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L’Âme des guerriers

Après avoir bossé durant des années pour les autres, notamment sur les premiers films de Geoff Murphy (Goodbye Pork Pie, Utu, Le Dernier survivant), véritable pierre angulaire du cinéma néo-zélandais, Lee Tahamori enfile enfin la casquette de réalisateur en 1994. A partir d’un livre du journaliste Alan Duff paru en 1990, Tamahori dresse un portrait crasseux de la société de l’époque, considéré par nombre de ses compatriotes comme le meilleur film néo-zélandais de tous les temps.

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BLACK MASS (2015)

Dix ans après The Departed de Scorsese, 25 ans après State of Grace, Strictly Criminal redore le blason de l’Irishploitation en nous contant l’histoire du « plus grand gangster américain » (tué en prison l’année dernière après des années de cavale), James ‘Whitey’ Bulger, joué ici par un Johnny Depp plus chauve et grimaçant que jamais. Avalanche de tronches, association de flics malfaiteurs, coups bas/coups de pressions, et beaucoup, beaucoup de voitures, longues, larges et lardées de balles. LIRE LA SUITE

IL TEMPO DEGLI ASSASSINI (1975)

Aussi connu sous le titre La Bagarre du Samedi soir, ce film de Marcello Andrei (également auteur de Viol à l’italienne en 1963, ça ne s’invente pas) est l’apothéose du film criminel italien des années 70 contant le quotidien de jeunes réunis en gangs semant le trouble à l’ordre public et arborant des t-shirts horriblement pastel. Ultraviolence, loi du flinguot, absence totale de morale, conflit de générations, glaces une boule, viols, agressions, dérapages, braquages, misogynie exacerbée, tirades misanthropes en veux-tu en voilà, le tout sublimé par la muse d’Andy Warhol, Joe Dallessandro, qui s’éloigne pour la première fois de la Factory pour un shot de réalisme au pays (quelques années avant de s’échouer chez Catherine Breillat). C’est peut-être le poliziottesco des poliziotteschi, Magali Noël et Martin Balsam en prime, là où le côté cartoon finit par s’effacer pour laisser place à un constat froid et sans concession : la vie c’est de la merde, et à la fin, on meure. LIRE LA SUITE

NADA (1974)

Un groupe de six personnes décide de former un commando terroriste et d’enlever l’ambassadeur des États-Unis. Il y a Épaulard (Maurice Garrel), un vieux routier des causes désespérées; Diaz (Fabio Testi), le fils d’un communiste espagnol; Treuffais (Michel Duchaussoy), un jeune professeur de philosophie; d’Arcy (Lou Castel), un raté qui n’inspire pas la confiance de ses camarades; Meyer (Didier Kaminka), un homme d’origine juive; et enfin Cash (Mariangela Melato), la seule femme, une révoltée. Le groupe doit se procurer des armes. Pour cela, ils font un coup et s’approprient cinq bons revolvers.
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Crime time !