TOUS LES ARTICLES AVEC Libération

La ville sans attaches

« D’après l’analyse de Henning Bech, la sensation grisante d’occasion et de liberté associée à la vie urbaine ne provient pas seulement de l’abondance des impressions disponibles, mais aussi – et peut-être principalement – de la « libération de soi-même » […] – les relations urbaines sont anonymes et n’engagent à rien. Elles sont également saturées d’esprit consumériste : on ne s’y engage que pour les dissoudre à nouveau, elles durent autant que le plaisir qu’elles procurent, et s’effondrent dès qu’un plaisir plus grand, provenant d’une source différente, commence à pointer le bout de son nez : on contracte les rencontres fortuites humaines aussi facilement qu’on s’en débarrasse, comme pour l’appropriation des articles de supermarché, puisqu’elles ne sont motivés et soutenus que par des attentions et désirs instables. LIRE LA SUITE

Maudit !

« Aujourd’hui, la liberté sexuelle de la majorité est en réalité une convention, une obligation, un devoir social, une anxiété sociale, une caractéristique inévitable de la qualité de vie du consommateur. Bref, la fausse libération du bien-être a créé une situation tout aussi folle et peut-être davantage que celle du temps de la pauvreté. LIRE LA SUITE

Barrez-vous !

« On n’aurait pu trouver meilleure illustration de ce que signifie concrètement le «cosmopolitisme bourgeois» que l’appel lancé dans Libération, le 3 septembre 2012 («Jeunes de France, votre salut est ailleurs: barrez-vous !») par trois valeureux serviteurs du Spectacle contemporain LIRE LA SUITE

Le Quatrième Monde

« L’affranchissement fut un événement historique: ce fut l’émancipation des serfs et des esclaves, la décolonisation du Tiers Monde, et, dans nos sociétés, les diverses franchises: celles du travail, du vote, du sexe, des femmes, des prisonniers, des homosexuels – aujourd’hui partout acquises. Les droits sont partout acquis. Virtuellement, le monde est libéré, il n’y a plus à se battre pour rien. LIRE LA SUITE