TOUS LES ARTICLES REVUE

Alain Delon & Alain Delon

« Distinguer dans la filmographie d’Alain Delon ce qui relève du cinéma commercial et ce qui appartient au cinéma d’auteur ne permet pas, dans un premier temps, de comprendre le cas unique d’un acteur dont les caractéristiques procèdent davantage du donné que du construit. Il s’agit plutôt de constater, à la vision de ses films, tous genre confondus, la présence d’un pouvoir unique, d’une force, d’un magnétisme qui transcende le plus banal polar et auxquels s’est ajusté le regard des grands cinéastes. Il n’y a rien dans le jeu de Delon qui s’apparente au paradoxe du comédien, pas plus qu’à l’idée, issue de la Méthode, selon laquelle il faut vivre ses rôles. On pourrait dire, bien davantage, que ce sont ses rôles qui le vivent. Ses films sont d’abord des documentaires sur Delon. (…) LIRE LA SUITE

Je suis Schnock

Peur sur la ville ! Le n°13 de la revue Schnock est disponible depuis un mois maintenant et vous feriez bien de vous abonner tant qu’il est encore temps. Dans ce numéro baptisé « Arrière les Esquimaux! », ‘ça va c’est pas trop chaud ?’, vous apprendrez pas mal de trucs sur l’acteur préféré des Français (de l’ère pré-Kad Merad). LIRE LA SUITE

Les cons n’ont jamais de cancer

Tous les trois mois, il est toujours là, compact et souriant en coin, le dernier numéro de Schnock. Il m’est arrivé de sauter des articles mais pas encore de m’en lasser, et ce malgré le cap des 3 ans. Tu vas faire quoi Beigbeder ? Tu vas appeler les flics ? ‘culé ! Bon, dans ce douzième numéro consacré au mec qui pourrait plus dire aujourd’hui ce qu’il disait à l’époque et qu’on en fait plus des comme ça, oui, Pierre Desproges. C’était inévitable. Et pourquoi on s’en priverait, sérieux ? A l’heure même où LUI affiche son mauvais goût revendiqué sur tous nos kiosques. Nom de Dieu. LIRE LA SUITE

Playboy France

1974-1987 : 15 ans de sommaires en diable
TOUT SUR Jerry Lewis, Dali, Mussolini, les hippies, les patrons, les sorciers, les douaniers, les cocos, la gestapo, le show-biz, les clubs chics, l’Amérique, la C.I.A., les veaux, Miss France, Alain Delon, les punks, les vacances, la drague, la prostitution, les transsexuels, le disco, le tango, les branchés, Balavoine, le divorce, le bureau, l’ordinateur, l’orgasme, Michel Platini, les espions, Eddy Mitchell, Reagan, la hi-fi, les motos, les frigides, la presse, Rita Mitsouko, Stallone, le Liban, Indochine, les aphrodisiaques, Joel Bats, la femme araignée, Bernard Hinault, Sardou, Vergès, les caresses, Don Johnson, les flics, le SIDA… et bien d’autres choses encore.

La pédale du futur

« On était dans les sixties, la bonne période des western. Je portais tout le temps un chapeau de cow-boy, des flingues, et mon père montait à cheval. Il faisait aussi du rodéo. Mais je tiens à préciser que même si j’étais toujours déguisé en cow-boy, dans mes jeux, à la fin, les Indiens gagnaient toujours. J’étais avec eux. Quand je regardais un western, je n’arrêtais pas de dire « Fuck them, fuck them », en supportant les Indiens pour qu’ils se fassent du cow-boy. LIRE LA SUITE

Tour en France !

