TOUS LES ARTICLES AVEC Jean-Louis Trintignant

Le mouton enragé

« J’étais un sale type à un moment, je l’ai payé cher. J’aimais bien les femmes et je n’étais pas toujours très gentil. Cela m’a beaucoup tourmenté mais j’ai souvent été l’arroseur arrosé également. Après, quand on est marié, parfois l’autre nous énerve, et même si on l’aime beaucoup, on a envie d’autres femmes. A cette époque, je n’étais pas très fréquentable, je suis bien mieux depuis. Après, il y a les romances de tournage, j’étais assez joli et comme je n’avais pas grand-chose à raconter, je ne disais rien. Une fois qu’elles me connaissaient en revanche, je ne faisais plus illusion… »

Jean-Louis Trintignant, So Film #54, 2017.

UN ASSASSIN QUI PASSE (1981)

Richard Berry est Jacques, employé de banque de 9h à 17h, et psychopathe sexuel le reste du temps. Ce petit maniaque du cran d’arrêt est amoureux d’une actrice (Carole Laure, dont la tête est éparpillée sur tous les patchworks qui ornent les murs de sa studette) et il passe sa frustration de ne pouvoir la tringler sur les prostituées de son quartier. Les cadavres s’accumulent. LIRE LA SUITE

L’AGRESSION (1975)

En 1974, Gérard Pirès tourne L’AGRESSION, entre deux comédies grivoises. C’est d’ores et déjà le film le plus violent de France. Dans le rôle du vengeur non-masqué, il choisit Jean-Louis Trintignant qui, dans les 70’s, excelle partout où il passe et dézingue chaque film de son rictus carnassier, surtout quand on parle polar LIRE LA SUITE