
Avec It It Anita, Minos, SCRTCH, Veik, Il est Vilaine, Mad Foxes, Erei Cross, ORDER89, Back Garden Light, McBaise, South Berkeley, Reymour, Taulard, Gaz Newton, Rien Faire, Rallye, Chunk! No, Captain Chunk! et Paerish.
A lire sur Musique Journal.
Avec It It Anita, Minos, SCRTCH, Veik, Il est Vilaine, Mad Foxes, Erei Cross, ORDER89, Back Garden Light, McBaise, South Berkeley, Reymour, Taulard, Gaz Newton, Rien Faire, Rallye, Chunk! No, Captain Chunk! et Paerish.
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« Les géants de l’industrie de l’entertainment américain viennent souvent des finances, des banques, fréquemment de la télévision ou des agences de talents, parfois du cinéma, presque jamais de l’industrie du disque. Sauf David Geffen.
Avec Motown, Berry Gordy a su vendre la pop music aux teenagers blancs, en rendant la musique noire « hip ». David Geffen va faire mieux : il va rendre le rock « soft » et la pop « cool ». Ce passage du « hip » au « cool » est un tournant important pour l’entertainment.
Si Berry Gordy est né noir, David Geffen est né pauvre. « En Amérique, la plupart des riches ont commencé par être pauvres », explique Tocqueville, en une formule célèbre. Issu d’une famille juive européenne émigrée de Tel-Aviv (alors encore en Palestine), Geffen a grandi dans les années 1940 dans le quartier juif de Brooklyn à New York. Autodidacte, il n’a jamais fini ses études universitaires, même s’il s’invente un diplôme de UCLA, l’université publique de Californie, pour obtenir un premier job à vingt ans chez l’une des « talent agencies » d’Hollywood, William Morris. Il commence à distribuer le courrier dans les bureaux et observe les gens parler au téléphone. « Je les écoutais parler et je me suis dit : je peux faire ça moi aussi. Parler au téléphone. »
LIRE LA SUITESur le papier, j’étais la cible privilégiée du troisième et dernier long-métrage du couple Hélène Cattet et Bruno Forzani. Déjà, c’est une adaptation d’un roman de Jean-Patrick Manchette et Dieu sait que c’est touchy. Les dernières en France remontent à l’ère de la Série Noire et du POLAR80, a l’époque où Alain Delon donnait l’impression d’avoir racheté le back catalogue de l’écrivain. Elles étaient toutes plus ou moins ratées, et jamais aussi pessimistes et nihilistes que le matériau de base. En 2015, La Position du tireur couché a été de nouveau adaptée, par un certain Pierre Morel, avec Sean Penn et Idris Elba (ouais ouais). Je n’ai pas vu ce Gunman, mais je ne crois pas avoir loupé grand-chose. Bref, Laissez bronzer les cadavres !, premier roman de Manchette (et Jean-Pierre Bastid), récit ultra-précis, à la fois ensoleillé et glacial, d’un hold-up et du siège qui s’en suit chez une peintre et ses « amis », a longtemps été considérée inadaptable jusqu’à ce que les deux cinéastes franco-belges ne s’y collent. Après Amer et L’étrange couleur des larmes de ton corps, plutôt des « expérimentations » voire des « expériences visuelles et sonores » que des films classiques, autant inspirés par le giallo que par la photo ou les arts plastiques : fans de polar, de western et de violence esthétisée attendaient ce projet au tournant. LIRE LA SUITE
Danila, ancien soldat en Tchétchénie, assiste à la décrépitude de la Russie post-URSS, 5 ans après la chute de l’empire. Rien à dire, rien à foutre. Il hait tout ce qui vient des USA, et surtout la musique, sa meuf du moment est d’ailleurs « chanteuse » de dance, alors que lui est branché sur Nautilus Pompilius, un groupe de rock russe qui constitue toute la bande-son surréaliste du film. Pas gagné. Malgré tout ça, Danila est extrêmement relaxe, voire même stoïque. Sa vieille mère le tanne, et il rend donc visite à son frère Viktor à Saint-Pétersbourg pour faire de l’oseil. Connu sous le blase « Le Tartare », Viktor est nettoyeur et ne fait jamais de bavure. Le cadet zone, zone dans la ville, et tombe fatalement dans la criminalité. LIRE LA SUITE
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