TOUS LES ARTICLES AVEC Vigilante

LISTE NOIRE (1984)

Bonnes ambiances, bons plans (rade abandonné, décharge auto, garages, hangars déserts, etc), bonne synth-music d’Alain Wisniak (entre Carpenter, Eric Serra et Gitan Dream), bons acteurs mauvais (la palme revient à Bernard Brieux, future voix française de Robert Downey Jr. et Viggo Mortensen, avec son génial : « c’est trop con quoi !« ), bonnes dégaines de loubards, bons coups de feu, bon Jean-Claude Dreyfus, bonnes déprimes, mais quelques semi-longueurs et une course-poursuite non-urbaine moyenne qui nous laisse un peu sur notre faim. Au milieu de tout ça, Annie Girardot, ex-pilote de rallye (?!), ni bonne ni mauvaise. Juste Girardot et un peu Vigilante. Franchement, ce film d’Alain Bonnot (sa seule réalisation avec le polar portuaire UNE SALE AFFAIRE) est plutôt bonnard. A noter: l’inspecteur s’appelle Kalinski et a carrément dû inspirer qui vous savez (il y a même un autre type qui s’appelle Tellier…).

HAINE (1980)

Existe t-il un titre de film plus expéditif que ça ? Je ne crois pas. HAINE est un film de Dominique Goult qui s’est d’abord fait connaître avec des titres comme LÈVRES GLOUTONNES ou LES QUEUTARDES. Ok ? Dans ce polar provincial typique des années Giscard, Klaus Kinski campe la bête blanche des habitants de Villeconin, Île de France. LIRE LA SUITE

LES FAUVES (1983)

Attention, produit dangereux. LES FAUVES de Jean-Louis Daniel (auteur des introuvables LA BOURGEOISE ET LE LOUBARD (1977) et MÊME LES MÔMES ONT DU VAGUE À L’ÂME (1980) et bien plus tard des séries Commissaire Moulin et même du fameux Extrême Limite) est un film à ne pas mettre entre toutes les mains. Amateurs de sensations fortes uniquement. « La Veillance » (haha) est une société privée de gardiennage nocturne qui patrouille dans tout Paris (police-milice!). Daniel Auteuil aka Berg, ancien cascadeur retiré pour cause de drame en fait partie. Ce mec est complètement dingue. Philippe Léotard, pété comme jamais avec sa flûte, rejoint aussi les rangs de ces losers de nuit. Il est complètement dingue aussi, et veut venger sa sœur/meuf (oui il y a de la sulfure et de l’inceste) tuée accidentellement par Berg lors d’une cascade enflammée. Mais ça Berg ne le sait pas. LIRE LA SUITE

Michael Winner aux USA (1971-1974)

« A team effort is a lot of people doing what I say. »

Avant de devenir le prince de la répartie implacable et incorrecte, Michael Winner s’est fait remarquer grâce à des comédies anglaises plus ou moins légères, à la mode du Swinging London des années 60, menées tambour battant par son premier acteur fétiche: le grand Oliver Reed. Leur dernière collaboration, Hannibal Brooks en 1969, mélangeant aventure, seconde guerre mondiale et film animalier, attire l’attention d’Hollywood. L’année d’après il y file diriger son premier film américain: LIRE LA SUITE

LIPSTICK (1976)

Dans la famille rape-and-revenge, je demande le mal-aimé VIOL & CHÂTIMENT. Trop consensuel ? Pas assez crade ? Trop conservateur ? Pas assez immoral ? Le film de Lamont Johnson (déjà réalisateur entre autres de The Last American Hero et de Gunfight avec Johnny Cash en face à face avec Kirk Douglas (!)) se veut un vigilante soft, à la fois féministe et anti-féministe, un petit film sur l’auto-justice qu’on ne sait finalement pas où placer. LIRE LA SUITE

Noyau Dur

BL’AST! – Blood! (SOUTHERN LORD)
Les californiens nous ont-ils fait croire qu’ils venaient de retrouver une cassette égarée issue d’une session de 1987 ? Tout ça pour ressortir exactement le même album 25 ans après ? Mmm. Évidemment, les onze pistes de skatecore grunge ont été re-mixées par Dave Grohl donc ça sonne plus propre. C’est bien, mais je vois pas trop où est le point. /// BL’AST! – Poison LIRE LA SUITE

Colisseo Violento

Napalm over NY


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