TOUS LES ARTICLES REVUE

NYHC Retrospective

Extraits de la revue Carhartt WIP #3, 2019.
Bonus : interview de Howie Abrams et playlist 100% N.Y.H.C.
Ne pas oublier la DEMO93 non plus.

Je n’ai pas de nostalgie…

« Si vous croyez que voir Dubosc, ça m’amuse ? Non, ça m’attriste. D’abord, pour lui. Mais je pense qu’il est lucide. Je ne pense pas qu’il se regarde dans la glace le matin en se disant : « Je suis Alain Delon. » Ou s’il se le dit, c’est qu’il est fou ! Aujourd’hui, je n’ai plus envie de composer pour des merdes qui se tournent. Dans les années 70, et jusqu’en 2009, 2010, c’était énorme. Après, je me suis calmé. Les grands metteurs en scène sont morts. Ou ceux qui restent sont très vieux, donc moins exigeants. (…) LIRE LA SUITE

Comment réussir son Tour sans bouger de son canapé ?

1. Que répondre à ceux qui vous demandent pourquoi vous regardez ?
Ne vous lancez tout simplement pas dans ce débat. Ceux qui vous posent la question ne peuvent comprendre que le Tour est un existentialisme, marqueur indélébile de votre été alpha, celui de vos 14 ans, et aujourd’hui une nostalgie, le souvenir d’une époque où vous croyiez encore à la possibilité de l’insouciance. C’était le début de l’été, il faisait toujours beau, vous preniez l’antenne et soudain surgissaient les maillots de la Banesto, de la Polti, de la Gewiss, seulement interrompus, parfois, par la voix de Jean-Paul Ollivier. Ces après-midi sans chrono installaient l’idée folle de la vie sans dimanche soir ni lundi, et presque sans temps, qui vous attendait pour les deux mois suivants. Vous partiriez en camping à Vias ou Bormes-les-Mimosas, où vous espériez tomber amoureux. Vous regarderiez les parents charger la voiture comme si vous quittiez tout. En attendant, vous enregistriez des noms et des souvenirs qui, sans le savoir, allaient vous accompagner toute la vie. Melchor Mauri qui porte Laurent Jalabert au pied de Mende, Bjarne Riis qui met fin à l’empire Indurain dans Hautacam, Peter Luttenberg qui perd ses cheveux, Johan Bruyneel qui disparaît derrière un parapet, l’étape de Montbéliard du Tour 97, Jan Ulrich en difficulté dans le col du Hundsruck, qui passe des relais de 500 mètres entre deux scieries, Leonardo Piepoli, Fernando Escartin, Ivan Gotti. Qui peut comprendre cela ? Votre thérapeute, éventuellement. LIRE LA SUITE

Tout le plaisir est pour moi !

« Je ne suis pas là pour faire plaisir aux gens. Je ne me présente pas aux élections, je n’ai pas de message à donner. J’aime la controverse, la polarisation. L’idée même de rechercher l’attention des gens est une forme de mégalomanie. Il faut vivre avec et en rire, cela n’a pas de sens d’en devenir prétentieux. Je cherche à ce que les spectateurs se fassent violence en voyant mes films, pour les éclairer. Je ne forcerai jamais quelqu’un à avoir un sentiment ou une pensée en particulier, et je ne donnerai jamais de réponse. LIRE LA SUITE

Haut les masques

« Il ne faut pas accepter tout le temps de jouer les imbéciles, il y a le risque que ça vous aille ! Après, les gens vous reprennent. Et les rôles d’imbéciles sont souvent les meilleurs. C’est ce qu’on fait le mieux pour réussir. Si on se prend pour trop grand, on se casse la gueule. On n’a pas l’idée juste de ce qu’on est. Qui fait l’ange fait la bête, comme dit le dicton. »

L’ultime entretien de François Perrot, à lire dans le Schnock #30.

Classic.

