Traité de Lisbonne

Bienvenue à Lisbonne, 500 000 habitants, capitale la plus à l’ouest de l’Europe, ville aux 7 collines, pays de tolérance et de belle faïence.

Alfama : Le meilleur quartier où se paumer tel un marin triste des années 30, au milieu des gargotes, des vieux, des montées infernales, des chanteuses de fado… et forcément des touristes français.

Bairro Alto : « Dans ce quartier se concentrent généralement les groupes de tribus urbaines, qui possèdent des établissements et des lieux de réunion propres. » Quadrillage de ruelles, bars douteux, américains besogneux… et un peu plus bas, la piste aux étoiles, « comme à Hollywood ». LIRE LA SUITE

Playlist #44 : France80

01 FRANCOIS FELDMAN – En transe comme les Dj’s (1980)
02 THIERRY PASTOR – La fille du Nordica (1982)
03 PLAISIR – Fou de toi (1982)
04 ALEC MANSION – Maintenant (1983)
05 MICKY MILAN – Champion (1983)
06 ÉLÉGANCE – Jamais de risque (1983)
07 DIDIER MAKAGA – Watcha (1984)
08 KATIA – La pin-up des pick-up (1984)
09 BIBI FLASH – Vie privée (1984)
10 RAOUL PETITE – Oh! Louise (1984)
11 DEE NASTY – Délirer un peu (1984)
12 B-SIDE – Paris-taxi (1985)
13 LE PRÉSIDENT SHÛ-SHAN – Boum! Un coup d’matraque (1985)
14 CREOLE STAR – Funky dance (1985)
15 KRAFTCHIK – C’est l’enfer (1985)
16 MARTIN CIRCUS – Pourquoi tu m’laches pas ? (1985)
17 MANUEL GELIN – J’te cherche partout (1985)
18 ABSOLUTE FANTAISIE – Dans tes bras (1986)
19 KEVIN MORANE – Victime (1986)
20 ISABELLE – Fun safari (1986)

NO MIX, NO SCRATCH, JUST PURE IMPACT !

« Une histoire orale du boogie français » : À lire dans la revue Audimat #3

Micky Milan : l’interview définitiveà lire sur Noisey.

Le grand cauchemar des années 1980

1981

 
« L’atmosphère, « cette année-là », n’est pas un élément de contexte mais une dimension décisive. L’an 80 est l’ère de l’aura, de l’auréole des promesses. On circule parmi l’émanation des possibles, dans l’éther des devenirs. Il n’est pas complètement anecdotique que le premier été de la rose soit aussi le grand été du slow, de la bande originale du film La Boum à Kim Carnes et « Imagine » de John Lennon : aucune musique n’est plus atmosphérique, environnementale, poudreuse. Il y a dissémination des enthousiasmes collectifs, contagion des espoirs les plus fous par le seul effet de l’ambiance. Ne rêve t-on pas alors « à la semaine de 20 heures en l’an 2000 », à une revanche contre tous les privilèges, à un régime digne du Chili de Salvador Allende, mais qu’aucun ennemi ne viendrait faucher dans son élan ? Précaires et prolétaires bénéficient à leur échelle de cette nouvelle atmosphère, les employés de grandes surfaces notant par exemple que les chefs de rayon ne leur parlent plus sur le même ton et que les clients les regardent autrement. LIRE LA SUITE

HANNA D. (1984)

Vulgaire rip-off de Christiane F. (le film) au même titre que le navrant Die Schulmädchen vom Treffpunkt Zoo (1979) était un rip-off du livre, cette Ragazza del Vondel Park (À seize ans dans l’enfer d’Amsterdam) propose de transférer la dépravation berlinoise au cœur d’Amsterdam, à base de cascades américaines, d’une actrice principale française, le tout filmé par un réalisateur italien qui n’est autre que Rino Di Silvestro (ici rebaptisé Axel Berger) à qui l’on doit notamment Les Déportées de la section spéciale SS, La Louve sanguinaire ou Les Nuits chaudes de Cléopâtre. Mais ne vous arrêtez pas à ça car la scène ci-dessous est un concentré de ce que le cinéma sleazy peut offrir de meilleur : un immense terrain vague, des filles perdues, des seringues chargées, un bâtiment en ruine, une musique sale ambiance, des motards énervés, un skinhead en fuite, un poing américain plombé, une overdose et des sirènes de police. Soit l’exact prototype de la future scène gabber hollandaise.

