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Du funk américain à Stars 80 : les pérégrinations d’Alec Mansion

Difficile à avaler, mais le meilleur funkeur français des années 80 n’était ni Français, ni François, mais Belge. Avec deux impeccables albums sortis respectivement en 1982 et 1983, dont les mérites ont surtout été vantés par des hommes de radio et de studio, Marc Mansion de son vrai nom a toujours été un cas à part dans la variété francophone. D’abord passionné de pop anglaise comme tout type né à la fin des années 50, Alec entame un parcours musique classique avant de découvrir une autre musique, bien plus chaude et allumeuse, lors d’un voyage à Chicago. C’est décidé, dès son retour en Belgique il n’a qu’une idée en tête : faire du funk. Et c’est comme ça qu’avec l’aide des cerveaux du groupe Telex (les Kraftwerk belges), il va composer une pelletée de titres sans aucune fausse note, fruits d’une froide rencontre entre Prince et Chamfort. Ce n’est d’ailleurs pas une surprise si la chanson préférée d’Alec Mansion est « Bar américain » de Jay Alanski, tant leurs styles sont proches.

Évidemment, s’il obtiendra un succès d’estime dans son pays, la France restera imperméable à ses disques, assurant une transition difficile entre la folk à texte et le disco à sexe. Alec prendra sa revanche quelques années plus tard en fondant avec deux de ses cinq frères le groupe Leopold Nord & Vous, coupables du hit européen de l’année 1987, « C’est l’amour », dont il aimerait d’ailleurs fêter les 30 ans en sortant un album au Brésil, ne me demandez pas pourquoi, il est comme ça Alec. Entre ses bandes-son pour la saga Stars 80, ses tournées avec la troupe du même nom, un épisode de directeur musical de The Voice Belgique et même un opéra rock intitulé Hopes (en compagnie de son pote Julien Lepers) qu’il essaie en ce moment d’adapter en série télé, Alec Mansion a un agenda de nabab, mais il a quand même trouvé un moment pour lever le voile avec nous sur tous les mystères qui entourent sa carrière.

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