

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Bibi Flash – Histoire d’1 hit

« Histoire d’1 soir », double-titré « Bye bye les galères », a déferlé sur la France des tubes de l’été et des radios libres comme un boulet de canon fin 1983. Chantée par une certaine Bibi Flash, étudiante en cinéma à La Sorbonne exilée de sa ville natale, Le Havre, et livrée à elle-même dans le Paris du Palace, des producteurs chaud-lapins et du showbiz, le titre sonnait comme ses prédécesseurs, Chagrin d’Amour et Élégance : un disco-funky parlé qui évoquait les vicissitudes nocturnes de la vie urbaine, avec quelques vices cachés en bonus. Devenue chouchou de NRJ et estampillée « passionara des funkies » par la presse jeune dès son troisième 45 tours, Bibi arrêtera les études, fera le tour de l’hexagone et des plateaux télé pour chanter l’hédonisme parisien. Elle s’éclipsera après une poignée d’autres maxis et un album intitulé Imposture, sorti en 1987. Mais l’histoire de « Bye bye les galères » a duré bien plus d’un soir, son refrain résonne encore 34 ans plus tard et pour la première fois, Bibi Flash en personne raconte l’histoire de ce morceau dans le détail.

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Du funk américain à Stars 80 : les pérégrinations d’Alec Mansion

Difficile à avaler, mais le meilleur funkeur français des années 80 n’était ni Français, ni François, mais Belge. Avec deux impeccables albums sortis respectivement en 1982 et 1983, dont les mérites ont surtout été vantés par des hommes de radio et de studio, Marc Mansion de son vrai nom a toujours été un cas à part dans la variété francophone. D’abord passionné de pop anglaise comme tout type né à la fin des années 50, Alec entame un parcours musique classique avant de découvrir une autre musique, bien plus chaude et allumeuse, lors d’un voyage à Chicago. C’est décidé, dès son retour en Belgique il n’a qu’une idée en tête : faire du funk. Et c’est comme ça qu’avec l’aide des cerveaux du groupe Telex (les Kraftwerk belges), il va composer une pelletée de titres sans aucune fausse note, fruits d’une froide rencontre entre Prince et Chamfort. Ce n’est d’ailleurs pas une surprise si la chanson préférée d’Alec Mansion est « Bar américain » de Jay Alanski, tant leurs styles sont proches.

Évidemment, s’il obtiendra un succès d’estime dans son pays, la France restera imperméable à ses disques, assurant une transition difficile entre la folk à texte et le disco à sexe. Alec prendra sa revanche quelques années plus tard en fondant avec deux de ses cinq frères le groupe Leopold Nord & Vous, coupables du hit européen de l’année 1987, « C’est l’amour », dont il aimerait d’ailleurs fêter les 30 ans en sortant un album au Brésil, ne me demandez pas pourquoi, il est comme ça Alec. Entre ses bandes-son pour la saga Stars 80, ses tournées avec la troupe du même nom, un épisode de directeur musical de The Voice Belgique et même un opéra rock intitulé Hopes (en compagnie de son pote Julien Lepers) qu’il essaie en ce moment d’adapter en série télé, Alec Mansion a un agenda de nabab, mais il a quand même trouvé un moment pour lever le voile avec nous sur tous les mystères qui entourent sa carrière.

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Playlist #44 : France80

01 FRANCOIS FELDMAN – En transe comme les Dj’s (1980)
02 THIERRY PASTOR – La fille du Nordica (1982)
03 PLAISIR – Fou de toi (1982)
04 ALEC MANSION – Maintenant (1983)
05 MICKY MILAN – Champion (1983)
06 ÉLÉGANCE – Jamais de risque (1983)
07 DIDIER MAKAGA – Watcha (1984)
08 KATIA – La pin-up des pick-up (1984)
09 BIBI FLASH – Vie privée (1984)
10 RAOUL PETITE – Oh! Louise (1984)
11 DEE NASTY – Délirer un peu (1984)
12 B-SIDE – Paris-taxi (1985)
13 LE PRÉSIDENT SHÛ-SHAN – Boum! Un coup d’matraque (1985)
14 CREOLE STAR – Funky dance (1985)
15 KRAFTCHIK – C’est l’enfer (1985)
16 MARTIN CIRCUS – Pourquoi tu m’laches pas ? (1985)
17 MANUEL GELIN – J’te cherche partout (1985)
18 ABSOLUTE FANTAISIE – Dans tes bras (1986)
19 KEVIN MORANE – Victime (1986)
20 ISABELLE – Fun safari (1986)

NO MIX, NO SCRATCH, JUST PURE IMPACT !

« Une histoire orale du boogie français » : À lire dans la revue Audimat #3

Micky Milan : l’interview définitiveà lire sur Noisey.

Le son des Flics et des Voyous

FRANCE80