[LE LIEN DU FILM EN VF]

Alain Delon & Alain Delon

« Distinguer dans la filmographie d’Alain Delon ce qui relève du cinéma commercial et ce qui appartient au cinéma d’auteur ne permet pas, dans un premier temps, de comprendre le cas unique d’un acteur dont les caractéristiques procèdent davantage du donné que du construit. Il s’agit plutôt de constater, à la vision de ses films, tous genre confondus, la présence d’un pouvoir unique, d’une force, d’un magnétisme qui transcende le plus banal polar et auxquels s’est ajusté le regard des grands cinéastes. Il n’y a rien dans le jeu de Delon qui s’apparente au paradoxe du comédien, pas plus qu’à l’idée, issue de la Méthode, selon laquelle il faut vivre ses rôles. On pourrait dire, bien davantage, que ce sont ses rôles qui le vivent. Ses films sont d’abord des documentaires sur Delon. (…) LIRE LA SUITE

Welcome to Paul Chain

Paolo Catena, maggiormente noto col nome d’arte Paul Chain (Pesaro, 27 giugno 1962), è un musicista, produttore discografico e pittore italiano, attivo, per quanto riguarda la carriera musicale, prima come chitarrista e organista nel gruppo metal Death SS e in seguito come cantante e polistrumentista solista. Per un breve periodo fu anche membro dei Boohoos, band garage rock marchigiana.

PAUL CHAIN VIOLET THEATRE – Occultism (1984) Detaching from Satan EP

PAUL CHAIN VIOLET THEATRE – Never Cry (1986) Highway to Hell EP

PAUL CHAIN VIOLET THEATRE – In The Darkness (1986) In the Darkness

PAUL CHAIN VIOLET THEATRE – Bath-chair’s Mary (1987) Opera 4th

PAUL CHAIN – Dedicated to Jesus (1989) Violet Art of Improvisation

PAUL CHAIN – Violence of the Sun (1991) Les Temps du Grand-Frère EP

PAUL CHAIN – Sand Glass (1995) Alkahest

L’ETRANGLEUR (1972)

« Marqué par un traumatisme d’enfance, un homme étrangle des femmes, la nuit, toujours avec la même écharpe blanche. »

Les Signeurs de la Guerre

« La politique médiatique de l’émotion et l’éternel présent de l’urgence dépossède […] les victimes en question de leur destin historique, au profit du bon samaritain occidental renforcé dans son rôle d’éclaireur planétaire. D’où le double paradoxe de ce paradigme humanitaire, tel qu’il est reformulé à l’orée des années 1980. Sous prétexte d’ouvrir son cœur au malheur du monde, tout en le fermant d’ailleurs souvent à ce qui se déroule sous ses fenêtres (la faim dans le monde suscite des élans lyriques, mais le SDF remis à la rue laisse de plus en plus indifférent), on retire à ce monde déjà muselé toute initiative sociopolitique. Et, en n’en faisant que l’objet rituel d’une commisération obligatoire, qui rend inutile de comprendre ce qui se passe sur place, on ouvre aussi en France un cycle de fermeture sur soi du débat public et d’absence de curiosité pour les réalités politiques extérieures – que viendront clore seulement les guerres soudaines du début des années 1990. LIRE LA SUITE

Smaïn contre le Funk


Smaïn, Pascal Légitimus, Harlem Désir, Martin Lamotte et Dominique Lavanant sont sur un bateau. Il coule.