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Nuisibles et Pervers
« Le droit s’est substitué à la psychiatrie pour différencier les « paraphiles » autorisés des « paraphiles » sociaux, c’est-à-dire ceux dont les actes tombent sous le coup de la loi : violeurs, pédophiles, assassins, maniaques, criminels sexuels, exhibitionnistes, violeurs de sépultures, harceleurs. Sont également assimilés à cette catégorie de « déviants » ou de « délinquants » tous ceux qui, bourreaux et victimes d’eux-mêmes et des autres, troublent l’ordre public en portant atteinte, par leur comportement nihiliste et dévastateur, à l’idéal véhiculé par le biopouvoir : homosexuels nomades infectés par le virus du sida et jugés coupables de le transmettre par refus de toute protection, adolescents délinquants récidivistes, enfants dits « hyperactifs », agressifs, violents, échappant à l’autorité parentale ou scolaire, adultes obèses, dépressifs, narcissiques, suicidaires, volontairement rebelles à tout traitement. LIRE LA SUITE
SOUS-SOLS (2015)
Un caveau transformé en stand de tir anti-Vatican II, un gynécologue du plaisir roi de l’éjac’ tonitruante, un maniaque de trains miniatures, une férue de sado-masochisme bénévole dans une asso luttant contre la violence faite aux femmes, un chasseur sachant chasser le singe, le cerf et l’antilope, un nostalgique du 3ème Reich et grand amateur de trombone, une femme câlinant chaque soir son bébé en plastique dissimulé dans un carton, un veilleur de nuit réduit en esclavage la journée par sa femme moche et cruelle, des jeunes aimant les aiguilles, un fouetteur aussi petit que sympa, une femme animée à l’idée de passer 10 heures à 4 pattes dans une cage… Voilà ce que vous pourrez trouver dans les sous-sols les plus obscurs d’Autriche, ceux en tous cas qu’Ulrich Seidl (Animal Love, Import/Export) a choisi de montrer dans son dernier film, Im Keller, dans son style toujours aussi déprime et grinçant.
L’Art de Mosher
New York, avant la découverte de la mosh.
WALTER SCHREIFELS (Youth Of Today, Warzone, Gorilla Biscuits, Project X, Supertouch, Quicksand) : Il y avait une certaine dose de confiance en soi à New-York, qui pouvait être confondue avec du machisme, mais c’est tout simplement que le hardcore de New York avait les meilleures mosh parts possibles. Personne ne jouait des parties dansantes aussi bonnes qu’à New York.
ALEXA POLI-SCHEIGERT (Scenester) : On avait des breaks brutaux, et ça rendait la danse encore plus dure. C’était différent. Ce n’était pas juste du thrash rapide comme à Boston.
WALTER SCHREIFELS : Les gens moshaient plus qu’ailleurs. Le CBGB était comme le Madison Square Garden de la mosh. A New York, tu n’avais même pas besoin de chanter dans un groupe. Tu pouvais juste être bon dans le pit pour te faire aimer et respecter.
RAY CAPPO (Violent Children, Youth Of Today, Shelter) : D’ailleurs, ‘mosh’ était un mot uniquement utilisé à New York. Les gens de l’extérieur ne pouvaient même pas savoir de quoi on parlait.
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Etait-ce vraiment nécessaire de tout foutre en l’air ?
« J’avais des copains là-bas, mais je n’étais pas d’accord avec eux, je trouvais ça disproportionné. J’ai trouvé 68 un peu opérette, bien que ça ait cogné fort. Mais était-ce vraiment nécessaire de cogner comme ça ? De tout foutre en l’air ? On était bien, on était dans dans une époque où la vie était plus facile. Je comprendrais qu’on se bastonne aujourd’hui, mais en 68 ? Je n’étais pas dans la rue, je n’ai envoyé de pavés sur personne, je n’ai pris aucun coup de matraque. J’avais siphonné de l’essence dans une voiture à Neuilly et j’étais parti à la campagne, au soleil. Je m’étais dit: « Je me tire de là. » C’est pas méchant ce que je dis, mais cette révolution n’en était pas une, elle était un peu incompréhensible pour moi. » LIRE LA SUITE
STRINGER (1999)


Le face à face Burt Reynolds/Elie Semoun, vous en aviez rêvé ? Klaus Biedermann lui se l’est payé, en direct, à New York. 15 ans après Taxi Driver, 15 ans avant Night Call, le réal (entre autre) derrière certains épisodes d’Extrême Limite, Julie Lescaut et Femmes de Loi a voulu documenter la vie des stringers, « ces mercenaires de l’info qui traquent le scoop, la mort, la folie » comme le dit l’affiche. Et qui choisir de mieux, dans un rôle à contre-emploi total, que le Travis Bickle des Hauts-de-Seine. LIRE LA SUITE
L’envers puritain
« D’une manière plus générale, on peut dire que c’est par l’identification à l’idéal d’une fétichisation mondialisée du corps et du sexe des humains et des non-humains, et à travers la prévalence généralisée d’un effacement de toutes les frontières – l’humain et le non-humain, le corps et la psyché, la nature et la culture, la norme et la transgression de la norme, etc. – que la société mercantile d’aujourd’hui est en train de devenir une société perverse. Autant d’ailleurs par la diffusion d’images que par l’instauration d’une pornographie virtuelle, policée, propre, hygiéniste, sans danger apparent. Cette société est plus perverse en quelque sorte que les pervers qu’elle ne sait plus définir mais dont elle exploite la volonté de jouissance pour mieux ensuite la réprimer. Quant aux théories antispécistes sur la libération animale, comme de nombreuses autres du même genre, qui parodient l’idéal du progrès et des Lumières, elles ne sont que l’envers puritain de la face visible de cette pornographie domestiquée. »
La part obscure de nous-mêmes, Elisabeth Roudinesco, 2007.
Légende : Der Freie Wille, Matthias Glasner, 2006.
Oncle Roger
Publicitaire le jour, prédateur le soir, Campbell Scott met tout son bagout professionnel à l’œuvre avec la gent féminine, dans les bars les plus lounge de Manhattan (on est en 2002) et prétend fièrement ramener une femme chez lui chaque soir. Ça, c’est la version officielle. LIRE LA SUITE






