TOUS LES ARTICLES AVEC Guerre

Chéri Samba !

Chéri Samba ou Samba wa Mbimba N’zingo Nuni Masi Ndo Mbasi (né le 30 décembre 1956 à Kinto M’Vuila) est un artiste et un peintre autodidacte de la République démocratique du Congo. Il est l’un des artistes contemporains africains les plus connus, ses œuvres figurent dans les collections d’institutions comme le Centre Georges-Pompidou à Paris ou le Museum of Modern Art de New York. Ses peintures, à la croisée de plusieurs influences picturales, présentent la caractéristique d’inclure le plus souvent du texte en langue française, anglaise et en langue lingala, sous forme de commentaires sur différentes facettes de la vie quotidienne, sociale, politique et économique en Afrique, comme plus largement sur le monde moderne. Ses toiles figuratives, entre art de rue et bande dessinée, jouent constamment sur le rapport entre vraie et fausse naïveté. LIRE LA SUITE

La collaboration pour les nuls


Le Repas Des Fauves (1964) par bordroit

LA RAISON D’ETAT (1978)

« J’ai connu un légionnaire dans le temps, il s’était fait tatouer MERDE sur chaque paupière. Quand il était en face de gens comme nous, il fermait les yeux. »

L’œil humble et désespéré du renne

« Les autres officiers, les camarades de Frédéric, sont jeunes aussi : vingt, vingt-cinq, trente ans. Mais tous portent sur leur figure jaune et ridée des signes de vieillesse, de décomposition, de mort. Tous ont l’œil humble et désespéré du renne. Ce sont des bêtes, pensé-je; ce sont des bêtes sauvages, pensé-je avec horreur. LIRE LA SUITE

Nous changer nous-mêmes ?

« Trois années de guerre ont apporté bien des modifications dans le monde. Mais voici qui est peut-être la plus grande de ces modifications: trois années de guerre nous ont rendus sensibles au monde. Nous sentons le monde. Avant, nous nous contentions de le penser. […] LIRE LA SUITE

Qu’est ce que la Liberté ?

« La valeur d’une chose réside parfois non dans ce qu’on gagne en l’obtenant, mais dans ce qu’on paye pour l’acquérir, — dans ce qu’elle coûte. LIRE LA SUITE

Les morts n’ont peur de rien

« Le wagon s’ouvrit brusquement et la foule des prisonniers se précipita sur Sartori, le jeta à terre, s’entassa sur lui. Les morts s’échappaient du wagon. Ils tombaient par groupes, avec un bruit sourd, de tout leur poids, comme des statues de ciment. LIRE LA SUITE

Cauchemar Disco

ROUGES ET BLANCS (1967)

J’avoue que je n’ai pas pu aller au bout de l’autre chef d’œuvre de Miklos Jancso, Les Sans Espoirs (Szegénylegények), qui comme celui-ci pourtant, dure moins d’1h30. Je ne dois pas être habitué à la narration cyclique du cinéma hongrois. Rouges et Blancs (Csillagosok, Katonák) répond pourtant au même type de schéma, deux armées se mènent la guerre au milieu de vastes plaines, se capturent, courent nus dans les bois, ou dans la Volga, se protègent dans des forts, hôpitaux ou monastères, et puis recommencent inlassablement, comme un jeu sans fin, le jeu de la guerre selon Miklos Jancso. LIRE LA SUITE