TOUS LES ARTICLES AVEC Synthé

LISTE NOIRE (1984)

Bonnes ambiances, bons plans (rade abandonné, décharge auto, garages, hangars déserts, etc), bonne synth-music d’Alain Wisniak (entre Carpenter, Eric Serra et Gitan Dream), bons acteurs mauvais (la palme revient à Bernard Brieux, future voix française de Robert Downey Jr. et Viggo Mortensen, avec son génial : « c’est trop con quoi !« ), bonnes dégaines de loubards, bons coups de feu, bon Jean-Claude Dreyfus, bonnes déprimes, mais quelques semi-longueurs et une course-poursuite non-urbaine moyenne qui nous laisse un peu sur notre faim. Au milieu de tout ça, Annie Girardot, ex-pilote de rallye (?!), ni bonne ni mauvaise. Juste Girardot et un peu Vigilante. Franchement, ce film d’Alain Bonnot (sa seule réalisation avec le polar portuaire UNE SALE AFFAIRE) est plutôt bonnard. A noter: l’inspecteur s’appelle Kalinski et a carrément dû inspirer qui vous savez (il y a même un autre type qui s’appelle Tellier…).

Elektro Moskva

Il y a presque un siècle naissait l’étérophone, autrement appelé Thérémine, du nom de l’ingénieur russe qui le conçu. Ce curieux objet qui se jouait sans le toucher, grâce à un champ électro-magnétique, fut le premier instrument de musique électronique. Dans les années 60, Robert Moog commercialisera le concept, après la tentative échouée du soviétique, et le synthétiseur deviendra un instrument pop parmi d’autres. C’est l’histoire du « Synthé chez les Soviets » qu’ont choisi de raconter Dominik Spritzendorfer et Elena Tikhonova dans leur documentaire « Elektro Moskva« . LIRE LA SUITE