Alain Delon et les Minettes

Décennie dramatique pour Delon mais ultra réjouissante pour tout fan de Polar80, sa filmographie de 1980 à 1988 révèle six trésors, allant du téléfilm le plus merdiquement chiant à la palme d’or du politiquement incorrect. Comme dirait Jacques Perrin : parole de flic. Tour à tour joueur de poker poussé au crime, détective cabotin contre l’élite de la police, tueur à gages reconverti en éleveur de dindons, ex-truand chaud-lapin traqué par des gangsters, justicier surpuissant dans la ville et commissaire humaniste en proie à une milice d’extrême-droite, Delon aura niqué au moins 13 Lancia Delta, 21 blousons importés des USA, 37 paires de « 4 saisons », des centaines d’ennemis de sa France mais surtout, une sacrée flopée de gonzesses: Anne Parillaud, Dalila Di Lazzaro, Catherine Deneuve, Fiona Gélin, Marie-Christine Descouard, Roxan Gould… Il leur préférera d’ailleurs souvent la compagnie de petits animaux à poil ras. Cette tribune rend hommage au Delon intime, celui derrière le nom encadré, celui que personne ne veut jamais nous montrer. Salutations Alain.


TROIS HOMMES À ABATTRE (1980, Jacques Deray)


POUR LA PEAU D’UN FLIC (1981, Alain Delon)


LE CHOC (1982, Robin Davis)


LE BATTANT LE BATTANT LE BATTANT (1983, Alain Delon)


PAROLE DE FLIC (1985, José Pinheiro)


NE RÉVEILLEZ PAS UN FLIC QUI DORT (1988, José Pinheiro)

1 Commentaire

  1. merci a toi vieux frére pour tout t film que dieu t garde