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Quelle est donc la cause de ce sentiment destructeur ?

« Il n’est pas d’être dans la nature qui ne soit méchant. Tout individu aime à faire du mal, à détruire son semblable et les autres êtres. Les herbivores même ne sont pas innocents ; ils frappent, ils mordent, ils écrasent. L’homme aime à détruire pour détruire. Mille fois je me suis senti le cruel désir de tuer une belle grosse mouche à miel noire ou bourdon qui venait sucer à ma fenêtre les fleurs des pyramidales et j’avais besoin de la réflexion pour m’en empêcher. Quelle est donc la cause de ce sentiment destructeur qui est naturel à tous les êtres ? Est-ce la conservation personnelle aux dépens des autres existences ? Est-ce une impulsion de la nature, qui, en même temps qu’elle vivifie tout, veut que tout cesse et met autant de moyens de destruction que de production ? Il faut le croire. Qu’est ce donc que la vertu, dans l’homme social ? C’est l’effet d’un sentiment moral et factice, fondé sur la réciprocité, qui nous fait continuellement surmonter la nature pour faire du bien aux autres. Est-ce uniquement le goût du plaisir ou le désir de la propagation qui fait que tant d’hommes cherchent à dégrader les filles, les femmes ? Non : dans le régime social, c’est un sentiment d’ogre, un sentiment oppressif qui porte des êtres cruels à plonger dans la prostitution dégradante, à perdre, pour la société, une jeune infortunée qui d’abord excita leur admiration, puis leurs désirs brutaux… »

Les Nuits de Paris, Nicolas Edme Restif de la Bretonne, 1788.
Légende : Parkings violents, Guillaume Bresson, 2010.

L’ETRANGLEUR (1972)

« Marqué par un traumatisme d’enfance, un homme étrangle des femmes, la nuit, toujours avec la même écharpe blanche. »

La liberté, pour quoi faire ?

« À l’heure actuelle, je ne connais pas de système ni de parti auquel on puisse confier une idée vraie avec le moindre espoir de la retrouver intacte, le lendemain, ou même simplement reconnaissable. Je dispose d’un petit nombre d’idées vraies, elles me sont chères, je ne les enverrai pas à l’Assistance publique, pour ne pas dire à la maison publique, car la prostitution des idées est devenue dans le monde entier une institution d’État. Toutes les idées qu’on laisse aller toutes seules, avec leurs natte sur le dos et un petit panier à la main comme le Chaperon Rouge, sont violées au premier coin de rue par n’importe quel slogan en uniforme. Car tous les slogans sont en uniforme, tous les slogans appartiennent à la police. »

La liberté pour quoi faire ?, Georges Bernanos, 1947.
Légende: Mephisto, István Szabó, 1981.

FLICS DE CHOC (1983)

Près de Paris, deux jeunes prostituées sont assassinées par un mystérieux tueur à moto. Les témoins qui permettraient de remonter la filière du réseau de prostitution sont abattus. Deux policiers commencent à enquêter, mais l’affaire est étouffée: un chef d’État étranger participait aux orgies…

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LE PROTECTEUR (1974)

A Paris, en plein jour, une jeune fille de 18 ans (Juliet Berto) disparaît. Pour la police (Bruno Crémer), c’est la routine: des milliers de femmes disparaissent chaque année. Samuel Malakian (George Géret), le père de la jeune fille, refuse cette putain de fatalité, il sort de 10 ans de placard, a tout paumé, et se lance dans sa propre enquête, c’est tout ce qui lui reste. Impatiemment, il infiltre le milieu, file des mandales, accumule les indices, et découvre les filières du marché sexuel… LIRE LA SUITE

LA DÉROBADE (1979)

Les mémoires d’une pute française : voilà le titre international de ce film de Daniel Duval (tête connue du POLAR 80). Interdit aux moins de 16 ans à sa sortie, c’est un des trucs les plus durs de l’époque. Une spirale infernale de la dépravation dans laquelle Miou-Miou tient les rennes, tête haute et cul bombé. LIRE LA SUITE