TOUS LES ARTICLES AVEC Mafia

UNE VIE VIOLENTE (2017)

Non, Une vie violente n’est pas une comédie romantique ou un film de mœurs français comme il en pleut tant, et comme pouvait nous laisser présager l’affiche. Le mariage dont il est question ne prend d’ailleurs que quelques minutes du film, et est juste là pour montrer que même dans les moments de pure allégresse, la Faucheuse n’est jamais loin et frappe qui elle veut, quand elle veut, et où elle veut, pour reprendre un infameux flyer de l’OAS. Ici c’est pas l’Algérie mais la Corse, et le combat des militants nationalistes du FLNC, défendant leur putain d’île contre la main-mise de l’État Français et la main noire de la Mafia, ne se fait évidemment pas sans casser quelques œufs et briser quelques vies. Guerre civile ? Pour eux oui. Certains s' »engagent » par conviction, par tradition, d’autres pour les affaires, ou pour suivre les copains, mais tous se retrouvent mouillés à un moment ou un autre et la marche arrière n’est plus possible. LIRE LA SUITE

SPECIAL POLICE (1985)

Isabelle, cachée dans une cave, assiste impuissante au meurtre de son frère Marc et de sa femme. Elle se réfugie chez David Ackerman, commissaire principal détaché au service scientifique de la Police judiciaire, qui était un ami de Marc. David va découvrir que Marc était impliqué dans une organisation politique secrète. À l’aide d’un jeune chinois, il dévoilera toute l’affaire.

Bienvenue dans le polar informatique ! Premier du nom en France. Avec ce film, Michel Vianey (réalisateur de deux autres modèles du genre, Un Assassin Qui Passe et Un Dimanche de Flic) eut le nez fin et sentit le vent de fraicheur de cette nouvelle génération qui arrivait, la troisième vague. C’est l’unique fois où vous verrez un geek caresser à plusieurs reprises les seins de Carole Bouquet, qui malgré tout passe son temps à faire des grimaces. LIRE LA SUITE

LE PROTECTEUR (1974)

A Paris, en plein jour, une jeune fille de 18 ans (Juliet Berto) disparaît. Pour la police (Bruno Crémer), c’est la routine: des milliers de femmes disparaissent chaque année. Samuel Malakian (George Géret), le père de la jeune fille, refuse cette putain de fatalité, il sort de 10 ans de placard, a tout paumé, et se lance dans sa propre enquête, c’est tout ce qui lui reste. Impatiemment, il infiltre le milieu, file des mandales, accumule les indices, et découvre les filières du marché sexuel… LIRE LA SUITE

BRAT (1997)

Danila, ancien soldat en Tchétchénie, assiste à la décrépitude de la Russie post-URSS, 5 ans après la chute de l’empire. Rien à dire, rien à foutre. Il hait tout ce qui vient des USA, et surtout la musique, sa meuf du moment est d’ailleurs « chanteuse » de dance, alors que lui est branché sur Nautilus Pompilius, un groupe de rock russe qui constitue toute la bande-son surréaliste du film. Pas gagné. Malgré tout ça, Danila est extrêmement relaxe, voire même stoïque. Sa vieille mère le tanne, et il rend donc visite à son frère Viktor à Saint-Pétersbourg pour faire de l’oseil. Connu sous le blase « Le Tartare », Viktor est nettoyeur et ne fait jamais de bavure. Le cadet zone, zone dans la ville, et tombe fatalement dans la criminalité. LIRE LA SUITE

EUROCRIME!

« Le poliziotteschi parfait pour moi – que ce soit un film policier ou un film de gangsters – suit le schéma du «seul contre tous». Soit c’est un flic coincé entre les loubards de sa rue et la bureaucratie symbolisée par ses supérieurs, soit un gangster trahi qui doit échapper à la fois à la loi et au syndicat qui veut sa peau. Ces personnages finissent par ressembler trait pour trait au héros solitaire et flingueur du Western Spaghetti, mais ils sont manœuvrés différemment dans les films Eurocriminels. L’Empire du Crime (La mala ordina) ou Street Law (Il cittadino si ribella) sont de grands exemples de films «seul contre tous». LIRE LA SUITE