« J’ai vu Rintintin à la télévision et je me suis dit que si un chien arrive à le faire, il n’y a pas de raison que je n’y arrive pas. »

« J’aime bien tourner dans des westerns parce qu’au moins les chevaux n’oublient pas leur texte donc on termine à l’heure et je peux aller à la cantine plus vite. »

« Pour moi, l’essentiel c’est que je rentre dans le plan sans rien renverser, puis j’en ressors. »

« Si on m’engage sur un film, je ferme les yeux, on peut me peindre les yeux sur mes paupières et je le joue. »

Robert Mitchum par André Wilms, SoFilm #67, 2019.

FRANCE98

« Quand vous êtes entendus dans l’affaire Festina, vous êtes plusieurs à confesser avoir pris de l’ecstasy le soir de votre expulsion du Tour en 98…
Ouais, on est à Brive-la-Gaillarde, tout va plutôt très mal et nous on va se mettre sur le toit, le soir… Je ne vais pas entrer dans les détails mais disons qu’on a vécu une sacré soirée. On a été au bout de notre histoire, fallait que ça finisse comme ça… Tôt ou tard, ça nous serait tombé sur la gueule, faut bien le dire, on avait atteint un niveau… On allait gentiment dans le mur. Après, il y a des tas de choses qui expliquent que ce soit tombé sur nous. Notre suprématie gênait beaucoup et forcément, la suspicion s’était installée. Ça n’a pas aidé qu’on soit tout le temps devant. Quand t’as huit Festina qui font le tempo et que derrière t’as huit ou dix mecs qui arrivent à suivre… » (…) LIRE LA SUITE

Quand les Bleus étaient verts

« Dimanche 4 juin 1978. Vent de panique à l’Hindu Club. Car, affaire suivante, l’affaire des chaussures. Révélée dans la foulée de la défaite contre l’Italie à Mar del Plata, elle est le centre du monde. D’abord, baissons les yeux sur ces chaussures que nous ne saurions voir. Et puis relevons-les pour avancer deux ou trois choses que nous savons d’elles. Pour participation des Bleus à la Coupe du monde a été prévu le versement d’une prime individuelle de 5 000 francs (800 euros, 270 euros le match…) de la part d’Adidas, leur équipementier. Selon Henri Patrelle, le montant en a été négocié au stage du Touquet, avec le représentant de la « marque aux trois bandes », lui-même voyageant dans les bagages de la délégation officielle depuis plus d’une dizaine d’années : François Remetter, ancien gardien de but tricolore, un « héros » de Suède (1958). LIRE LA SUITE

Guy Marchand en a toujours rien à foutre

Fidèle figure de ‘gros con’ du cinéma français, l’acteur et chanteur Guy Marchand a traîné sa désinvolture du Belleville où il a grandi à la Provence où il compte finir sa vie. Il est à la une du dernier numéro de Schnock (le #27) et voici l’intégrale de notre conversation téléphonique du 7 février dernier (dont vous pourrez lire quelques passages dans la revue suscitée). 81 piges, et en putain de forme.

C’est bon, vous êtes prêt ?
Je ne suis jamais prêt !

Vous êtes entré dans le cinéma par hasard…
Je ne sais pas ce que ça veut dire, le hasard ! Je suis rentré dans l’armée par hasard, j’en suis sorti par hasard, et puis j’ai écrit une chanson par hasard, qui a été un grand succès. Et après, on m’a fait faire des films à un moment où je ne vendais pas beaucoup de disques, ce qui m’a sauvé un peu la vie, c’est tout.

Le métier d’acteur, c’était donc un boulot par défaut ?
Je ne sais pas quoi vous dire… C’étaient de vieux fantasmes, à Claude Moine et moi. On allait au cinéma, on se mettait au premier rang, et on voulait rentrer dans l’écran quoi. Et puis un jour, on y est rentrés dans l’écran, et bon, on a été un peu déçus. On est une génération où le cinéma a été notre seul fantasme, nous les enfants de la Guerre… Quand on allait au cinéma, en première partie, il y avait les actualités et on voyait les camps de concentration, avec les Caterpillar qui emmenaient tous ces pauvres gens dans des trous. On avait 7/8 ans, et rien n’était censuré. On avait vécu dans la merde, l’horreur, donc le cinéma c’était le fantasme absolu, la seule échappatoire. LIRE LA SUITE

Les jeunes avec Bernanos !

Une enquête à lire dans le #25 de Gonzaï.