Motor City Hardcore

Pittbull (what a hard ass name) were from Detroit which is notorious for it’s hard way of life. Their music and demeanor reflected that. The band started out in 1987 and had a handful of releases. (…) I’m not sure how much they toured the US but I do know that they toured Europe a few times and might have even had a CD out on Lost & Found. The band has a weird mix of punk/hardcore and some weird rockish guitar riffs. Tempo changes come out of nowhere in some of their songs. All of this adds up to a nice really raw and ballsy sound. To complete the package you have Mikey’s voice that is reminiscent of Paul Bearer (Sheer Terror), Anthony (Killing Time) or even Mike from Judge. Gruff, shouted, and the lyrics were still distinguishable. I can feel the sense of urgency and bitterness as he sings. For some weird reason with the more experimental aspects of the music, Pittbull reminds me more of a Rollins Band for the working class everyday man. I hold this band right up there with all of Detroit’s other great bands. Give them a listen. (COREGASM)

PS: Sadly, the drummer recently committed suicide. RIP Joey Starr.

Enculés de Blancs !

Etait-ce vraiment nécessaire de tout foutre en l’air ?

« J’avais des copains là-bas, mais je n’étais pas d’accord avec eux, je trouvais ça disproportionné. J’ai trouvé 68 un peu opérette, bien que ça ait cogné fort. Mais était-ce vraiment nécessaire de cogner comme ça ? De tout foutre en l’air ? On était bien, on était dans dans une époque où la vie était plus facile. Je comprendrais qu’on se bastonne aujourd’hui, mais en 68 ? Je n’étais pas dans la rue, je n’ai envoyé de pavés sur personne, je n’ai pris aucun coup de matraque. J’avais siphonné de l’essence dans une voiture à Neuilly et j’étais parti à la campagne, au soleil. Je m’étais dit: « Je me tire de là. » C’est pas méchant ce que je dis, mais cette révolution n’en était pas une, elle était un peu incompréhensible pour moi. » LIRE LA SUITE

STRINGER (1999)

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Le face à face Burt Reynolds/Elie Semoun, vous en aviez rêvé ? Klaus Biedermann lui se l’est payé, en direct, à New York. 15 ans après Taxi Driver, 15 ans avant Night Call, le réal (entre autre) derrière certains épisodes d’Extrême Limite, Julie Lescaut et Femmes de Loi a voulu documenter la vie des stringers, « ces mercenaires de l’info qui traquent le scoop, la mort, la folie » comme le dit l’affiche. Et qui choisir de mieux, dans un rôle à contre-emploi total, que le Travis Bickle des Hauts-de-Seine. LIRE LA SUITE

L’envers puritain

« D’une manière plus générale, on peut dire que c’est par l’identification à l’idéal d’une fétichisation mondialisée du corps et du sexe des humains et des non-humains, et à travers la prévalence généralisée d’un effacement de toutes les frontières – l’humain et le non-humain, le corps et la psyché, la nature et la culture, la norme et la transgression de la norme, etc. – que la société mercantile d’aujourd’hui est en train de devenir une société perverse. Autant d’ailleurs par la diffusion d’images que par l’instauration d’une pornographie virtuelle, policée, propre, hygiéniste, sans danger apparent. Cette société est plus perverse en quelque sorte que les pervers qu’elle ne sait plus définir mais dont elle exploite la volonté de jouissance pour mieux ensuite la réprimer. Quant aux théories antispécistes sur la libération animale, comme de nombreuses autres du même genre, qui parodient l’idéal du progrès et des Lumières, elles ne sont que l’envers puritain de la face visible de cette pornographie domestiquée. »

La part obscure de nous-mêmes, Elisabeth Roudinesco, 2007.
Légende : Der Freie Wille, Matthias Glasner, 2006.

Oncle Roger

Publicitaire le jour, prédateur le soir, Campbell Scott met tout son bagout professionnel à l’œuvre avec la gent féminine, dans les bars les plus lounge de Manhattan (on est en 2002) et prétend fièrement ramener une femme chez lui chaque soir. Ça, c’est la version officielle. LIRE LA SUITE

La sensation de s’être fait baiser quelque part

« Au moment où elle s’abattait sur son canapé, jetant un regard hostile au taboulé, je songeai à la vie d’Annelise, et à celle de toutes les femmes occidentales. Le matin probablement elle se faisait un brushing puis elle s’habillait avec soin, conformément à son statut professionnel, et je pense que dans son cas elle était plus élégante que sexy, enfin c’était un dosage complexe, elle devait y passer pas mal de temps avant d’aller mettre les enfants à la crèche, la journée se passait en mails, en téléphone, en rendez-vous divers puis elle rentrait vers vingt et une heures LIRE LA SUITE

TAD

STRIDULUM (1979)

Katie Collins, une adorable petite fille d’une dizaine d’années, est possédée par un esprit maléfique venu de l’au-delà qui la pousse à commettre le mal en de nombreuses circonstances. Sur sa trace, un vieil homme, appelé « le Visiteur » veut l’empêcher définitivement de nuire…

Le casting : Mel Ferrer, Glenn Ford, Lance Henriksen, John Huston, Sam Peckinpah, Shelley Winters, Kareem Abdul-Jabbar et Franco Nero !

[LE LIEN DU FILM]

La phase dépressive de la culture

« Un tel mécanisme de légitimation culturelle, répété jusqu’à la parodie depuis années 1950, ne rend désormais plus problématique la question de la nature « artistique » du cinéma. Car il y a eu, dans la société, d’irrésistibles mouvements de fond qui ont radicalement transformé le statut de la culture et déplacé, déterritorialisé, cette idée d’une valorisation artistique du cinéma. Depuis près de 40 ans, ce que l’on désigne comme la « grande culture » ou culture classique est entrée dans une phase dépressive. La montée hégémonique (au sens gramscien) d’une génération et d’une classe sociale particulière (la petite bourgeoisie) a créé les conditions idéologiques d’une critique du savoir qui a eu comme conséquence une désacralisation de la culture noble, idéologie reprise depuis deux décennies, à leur compte, par les industries culturelles elles-mêmes, sans doute parce qu’elle est le plus efficace instrument de leur domination. LIRE LA SUITE