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L’Art de Mosher

New York, avant la découverte de la mosh.

WALTER SCHREIFELS (Youth Of Today, Warzone, Gorilla Biscuits, Project X, Supertouch, Quicksand) : Il y avait une certaine dose de confiance en soi à New-York, qui pouvait être confondue avec du machisme, mais c’est tout simplement que le hardcore de New York avait les meilleures mosh parts possibles. Personne ne jouait des parties dansantes aussi bonnes qu’à New York.

ALEXA POLI-SCHEIGERT (Scenester) : On avait des breaks brutaux, et ça rendait la danse encore plus dure. C’était différent. Ce n’était pas juste du thrash rapide comme à Boston.

WALTER SCHREIFELS : Les gens moshaient plus qu’ailleurs. Le CBGB était comme le Madison Square Garden de la mosh. A New York, tu n’avais même pas besoin de chanter dans un groupe. Tu pouvais juste être bon dans le pit pour te faire aimer et respecter.

RAY CAPPO (Violent Children, Youth Of Today, Shelter) : D’ailleurs, ‘mosh’ était un mot uniquement utilisé à New York. Les gens de l’extérieur ne pouvaient même pas savoir de quoi on parlait.
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