BORN FOR HELL (1976)

Un vétéran du Vietnam se retrouve perdu en Irlande du Nord en pleine guerre civile. Pourquoi, comment ? Ce n’est pas le problème. Son seul objectif : rentrer en Amérique et échapper aux bombes et aux rafales de mitrailleuse. Seulement Cain Adamson n’est pas un soldat comme les autres, la mort ne lui fait évidemment plus peur (il allume une clope sur un macchabée dès la première scène de tuerie à l’église) pur ne pas dire qu’elle l’excite. Il a choisi de se tatouer sa devise sur le bras : « born for hell ». Une assemblée d’étudiantes infirmières (comprenant au passage Carole Laure et Christine Boisson) logeant dans la même maison va malheureusement en faire les frais. Comme si les affrontements sanglants entre catholiques et protestants ne suffisaient pas, elles vont connaître l’enfer, pendant une nuit entière. Huit ans avant Combat Shock, ce film extrêmement cru du Québécois Denis Héroux (également nommé Naked Massacre) a été tourné à Belfast, Dublin et Hambourg et s’inspire du tueur américain qui tortura huit infirmières à Chicago lors d’une nuit de juillet 1966. Âmes sensibles, circulez !

L’ultima intervista

Annie hait les sucettes

« Comment le paradis néo-féministe ne serait-il pas menacé dès que la tentation de la solution amoureuse apparaît pour laisser supposer, même négativement, que tout rapport sexuel engendre une multiplicité de présences fantasmatiques, féminines et masculines ? Ou encore que la misère des rapports humains ne tient pas plus à un sexe qu’à l’autre mais à une misère sexuelle dominante que le néo-féminisme contribue à renforcer en enfermant les femmes dans un particularisme à la portée de toutes et dont le triomphalisme peut seulement distraire celles-ci des causes profondes de ce malheur ?

Car enfin, comment les femmes, faute d’avoir pu ou su aimer les hommes, n’en pourraient-elles que mieux aimer les femmes ? Je ne comprends pas que celles qui depuis toujours ont eu le goût des femmes ne se soient pas déjà insurgées de voir le lesbianisme devenir en quelques années la position de repli sexuel par excellence. A la lueur du néo-féminisme, l’homosexualité féminine n’est plus que la caricature d’elle-même; avant d’avoir été reconnue comme un des paysages de l’amour, la voici devenue le triste maquis d’où on peut haïr l’homme sans grand danger : il suffit de hurler avec les louves. »
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Au diable la Société !

« Avoir besoin de connaissances, c’est avouer ouvertement l’absence en soi du vrai bonheur – avouer le tarissement de sa vie intérieure. Tout individu véritablement heureux vit dans un univers imaginaire personnel – ou plutôt un univers imaginaire créé par sa double nature propre et celle de son partenaire, sous les auspices de la nature double de la Cause Première.

La plus grande illusion du monde naît du culte tribal de l’activité sociale, qui remonte aux hordes de chasseurs et de guerriers des temps préhistoriques. Le seul résultat bénéfique de la mécanisation du monde moderne, c’est d’avoir libéré l’individu de cette barbarie tribale qui consiste à accorder aux tâches effectuées pour la tribu plus d’importance qu’elles n’en ont en réalité. Il faut bien que ces tâches s’accomplissent; il faut bien quelqu’un pour les faire; il est vil et mesquin de s’y soustraire. Mais de là à les prendre au sérieux, jusqu’à y voir le but même de l’existence, il y a loin ! » LIRE LA SUITE

Panique à Bruxelles

Playlist #47 : C’était 2017

01 – BENEDEK – On my way
02 – BODY COUNT – This is why we ride
03 – G PERICO – Cant play
04 – PRAYERS – Edge of the blade
05 – MULTIPLE MAN – Power fantasy
06 – YAN WAGNER – Grenades
07 – KIRIN J. CALLINAN – S. A. D.
08 – COBRA MAN – Lazyman
09 – SEXTILE – Who killed Six
10 – EXIT ORDER – Clear the dust
11 – FIREBURN – Suspect
12 – HIGHER POWER – Hole
13 – LIL UZI VERT – For real
14 – FREEDOM – Eye to eye
15 – LIL YACHTY – X Men
16 – CHINO AMOBI – Blood of the covenant
17 – DJ BONEYARD – That’s right
18 – SKEPTA – No security
19 – JEAN-LOUIS MURAT – Alamo
20 – DAF – Sato sato (Westbam ML remix)
21 – THE HACKER – Time X (ft. Miss Kittin)
22 – BEA1991 – Wrong
23 – CCFX – The one to wait
24 – COUSIN STIZZ – Jealous
25 – VINCE STAPLES – Crabs in a bucket
26 – ONEOHTRIX POINT NEVER – Romance apocalypse
27 – GNUCCI – Ultimate syndrome (ft. Tami T)
28 – WHARFWIT – Keep U sweet
29 – KEKRA – Tout seul
30 – MIGOS – T-shirt
31 – NO WARNING – Total surrender
32 – THE WORST DOUBT – Drown in the deep
33 – YOUNG DOLPH – What’s the deal
34 – NOT WAVING – Where are we
35 – POWER TRIP – Waiting around to die

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Salut 2017 !

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Faites donc la sémiologie de nos pets !

« Il faudrait bien qu’un marxiste sérieux ou qu’un sémiologue moins bouffon que les autres nous explique un jour l’étrange identité, dans la pratique, du jeu de mots généralisé, entre ces messieurs-dames et les petites frappes qui concoctent les slogans publicitaires dont nous sommes quotidiennement pollués, plus encore que des puanteurs automobiles. « Du beau, du bon, Dubonnet », « différent/différant », « Merry Christies », « C’est Shell que j’aime », « les non-dupes errent » : vraiment, c’est marre ! LIRE LA SUITE

Les meilleures et les pires pochettes de 2017