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David Geffen : démon ou génie ?

« Les géants de l’industrie de l’entertainment américain viennent souvent des finances, des banques, fréquemment de la télévision ou des agences de talents, parfois du cinéma, presque jamais de l’industrie du disque. Sauf David Geffen.

Avec Motown, Berry Gordy a su vendre la pop music aux teenagers blancs, en rendant la musique noire « hip ». David Geffen va faire mieux : il va rendre le rock « soft » et la pop « cool ». Ce passage du « hip » au « cool » est un tournant important pour l’entertainment.

Si Berry Gordy est né noir, David Geffen est né pauvre. « En Amérique, la plupart des riches ont commencé par être pauvres », explique Tocqueville, en une formule célèbre. Issu d’une famille juive européenne émigrée de Tel-Aviv (alors encore en Palestine), Geffen a grandi dans les années 1940 dans le quartier juif de Brooklyn à New York. Autodidacte, il n’a jamais fini ses études universitaires, même s’il s’invente un diplôme de UCLA, l’université publique de Californie, pour obtenir un premier job à vingt ans chez l’une des « talent agencies » d’Hollywood, William Morris. Il commence à distribuer le courrier dans les bureaux et observe les gens parler au téléphone. « Je les écoutais parler et je me suis dit : je peux faire ça moi aussi. Parler au téléphone. »

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Playlist #50 : Salut les années 2010

LES 101 TITRES DE LA DÉCENNIE :

  1. Gatekeeper – Chains
  2. Jimmy Edgar – My Beats
  3. Class Actress – Careful What You Say
  4. Led Er Est – Port Isabel
  5. Martial Canterel – You Today
  6. Automelodi – Schéma corporel
  7. Dernière Volonté – Peut-être
  8. Blessure Grave – The Cycle
  9. Odd Future – Splatter
  10. Tense – Sin Realite
  11. Trust – F.T.F
  12. Wild Gemini – Golden Haze
  13. Cult Of Youth – The Dead Sea
  14. Kurt Vile – In My Time
  15. Spectrals – Get a Grip
  16. Turnstile – Death Grip
  17. Iceage – White Rune
  18. Die Selektion – Du Rennst
  19. John Maus – Cop Killer
  20. Wugazi – S.R.E.A.M.
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La fabrication du mainstream

« La campagne commerciale d’un long-métrage hollywoodien est un véritable plan de bataille coordonné sur plusieurs continents. C’est l’étape essentielle de tout film mainstream. Durant les trente dernières années, ces campagnes se sont professionnalisées et leur coût a décuplé (environ 2 millions de dollars pour un film de studio en moyenne en 1975 ; 39 millions en moyenne en 2003, mais fréquemment plus de 100 millions pour les principaux blockbusters). LIRE LA SUITE

Disney über alles

« À l’origine du Roi Lion en comédie musicale, il y a le succès du film qui en trois ans de distribution, salles, home video et produits dérivés inclus, a rapporté près d’un milliard de dollars. « Eisner savait que les industries créatives doivent constamment se renouveler. Il ne voulait pas que Disney devienne un musée, il fallait donc se réinventer chaque jour. C’est pour cette raison, puisque j’avais fait le film pour Disney, qu’il m’a finalement donné le feu vert pour emmener Le Roi Lion à Broadway », explique Schumacher. Qui s’engage dans l’aventure avec les moyens financiers que l’on imagine. Pour expérimenter le projet, Disney débloque immédiatement 34 millions de dollars. Deuxième étape : le rachat d’un célèbre théâtre de la 42e rue, l’Amsterdam, un bijou d’architecture Art nouveau datant de 1903, avec ses peintures murales allégoriques, ses frises et ses mosaïques, peu à peu tombé à l’abandon à mesure que les sex-shops, la prostitution, la drogue et les gangs ont envahi la rue. LIRE LA SUITE