TOUS LES ARTICLES AVEC Tueur

SHOOT IT BLACK, SHOOT IT BLUE (1974)

Il était une fois, il y a 50 ans…

BORN FOR HELL (1976)

Un vétéran du Vietnam se retrouve perdu en Irlande du Nord en pleine guerre civile. Pourquoi, comment ? Ce n’est pas le problème. Son seul objectif : rentrer en Amérique et échapper aux bombes et aux rafales de mitrailleuse. Seulement Cain Adamson n’est pas un soldat comme les autres, la mort ne lui fait évidemment plus peur (il allume une clope sur un macchabée dès la première scène de tuerie à l’église) pur ne pas dire qu’elle l’excite. Il a choisi de se tatouer sa devise sur le bras : « born for hell ». Une assemblée d’étudiantes infirmières (comprenant au passage Carole Laure et Christine Boisson) logeant dans la même maison va malheureusement en faire les frais. Comme si les affrontements sanglants entre catholiques et protestants ne suffisaient pas, elles vont connaître l’enfer, pendant une nuit entière. Huit ans avant Combat Shock, ce film extrêmement cru du Québécois Denis Héroux (également nommé Naked Massacre) a été tourné à Belfast, Dublin et Hambourg et s’inspire du tueur américain qui tortura huit infirmières à Chicago lors d’une nuit de juillet 1966. Âmes sensibles, circulez !

Il n’y a nulle part où aller

« – Les quinze jours d’attente, dit Terrier, je veux les passer en Océanie.
– Mais pourquoi ? demanda Cox, avec un étonnement sincère.
– Parce que je ne vois rien de mieux. Où est-ce que vous iriez, vous, à ma place ?
– Je ne bougerais même pas.
– Ça ne m’étonne pas.
– Vous êtes stupide, Christian, dit Cox avec une espèce de colère. Vous êtes un crétin. Je ne bougerais pas d’ici où de n’importe quel endroit où je me trouverais, parce qu’il n’y a plus aucun endroit qui soit mieux qu’un autre, sauf les pays communistes qui sont encore pires. Il n’y a plus aucun endroit qui soit bien, vous ne comprenez pas ça ? Ah non, je ne bougerais même pas ! répéta-t-il avec force. Il n’y a nulle part où aller. »

La Position du tireur couché, Jean-Patrick Manchette, 1981.
Légende : Le Dernier saut, Edouard Luntz, 1970.

L’ETRANGLEUR (1972)

« Marqué par un traumatisme d’enfance, un homme étrangle des femmes, la nuit, toujours avec la même écharpe blanche. »