« Qu’on aille un peu à l’étranger pour faire rentrer un peu d’argent dans les caisses, je comprends. Mais le Tour, c’est la France. Moi depuis que c’est en Amérique du Sud, je ne regarde plus le Dakar! En France, on donne tout à l’extérieur, et une fois qu’on a plus rien on pleure. On délocalise nos usines et maintenant on pleure parce qu’on a plus de boulot. Gardons nos usines en France. Nos courses de vélo, c’est nos usines. C’est du travail. Pour des coureurs, des mécanos, des kinés. Pour des hôteliers qui font fonctionner leur établissement. […] Si on garde pas ça, on va crever. Et puis il y a un autre truc. Au CIO et à l’UCI, la langue, avant, c’était le français. Maintenant, on commence à parler anglais. […] J’estime que quand on est en France, bordel de merde, si dans une mairie on fait la réunion des directeurs sportifs en anglais, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va plus. Je vous rassure tout de suite, je vote pas Front National, hein. On est une terre d’accueil. Je préfère que les étrangers viennent faire une belle course en France plutôt que d’aller en faire une en Chine ! »


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URGENCE (1985)

Un « article » paru dans le #11 de l’indispensable revue Schnock qui vient de fêter ses 3 ans avec Brigitte Bardot, les écrivains de Playboy, la fièvre du catch et tout un tas d’autres choses:

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Lettre à l’artiche

« Un jour, on m’a réveillé à huit heures du matin. Un type m’a annoncé au bout du fil que j’allais tourner deux jours dans un court-métrage de Roger Leenhardt, Le Beatnick et le Minet. Il a ajouté que je toucherais cinq cents francs par jour. Cinq cents balles par jour en 1965! J’ai compris d’un trait ce qu’était l’argent. Ce fut une révélation. Sans doute parce que c’était de l’argent honnête. Avant, quand j’avais besoin de blé, je faisais du trafic avec les Américains à Châteauroux. Whisky, cigarettes, ce n’était pas un problème. A l’occasion, je volais un petit peu, pour me faire plaisir. D’ailleurs, sur un film, s’il m’arrive de repérer une jolie poignée de porte, je ne peux pas résister. C’est une façon de laisser une marque, son empreinte. J’aime aussi beaucoup les cendriers dans les grands hôtels. Cela me rend euphorique ces fric-frac. Parfois, je suis un peu ennuyé, parce qu’il m’arrive de me « servir » chez mes meilleurs amis! Demain soir, je dîne à l’Élysée… LIRE LA SUITE

Presse-Revues

SCHNOCK #10
10 numéros, 3 ans, une compile, c’est la fête. La couv’ illustre la meilleure partie de tennis jamais filmée dans l’histoire du cinéma. Celle de Nous irons tous au paradis, la suite d’Un éléphant ça trompe énormément, le dyptique d’Yves Robert. Un des quelques exemples de suites qui surpassent l’original. Sur le court : Claude Brasseur, Victor Lanoux, Guy Bedos et Jean Rochefort qui interviennent tous dans la revue. Enfin pas Rochefort malheureusement, remplacé par Marthe Villalonga et Annie Duperey, c’est dur pour gagner un set. LIRE LA SUITE

Esoterra : Super Sized Satanic

EsoTerra est un magazine américain qui a sévi durant la majeure partie des années 90 et assurait la collusion entre l’occulte et la pop culture, en pleine ère rave et colorée. A travers 9 numéros, Chad Hensley, entouré d’acolytes triés sur le volet, a réuni des interviews et articles puissants, puisant dans la musique extrême, l’art morbide ou la magie noire. Salué par Adam Parfrey, un livre rétrospectif de 320 pages contenant les meilleures choses parues dans le zine a été publié il y a quelques temps par Creation Books. Sa version française devrait être dispo chez Camion Noir en juin prochain alors que Chad est en train de préparer le le numéro 11 de la revue. Je l’avais interviewé en 2012, il venait alors de se manger un énième cyclone en pleine face, et m’avait répondu en direct de son préfabriqué de la Nouvelle-Orléans, sur une connexion DIY de fortune.

UNE INTERVIEW PARUE DANS LE N° V8N2 DE VICE MAGAZINE.

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