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Pour quelques loubards de plus

LA VIRÉE SUPERBE (1974, Gérard Vergez)

Argenteuil, été 1973. « Un petit coin où Claude Monet… plantait souvent son chevalet… Au passage merci à Francine… sans qui ce film ne serait pas. » Le ton est donné d’entrée. Imaginez Les Valseuses tourné dans une MJC. Des potes s’emmerdent chaque week-end sur les bords de Seine et trompent leur ennui en faisant rugir leurs motos, comme le dit le pitch. Ils font aussi du théâtre, piquent des sacs à main et se battent avec les flics. C’est d’ailleurs un des leurs, Roger, qui se retrouve aux prises avec un képi en plein chantier de la Gare de Lyon, course-poursuite, paf, bang, drame. De là, blessé à la jambe, le fugitif tombera sur un autre fugueur (moment relou du film), qui l’entraînera dans une prise d’otages loufoque lors d’une teuf de meufs, le soir du 14 juillet. LIRE LA SUITE

SALE RÊVEUR (1978)

Tout dans le style et la pose. Jacques Dutronc a un rasoir, Jacques Dutronc fait du stock-car (salut Remy Julienne), Jacques Dutronc contre la ville, Jacques Dutronc contre les bourgeois, Jacques Dutronc contre l’État, classe contre classe, Tours et ses terrains vagues, Anémone bonne (!), Léa Massari jaune, Jean Bouise à bout, Edwige la reine des punks mise à sac, la maraude, la déprime, le dérapage, le départ. Un film de 1978 signé Jean-Marie Périer.

[LIEN DU FILM]

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LES COEURS VERTS (1966)



« Zim et Jean-Pierre, deux adolescents des HLM de Nanterre sont libérés en même temps de prison où ils ont été détenu pour des infractions mineures. Pour rejoindre leur banlieue, il leur faut passer par Paris qu’ils voient pour la première fois réellement, après la pression de l’enfermement. De retour dans leur famille, les deux jeunes hommes tentent de trouver un certain équilibre, de devenir des hommes. Jean-Pierre trouve un emploi; Zim, lui, retourne en prison. »

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