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Les rejetés du festin
« Contester l’état des choses et le mode de vie responsable de leur perpétuation n’est plus perçu comme une défense justifiée du respect des droits humains perdus/volés (et pourtant inaliénables), dont les principes devraient être reconnus et recevoir un traitement égal. Cette contestation est même considérée de la manière dont Nietzsche regardait la « compassion active pour tous les ratés et les faibles » : un sentiment « plus nuisible qu’aucun vice », car « ménager, compatir, là fut toujours le plus grand de mes périls ». LIRE LA SUITE
POUSSIÈRE D’ANGE (1987)
Après l’époque ‘flics de choc’, on entre dans l’ère Tranxène. Les flics sont toujours aussi solitaires mais tristes, sales et alcooliques. Bernard Giraudeau « le baroudeur romantique » campe l’inspecteur Blount, largué par sa meuf (Fanny Cottençon, qu’il savate en plein milieu d’un restaurant d’entrée de jeu) et qui, lassé de la chercher, se laisse entraîné au fond par une petite souillon orpheline jouée par Fanny Bastien, le petit fantôme du cinéma français 80. Série Noire. LIRE LA SUITE
L’emploi du Temps
« Si, du moins, on pouvait se persuader que le temps n’existe pas, qu’il n’y a aucune différence entre une minute et plusieurs heures, entre un jour et trois cents jours, et qu’on est ainsi de plain-pied partout ! Ce qui fait tant souffrir, c’est la limite et la limite succédant toujours à la limite. Notre âme captive dans un étroit espace n’en sort que pour être enfermée dans un autre espace non moins exigu, de manière que toute la vie n’est qu’une série de cachots étouffants désignés par les noms des diverses fractions de la durée, jusqu’à la mort qui sera, dit-on, l’élargissement définitif. Nous avons beau faire, il n’y a pas moyen d’échapper à cette illusion d’une captivité inévitable constituée successivement par toutes les phases de notre vie qui est elle-même une illusion. »
Méditations d’un solitaire, Léon Bloy, 1916.
Légende: L’Emploi du Temps, Laurent Cantet, 2001.
Le temps passe et les têtes tombent
« C’est comme ça que Batou a récolté deux têtes, un doublé assez rare. Elles constituent deux beaux trophées, qui sentent encore. Les premiers jours, je me demande comment le village a pu résister à une pareille puanteur. Je prends deux photos. Malheureusement je ne dispose pas de flash, et c’est sous la lumière de pauvres chandelles que je tire en pose, appuyé contre un poteau. L’une des têtes portent encore des cheveux, et des centaines de vers blancs batifolent sur les lèvres qui pendent, oh combien bas… Pas folichon, et quelle réunion de mouches ! Drôles de mœurs décidément. Enfin, ça les regarde. Qu’ils coupent les têtes qu’ils veulent, du moment que ce n’est pas la mienne, mais qu’ils n’empestent pas tout le village. La fin de l’histoire, authentique, ne manque pas de fumet. Le dernier œil, qui pendait encore, étant tombé par terre, fut ramassé par un enfant de deux ans qui, sans doute dégoûté par cette odeur peu appétissante, le jeta dans la marmite. C’est sa mère, au cours du repas, qui découvrit le pauvre œil… sous sa dent. Ces têtes avaient été coupées huit jours plus tôt… LIRE LA SUITE











