TOUS LES ARTICLES AVEC Haine

Like it or Not

« L’économie de la réputation est un autre exemple de l’affadissement de notre culture, même si l’application de la pensée unique sur les réseaux sociaux n’a fait qu’accroître l’anxiété et la paranoïa, parce que ceux qui approuvent impatiemment l’économie de la réputation sont aussi, bien entendu, les plus effrayés. Que se passerait-il s’ils perdaient leur plus important – sinon unique – actif ? C’est un autre rappel inquiétant du caractère désespéré, financièrement, de la situation des individus et du fait que le seul instrument dont ils disposent pour s’élever dans l’échelle économique est leur réputation étincelante d’optimisme avec sa fausse surface sans défaut – qui ne fait qu’ajouter à leur inquiétude incessante, leur besoin continuel d’être aimé, aimé, aimé. Ce que les gens semblent oublier dans ce miasme de faux narcissisme et dans notre nouvelle culture de l’étalage, c’est que l’autonomisation ne résulte pas du fait d’aimer ceci ou cela, mais plutôt du fait d’être fidèle à notre moi contradictoire et chaotique – qui implique en fait, parfois, de haïr. LIRE LA SUITE

Au diable la Société !

« Avoir besoin de connaissances, c’est avouer ouvertement l’absence en soi du vrai bonheur – avouer le tarissement de sa vie intérieure. Tout individu véritablement heureux vit dans un univers imaginaire personnel – ou plutôt un univers imaginaire créé par sa double nature propre et celle de son partenaire, sous les auspices de la nature double de la Cause Première.

La plus grande illusion du monde naît du culte tribal de l’activité sociale, qui remonte aux hordes de chasseurs et de guerriers des temps préhistoriques. Le seul résultat bénéfique de la mécanisation du monde moderne, c’est d’avoir libéré l’individu de cette barbarie tribale qui consiste à accorder aux tâches effectuées pour la tribu plus d’importance qu’elles n’en ont en réalité. Il faut bien que ces tâches s’accomplissent; il faut bien quelqu’un pour les faire; il est vil et mesquin de s’y soustraire. Mais de là à les prendre au sérieux, jusqu’à y voir le but même de l’existence, il y a loin ! » LIRE LA SUITE

Decimation Blvd.

Motor City Hardcore

Pittbull (what a hard ass name) were from Detroit which is notorious for it’s hard way of life. Their music and demeanor reflected that. The band started out in 1987 and had a handful of releases. (…) I’m not sure how much they toured the US but I do know that they toured Europe a few times and might have even had a CD out on Lost & Found. The band has a weird mix of punk/hardcore and some weird rockish guitar riffs. Tempo changes come out of nowhere in some of their songs. All of this adds up to a nice really raw and ballsy sound. To complete the package you have Mikey’s voice that is reminiscent of Paul Bearer (Sheer Terror), Anthony (Killing Time) or even Mike from Judge. Gruff, shouted, and the lyrics were still distinguishable. I can feel the sense of urgency and bitterness as he sings. For some weird reason with the more experimental aspects of the music, Pittbull reminds me more of a Rollins Band for the working class everyday man. I hold this band right up there with all of Detroit’s other great bands. Give them a listen. (COREGASM)

PS: Sadly, the drummer recently committed suicide. RIP Joey Starr.

YOUTH CODE : Mosh EBM

Youth Code est un duo électronique formé en 2012 dans les flammes du chaos à L.A. Ryan George et Sara Taylor forment un couple sur scène comme à la vie et sont le premier groupe à avoir sorti un disque sur l’obscur label de Psychic TV, Angry Love Productions. Leur premier album, sobre et brutal, est sorti en septembre dernier sur Dais Records. Depuis, ils n’arrêtent pas de jouer et viennent de rentrer d’une tournée américaine de 20 dates. EBM, Mosh, 2014 : voici leur interview.

La version en français est sur NOISEY.
LIRE LA SUITE