Après avoir bossé durant des années pour les autres, notamment sur les premiers films de Geoff Murphy (Goodbye Pork Pie, Utu, Le Dernier survivant), véritable pierre angulaire du cinéma néo-zélandais, Lee Tahamori enfile enfin la casquette de réalisateur en 1994. A partir d’un livre du journaliste Alan Duff paru en 1990, Tamahori dresse un portrait crasseux de la société de l’époque, considéré par nombre de ses compatriotes comme le meilleur film néo-zélandais de tous les temps.
« Post-Empire attained the mainstream in 2010 and 2011 with Cee Lo Green’s “Fuck You” gleefully providing the soundtrack and examples began flourishing everywhere. The Kardashians understood it, as did MTV’s Jersey Shore’s participants and audience. We saw it when Lady Gaga arrived at the Grammys that year sealed in an egg and stared down Anderson Cooper in a 60 Minutes segment, admitting she liked to smoke weed when writing songs and basically daring him, “What are you going to do about that, bitch?” Nicki Minaj grasped it when she assumed one of her various bizarre alter-egos on the red carpet, and yet Christina Aguilera didn’t get it at all when starring in Burlesque, while continuing to ape Empire attitudes by idolizing and glamorizing herself unironically. Ricky Gervais, freewheeling and insulting as he hosted the Golden Globes in January 2011, understood, while Robert Downey Jr., getting passive-aggressively pissed-off at Gervais during the same show, didn’t seem to, and Robert De Niro, subtly ridiculing his career while accepting his lifetime achievement award, generally understood it as well—though later, in lamely attacking Trump, he seemed like an unhinged old-school poser. LIRE LA SUITE
C’est l’histoire d’Ali, Slimane, Staf, Nacéra et Samy, des jeunes qui habitent un quartier populaire de Goussainville, à 20 km de Paris, à la charnière de plusieurs mondes : le monde de la ville et celui de la banlieue, le monde de la drogue et celui du travail, le monde des exclus et celui de l’intégration.
« L’économie de la réputation est un autre exemple de l’affadissement de notre culture, même si l’application de la pensée unique sur les réseaux sociaux n’a fait qu’accroître l’anxiété et la paranoïa, parce que ceux qui approuvent impatiemment l’économie de la réputation sont aussi, bien entendu, les plus effrayés. Que se passerait-il s’ils perdaient leur plus important – sinon unique – actif ? C’est un autre rappel inquiétant du caractère désespéré, financièrement, de la situation des individus et du fait que le seul instrument dont ils disposent pour s’élever dans l’échelle économique est leur réputation étincelante d’optimisme avec sa fausse surface sans défaut – qui ne fait qu’ajouter à leur inquiétude incessante, leur besoin continuel d’être aimé, aimé, aimé. Ce que les gens semblent oublier dans ce miasme de faux narcissisme et dans notre nouvelle culture de l’étalage, c’est que l’autonomisation ne résulte pas du fait d’aimer ceci ou cela, mais plutôt du fait d’être fidèle à notre moi contradictoire et chaotique – qui implique en fait, parfois, de haïr. LIRE LA SUITE