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TOUS LES ARTICLES SOCIOLOGIE
Vous reprendrez bien une tranche de Lauzier ?
Gérard Lauzier : architecte dilettante, insoumis distrait, écrivain dé-raté, voyeur humaniste, féministe de droite, oiseau de nuit, artiste inapte, cinéaste tardif, aventurier, influenceur et surtout auteur de BD culte – un portrait à lire dans le Schnock #41
L’ultime selfie
« Dans la période où se déroule le roman, Patrick Bateman appartenait déjà au 1 % qui n’avait pas encore été nommé ainsi, comme il en ferait partie aujourd’hui. Mais vivrait-il ailleurs, avec des intérêts différents ? Est-ce que les progrès de l’expertise médico-légale – pour ne pas mentionner les caméras de Big Brother virtuellement à chaque coin de rue – l’empêcheraient de se tirer sans dommage des meurtres qu’il confesse avoir commis au lecteur, ou bien l’expression de sa rage prendrait-elle une autre forme ? Hanterait-il les réseaux sociaux en tant que troll utilisant des fausses identités ? Aurait-il un compte Twitter pour se vanter de ce qu’il a accompli ? Présenterait-il sur Instagram sa richesse, ses abdominaux, ses victimes potentielles ?
David Geffen : démon ou génie ?
« Les géants de l’industrie de l’entertainment américain viennent souvent des finances, des banques, fréquemment de la télévision ou des agences de talents, parfois du cinéma, presque jamais de l’industrie du disque. Sauf David Geffen.
Avec Motown, Berry Gordy a su vendre la pop music aux teenagers blancs, en rendant la musique noire « hip ». David Geffen va faire mieux : il va rendre le rock « soft » et la pop « cool ». Ce passage du « hip » au « cool » est un tournant important pour l’entertainment.
Si Berry Gordy est né noir, David Geffen est né pauvre. « En Amérique, la plupart des riches ont commencé par être pauvres », explique Tocqueville, en une formule célèbre. Issu d’une famille juive européenne émigrée de Tel-Aviv (alors encore en Palestine), Geffen a grandi dans les années 1940 dans le quartier juif de Brooklyn à New York. Autodidacte, il n’a jamais fini ses études universitaires, même s’il s’invente un diplôme de UCLA, l’université publique de Californie, pour obtenir un premier job à vingt ans chez l’une des « talent agencies » d’Hollywood, William Morris. Il commence à distribuer le courrier dans les bureaux et observe les gens parler au téléphone. « Je les écoutais parler et je me suis dit : je peux faire ça moi aussi. Parler au téléphone. »
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