TOUS LES ARTICLES AVEC Nietzsche

Les Prédicateurs et les Compatissants

« Il y a des prédicateurs de la mort et la terre est pleine de ceux à qui il faut prêcher de se détourner de la vie.
La terre est pleine de superflus, la vie est gâchée par ceux qui sont beaucoup trop nombreux. Qu’on les détourne de la vie, ces gens, au moyen de la « vie éternelle » !
« Jaunes » : c’est ainsi que l’on nomme les prédicateurs de la mort, ou « noirs ». Mais, moi, je veux vous les montrer sous d’autres couleurs.
Il y a ceux qui sont terribles, qui promènent en eux la bête de proie et n’ont pas de choix, à moins que ce ne soient les plaisirs ou la mortification. LIRE LA SUITE

Tout entendre, tout voir, tout montrer

« Nietzsche disait qu’on peut mourir d’être immortel; mais maintenant ce qu’il faut dire c’est qu’on peut mourir d’être réel, et c’est tout le destin de notre monde de mourir d’être trop réel, d’être gavé de bien plus de réel qu’il n’en peut avaler et d’en mourir comme ce personnage des Fictions de Borgès, Ireneo Funes, qui meurt suffoqué, littéralement engorgé de mémoire, parce qu’il est atteint de l’étrange maladie de ne rien pouvoir oublier, jamais. Nous c’est un peu le contraire, nous oublions tout mais nous sommes obligés de tout voir, tout le temps, comme nous sommes obligés de tout entendre, nous sommes prisonniers de l’excès d’exhibition et de précision pornographiques, nous n’avons même plus le droit de détourner les yeux (ni les oreilles), ce serait une insulte à la confusion empathique des sentiments que commande la démocratie terminale pour que nous ne nous sentions plus jamais seuls. »

Festivus festivus, Philippe Muray, 2005.

Qu’est ce que la Liberté ?

« La valeur d’une chose réside parfois non dans ce qu’on gagne en l’obtenant, mais dans ce qu’on paye pour l’acquérir, — dans ce qu’elle coûte. LIRE LA SUITE

De la bière dans l’intelligence !

« Ce que pourrait être l’esprit allemand, qui n’a pas déjà fait là-dessus des réflexions profondément douloureuses ! Mais ce peuple s’est abêti à plaisir depuis près de mille ans : nulle part on n’a abusé avec plus de dépravation des deux grands narcotiques européens, l’alcool et le christianisme. Récemment, il s’en est même encore ajouté un troisième, qui suffirait, à lui seul, pour consommer la ruine de toute subtile et hardie mobilité de l’esprit ; je veux parler de la musique, de notre musique allemande bourbeuse et embourbée. LIRE LA SUITE

KICKBACK: En noir et contre tout

Dans l’attente du bréviaire «Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Kickback», voici un bilan d’anti-carrière du groupe le plus « insérez-un-adjectif-sulfureux » de France, réduit à un trident bien aiguisé composé de Stephen, Pascal et Damien. L’entretien s’est déroulé dans une cave du 18ème arrondissement, véritable paradis ou purgatoire pour rats de bibliothèque. Le groupe était réuni géographiquement pour une tournée européenne fin 2012, qui n’était finalement pas la dernière puisqu’ils seront bientôt de retour. Une conversation en 55 000 mots qui se révèle aussi longue et disparate que leur parcours. LIRE LA SUITE