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Les rejetés du festin

« Contester l’état des choses et le mode de vie responsable de leur perpétuation n’est plus perçu comme une défense justifiée du respect des droits humains perdus/volés (et pourtant inaliénables), dont les principes devraient être reconnus et recevoir un traitement égal. Cette contestation est même considérée de la manière dont Nietzsche regardait la « compassion active pour tous les ratés et les faibles » : un sentiment « plus nuisible qu’aucun vice », car « ménager, compatir, là fut toujours le plus grand de mes périls ». LIRE LA SUITE

Lettre à l’artiche

« Un jour, on m’a réveillé à huit heures du matin. Un type m’a annoncé au bout du fil que j’allais tourner deux jours dans un court-métrage de Roger Leenhardt, Le Beatnick et le Minet. Il a ajouté que je toucherais cinq cents francs par jour. Cinq cents balles par jour en 1965! J’ai compris d’un trait ce qu’était l’argent. Ce fut une révélation. Sans doute parce que c’était de l’argent honnête. Avant, quand j’avais besoin de blé, je faisais du trafic avec les Américains à Châteauroux. Whisky, cigarettes, ce n’était pas un problème. A l’occasion, je volais un petit peu, pour me faire plaisir. D’ailleurs, sur un film, s’il m’arrive de repérer une jolie poignée de porte, je ne peux pas résister. C’est une façon de laisser une marque, son empreinte. J’aime aussi beaucoup les cendriers dans les grands hôtels. Cela me rend euphorique ces fric-frac. Parfois, je suis un peu ennuyé, parce qu’il m’arrive de me « servir » chez mes meilleurs amis! Demain soir, je dîne à l’Élysée… LIRE LA SUITE