UN ASSASSIN QUI PASSE (1981)

Richard Berry est Jacques, employé de banque de 9h à 17h, et psychopathe sexuel le reste du temps. Ce petit maniaque du cran d’arrêt est amoureux d’une actrice (Carole Laure, dont la tête est éparpillée sur tous les patchworks qui ornent les murs de sa studette) et il passe sa frustration de ne pouvoir la tringler sur les prostituées de son quartier. Les cadavres s’accumulent. Un beau jour, il réussit à pénétrer chez sa muse, veste M65 (vêtement le plus couru dans le Polar80) et masque, et lui fait peur avec sa lame aiguisée puis se tire sans la violer, la laissant toute chose. Ravic, aka Jean-Louis Trintignant, inspecteur roublard tout aussi pervers que le suspect est chargé de retrouver le maniaque. L’assassin va repasser, mais quand ? Pendant 1h30, Trinti’ tentera lui aussi de se taper la starlette, en vain ! (Le moins-de-16 est de trop hein)

Parsemé de dialogues hyper froids et de citations à 9 sur l’échelle de Schopenhauer, le film laisse un goût âpre en bouche. Pessimisme total. A l’image de Berry déchirant chaque page du Rouge et le Noir en lançant « je garde que les passages qui me plaisent » (ça laisse pas grand chose) ou cette scène de cri primal au fond des bois éclairé par les phares d’une 4L. Putain qu’c’est beau. A noter le cran d’arrêt qui tient le 4ème rôle du film, Trintignant toujours déconneur, Laure qui n’en loupe jamais une pour se mettre cul nu, Berry torturé qui en fait un poil trop et Feodor Atkine qui n’en fait jamais assez, lui. Michel Vianey nous pond un MANIAC croisé Quartier Latin, et c’est sûrement son meilleur film.

[LE LIEN DU FILM ICI]

1 Commentaire

  1. muad dibb

    merde j’arrive pas à le télécharger