STRINGER (1999)

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Le face à face Burt Reynolds/Elie Semoun, vous en aviez rêvé ? Klaus Biedermann lui se l’est payé, en direct, à New York. 15 ans après Taxi Driver, 15 ans avant Night Call, le réal (entre autre) derrière certains épisodes d’Extrême Limite, Julie Lescaut et Femmes de Loi a voulu documenter la vie des stringers, « ces mercenaires de l’info qui traquent le scoop, la mort, la folie » comme le dit l’affiche. Et qui choisir de mieux, dans un rôle à contre-emploi total, que le Travis Bickle des Hauts-de-Seine.

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Semoun alias « Filo » désire vivre de son art et part étudier le cinéma dans la ville de Scorsese. Il galère, normal, et sans se douter que c’est synonyme de pacte avec le diable (Burt Reynolds alias Wolko), il accepte le job de « stringer » (parce que, je cite : « je dors pas la nuit »). De braquages en incendies, de scènes de crimes en mises en abime nocturnes (sous fond de trip-hop, 1999 à fond), le p’tit Filo muni de sa plus fidèle compagne (sa grosse cam) se transformera en véritable charognard, métamorphose qui culmine dans la scène finale du film où après avoir kidnappé sa propre meuf (danseuse, évidemment) et l’avoir séquestré dans un entrepôt désaffecté, il livre une vraie perf’ dans une scène de cinéma-vérité qui égale les meilleurs sketchs de l’humoriste, scène que vous pouvez voir et revoir juste en dessous :

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