Welcome to Paul Chain

Paolo Catena, maggiormente noto col nome d’arte Paul Chain (Pesaro, 27 giugno 1962), è un musicista, produttore discografico e pittore italiano, attivo, per quanto riguarda la carriera musicale, prima come chitarrista e organista nel gruppo metal Death SS e in seguito come cantante e polistrumentista solista. Per un breve periodo fu anche membro dei Boohoos, band garage rock marchigiana.

PAUL CHAIN VIOLET THEATRE – Occultism (1984) Detaching from Satan EP

PAUL CHAIN VIOLET THEATRE – Never Cry (1986) Highway to Hell EP

PAUL CHAIN VIOLET THEATRE – In The Darkness (1986) In the Darkness

PAUL CHAIN VIOLET THEATRE – Bath-chair’s Mary (1987) Opera 4th

PAUL CHAIN – Dedicated to Jesus (1989) Violet Art of Improvisation

PAUL CHAIN – Violence of the Sun (1991) Les Temps du Grand-Frère EP

PAUL CHAIN – Sand Glass (1995) Alkahest

L’ETRANGLEUR (1972)

« Marqué par un traumatisme d’enfance, un homme étrangle des femmes, la nuit, toujours avec la même écharpe blanche. »

Les Signeurs de la Guerre

« La politique médiatique de l’émotion et l’éternel présent de l’urgence dépossède […] les victimes en question de leur destin historique, au profit du bon samaritain occidental renforcé dans son rôle d’éclaireur planétaire. D’où le double paradoxe de ce paradigme humanitaire, tel qu’il est reformulé à l’orée des années 1980. Sous prétexte d’ouvrir son cœur au malheur du monde, tout en le fermant d’ailleurs souvent à ce qui se déroule sous ses fenêtres (la faim dans le monde suscite des élans lyriques, mais le SDF remis à la rue laisse de plus en plus indifférent), on retire à ce monde déjà muselé toute initiative sociopolitique. Et, en n’en faisant que l’objet rituel d’une commisération obligatoire, qui rend inutile de comprendre ce qui se passe sur place, on ouvre aussi en France un cycle de fermeture sur soi du débat public et d’absence de curiosité pour les réalités politiques extérieures – que viendront clore seulement les guerres soudaines du début des années 1990. LIRE LA SUITE

Smaïn contre le Funk


Smaïn, Pascal Légitimus, Harlem Désir, Martin Lamotte et Dominique Lavanant sont sur un bateau. Il coule.

Baston à Stalingrad

Alors là, au-dessus c’est le… Le plan ? Un gag, une course, un monologue. Multiplié par 15. Dans le rôle du mec chiant qui devient cool, Richard Anconina aka Moïse, juif ultra orthodoxe en provenance d’Anvers, la Jérusalem du Nord, « comme on l’appelle ». Dans le rôle du mec cool qui va devenir chiant, Michel Boujenah aka Albert, cafetier et ceinture noire de karaté. Moïse qui transporte de la poudre de diamant va se retrouver mêlé à un trafic de cocaïne au fil de quiproquos dont seul Gérard Oury a le secret. Il cherche alors de l’aide auprès de son frère à qui il avait tourné le dos. Ce qui implique d’innombrables scènes de morale à deux balles. Les voyous sont des parodies du gang de RUE BARBARE, chaînes, cuirs, rouflaquettes, costume blanc, catogan, Maxime Leroux super-trop-puissant. Le jeu d’Anconina lui, est toujours aussi faible (Pialat le lui avait d’ailleurs dit sur le tournage de POLICE et il était rentré chialer chez lui). La musique de Vladimir Cosma est toujours pertinente, Brialy en travelo malheureusement aussi… Et puis il y a une liste assez folle de cameos (Tiki Holgado, Michel Muller, Robert Hossein, Isabelle Mergault à poil), des sangliers en laisse, une usine Renault sous acides, une remise en question de plusieurs versets de la Torah, des effets spéciaux précurseurs des ANGES GARDIENS, la poitrine de Souad Amidou mais aussi et SURTOUT : une baston de skins surréaliste à Stalingrad. POLAR80 plus fort que jamais.

SHREDDER ORPHEUS (1990)

« Skateboarder named Orpheus go to Hell to stop television signals that are brainwashing America. »


Triste plutôt que malheureux!

« Même en lui trouvant toutes les raisons du monde, ce changement de cap presque simultané d’une grande partie de la génération 68 est ce que peine toujours à comprendre la génération qui est la mienne. Un changement de cap qu’on pourrait résumer d’un mot sous la figure d’un abandon de la résistance. En effet, ceux-là mêmes qu’obsédait depuis toujours l’imaginaire antifasciste de la Résistance, avec ses journaux clandestins, ses porteurs de valises, ceux qui s’en abreuvèrent peut-être d’autant plus que leurs parents avaient souvent préféré passer sous silence ces heures sombres, ceux mêmes qui le placèrent au cœur de leur combat de jeunesse « sans fin » contre le capitalisme, ceux-là interdirent ensuite toute résistance à l’ordre nouveau qu’ils établissaient. Ils se sont acharnés à rendre cette résistance inconcevable, irreprésentable, une fois parvenus au faîte du pouvoir.
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Brit Funk Machine

1980

1981

1982

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PRÉSUMÉ DANGEREUX (1990)

Nice ’89. Production Sergio Gobbi. 205 GTI. Sophie Duez en tailleur. On est bien. On frôle le luxe même dans cette adaptation méga-libre de James Hadley Chase par Georges Lautner, quelque part entre Un Été D’Enfer et Brigade des Moeurs, sans les meules. Accrochez-vous: « Le professeur Forrester détient la formule d’une nouvelle arme nucléaire. Il est très vite déclaré dangereux car on craint qu’il ne divulgue tout à n’importe qui. Ses ennemis l’ont bien compris et décident de l’enlever. Mais, Tom Lepski le super flic de choc n’est pas loin… »

Prends ça le graphisme !

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La liberté, pour quoi faire ?

« À l’heure actuelle, je ne connais pas de système ni de parti auquel on puisse confier une idée vraie avec le moindre espoir de la retrouver intacte, le lendemain, ou même simplement reconnaissable. Je dispose d’un petit nombre d’idées vraies, elles me sont chères, je ne les enverrai pas à l’Assistance publique, pour ne pas dire à la maison publique, car la prostitution des idées est devenue dans le monde entier une institution d’État. Toutes les idées qu’on laisse aller toutes seules, avec leurs natte sur le dos et un petit panier à la main comme le Chaperon Rouge, sont violées au premier coin de rue par n’importe quel slogan en uniforme. Car tous les slogans sont en uniforme, tous les slogans appartiennent à la police. »

La liberté pour quoi faire ?, Georges Bernanos, 1947.
Légende: Mephisto, István Szabó, 1981.