THUNDER ROAD (1959)

Robert Mitchum plus Mitchum que jamais est contrebandier d’alcool, tradition de père en fils, et est chargé de transporter du whiskey à même le réservoir de sa grosse Ford gonflée à bloc, que flics comme gangsters rivaux n’arrivent jamais à rattraper. (Elle peut accessoirement cracher de l’huile comme dans les meilleurs James Bond – d’ailleurs, de vrais « moonruners » avaient vendu leurs caisses à la production pour s’en acheter de nouvelles) Outre la panoplie de grimaces de Mitch’ qui fournira le jeu d’acteur d’un autre Robert (De Niro), ce presque film noir est l’occasion de voir les deux frères Mitchum réunis à l’écran, pour la première et l’avant dernière fois (ils se retrouveront dans une comédie deux ans plus tard). James (appelé Jim à ses débuts) remplaça au pied levé Elvis Presley qui était chaud pour le rôle, contrairement à son manager… Et le pauvre malheureux n’avait pas vraiment une gueule d’amour, qu’aurait donc donné un troisième du nom ! Ceci nous vaut de bonnes scènes de face à face. (voir captures) Des matériaux hautement inflammables, des coups de pied au cul, des embuscades en sous-bois, et un héros QU’ON N’ACHÈTE PAS. Résultat: un film presque à acheter.

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