TOUS LES ARTICLES FILMS 80’s

Denys Arcand : Du déclin aux ténèbres

LE DÉCLIN DE L’EMPIRE AMÉRICAIN (1986)



LIRE LA SUITE

HANNA D. (1984)

Vulgaire rip-off de Christiane F. (le film) au même titre que le navrant Die Schulmädchen vom Treffpunkt Zoo (1979) était un rip-off du livre, cette Ragazza del Vondel Park (À seize ans dans l’enfer d’Amsterdam) propose de transférer la dépravation berlinoise au cœur d’Amsterdam, à base de cascades américaines, d’une actrice principale française, le tout filmé par un réalisateur italien qui n’est autre que Rino Di Silvestro (ici rebaptisé Axel Berger) à qui l’on doit notamment Les Déportées de la section spéciale SS, La Louve sanguinaire ou Les Nuits chaudes de Cléopâtre. Mais ne vous arrêtez pas à ça car la scène ci-dessous est un concentré de ce que le cinéma sleazy peut offrir de meilleur : un immense terrain vague, des filles perdues, des seringues chargées, un bâtiment en ruine, une musique sale ambiance, des motards énervés, un skinhead en fuite, un poing américain plombé, une overdose et des sirènes de police. Soit l’exact prototype de la future scène gabber hollandaise.

[LE LIEN DU FILM EN VF]

Alain Delon & Alain Delon

« Distinguer dans la filmographie d’Alain Delon ce qui relève du cinéma commercial et ce qui appartient au cinéma d’auteur ne permet pas, dans un premier temps, de comprendre le cas unique d’un acteur dont les caractéristiques procèdent davantage du donné que du construit. Il s’agit plutôt de constater, à la vision de ses films, tous genre confondus, la présence d’un pouvoir unique, d’une force, d’un magnétisme qui transcende le plus banal polar et auxquels s’est ajusté le regard des grands cinéastes. Il n’y a rien dans le jeu de Delon qui s’apparente au paradoxe du comédien, pas plus qu’à l’idée, issue de la Méthode, selon laquelle il faut vivre ses rôles. On pourrait dire, bien davantage, que ce sont ses rôles qui le vivent. Ses films sont d’abord des documentaires sur Delon. (…) LIRE LA SUITE

Smaïn contre le Funk


Smaïn, Pascal Légitimus, Harlem Désir, Martin Lamotte et Dominique Lavanant sont sur un bateau. Il coule.

Baston à Stalingrad

Alors là, au-dessus c’est le… Le plan ? Un gag, une course, un monologue. Multiplié par 15. Dans le rôle du mec chiant qui devient cool, Richard Anconina aka Moïse, juif ultra orthodoxe en provenance d’Anvers, la Jérusalem du Nord, « comme on l’appelle ». Dans le rôle du mec cool qui va devenir chiant, Michel Boujenah aka Albert, cafetier et ceinture noire de karaté. Moïse qui transporte de la poudre de diamant va se retrouver mêlé à un trafic de cocaïne au fil de quiproquos dont seul Gérard Oury a le secret. Il cherche alors de l’aide auprès de son frère à qui il avait tourné le dos. Ce qui implique d’innombrables scènes de morale à deux balles. Les voyous sont des parodies du gang de RUE BARBARE, chaînes, cuirs, rouflaquettes, costume blanc, catogan, Maxime Leroux super-trop-puissant. Le jeu d’Anconina lui, est toujours aussi faible (Pialat le lui avait d’ailleurs dit sur le tournage de POLICE et il était rentré chialer chez lui). La musique de Vladimir Cosma est toujours pertinente, Brialy en travelo malheureusement aussi… Et puis il y a une liste assez folle de cameos (Tiki Holgado, Michel Muller, Robert Hossein, Isabelle Mergault à poil), des sangliers en laisse, une usine Renault sous acides, une remise en question de plusieurs versets de la Torah, des effets spéciaux précurseurs des ANGES GARDIENS, la poitrine de Souad Amidou mais aussi et SURTOUT : une baston de skins surréaliste à Stalingrad. POLAR80 plus fort que jamais.

SHREDDER ORPHEUS (1990)

« Skateboarder named Orpheus go to Hell to stop television signals that are brainwashing America. »


PRÉSUMÉ DANGEREUX (1990)

Nice ’89. Production Sergio Gobbi. 205 GTI. Sophie Duez en tailleur. On est bien. On frôle le luxe même dans cette adaptation méga-libre de James Hadley Chase par Georges Lautner, quelque part entre Un Été D’Enfer et Brigade des Moeurs, sans les meules. Accrochez-vous: « Le professeur Forrester détient la formule d’une nouvelle arme nucléaire. Il est très vite déclaré dangereux car on craint qu’il ne divulgue tout à n’importe qui. Ses ennemis l’ont bien compris et décident de l’enlever. Mais, Tom Lepski le super flic de choc n’est pas loin… »

Prends ça le graphisme !

LIRE LA SUITE

LE REBELLE (1980)


Le Rebelle (1980) Générique par bordroit

POUSSIÈRE D’ANGE (1987)

Après l’époque ‘flics de choc’, on entre dans l’ère Tranxène. Les flics sont toujours aussi solitaires mais tristes, sales et alcooliques. Bernard Giraudeau « le baroudeur romantique » campe l’inspecteur Blount, largué par sa meuf (Fanny Cottençon, qu’il savate en plein milieu d’un restaurant d’entrée de jeu) et qui, lassé de la chercher, se laisse entraîné au fond par une petite souillon orpheline jouée par Fanny Bastien, le petit fantôme du cinéma français 80. Série Noire. LIRE LA SUITE

Cons de Français !