TOUS LES ARTICLES AVEC Cinéma

UGC Illimité 11

OUI

3 Billboards, Martin McDonagh.
Der Hauptmann, Robert Schwenke.
Dogman, Matteo Garrone.
First Reformed, Paul Schrader.
Hereditary, Ari Aster.
Phantom Thread, Paul Thomas Anderson.
Sophia Antipolis, Virgil Vernier.
The House That Jack Built, Lars Von Trier.
Under The Silver Lake, David R. Mitchell.
Utoya, Erik Poppe.
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UGC Illimité 10

——— BIEN ———
1. The Square, Ruben Östlund.
2. Good Time, Benny & Josh Safdie.
3. Faute d’amour, Andreï Zviaguintsev.
4. On l’appelle Jeeg Robot, G. Mainetti.
5. Problemos, Eric Judor.
6. Une vie violente, Thierry de Peretti.
7. Compte tes blessures, Morgan Simon.
8. Kong: Skull Island, Jordan Vogt-Roberts.
9. La Mécanique de l’ombre, T. Kruithof.
10. 12 Jours, Raymond Depardon.
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US Go Home !

« A partir de 1950, cent mille soldats américains ont stationné entre Bordeaux, La Rochelle, Saint-Nazaire, Poitiers, Châteauroux, Chinon, jusqu’à Fontainebleau, Reims, Verdun. Orléans était le centre stratégique chargé de l’approvisionnement et de la gestion en hommes et matériels du SHAPE en Europe. Aux camps de Maison-Fort et de Harbord-Barracks à Olivet, deux hôpitaux de mille lits chacun étaient prêts pour accueillir les blessés d’une troisième guerre mondiale imminente. Au camp La Forêt près de Fleury-les-Aubrais se trouvaient les écoles pour les mille cinq cents kids transportés chaque jour en school bus matin et soir ; ce camp abritait aussi une laverie-blanchisserie et une boulangerie industrielle fabriquant le pain de mie et aux raisins pour les quinze mille Américains de la zone, civils, épouses et enfants compris. Ils avaient leurs terrains de base-ball et de football américain, leurs lieux de culte, leurs cinémas qui passaient des films avant Paris – chaque jour deux séances, un film différent – et leurs bowlings, bibliothèques, agences de voyages, golfs pour officiers. Tout était fait pour qu’ils ne se sentent pas dépaysés dans une ville de soixante mille habitants – un peu complexés par ces « Ricains » modernes, mobiles, organisés et puissants. LIRE LA SUITE

Février du cinéma français

– Greg a fondé une entreprise nommée Alibi.com qui crée tout type d’alibi. Avec Augustin son associé, et Medhi son nouvel employé, il élabore des stratagèmes et mises en scène imparables pour couvrir leurs clients. Mais la rencontre de Flo, une jolie blonde qui déteste les hommes qui mentent, va compliquer la vie de Greg, qui commence par lui cacher la vraie nature de son activité. Lors de la présentation aux parents, Greg comprend que Gérard, le père de Flo, est aussi un de leurs clients…

– Pour leur permettre de mieux se connaître, dix personnes appelées à travailler ensemble se prêtent à un jeu de vérité par des questions-réponses. Petit à petit, chacun réalise que ce jeu leur échappe complètement…
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Le sale mec

« Aimant assez la logique des mots, je vais essayer de m’y cantonner, espérant ne pas me faire trop de nouveaux ennemis. Je suis nanti en ce domaine.

Le cinéma intellectuel n’existe pas, n’a jamais existé, n’existera jamais.

Le cinéma n’est pas un art.

Les gens qui entrent dans une salle de cinéma s’appellent des spectateurs. Le cinéma est donc un spectacle. Un grand film est destiné à plaire à des millions de spectateurs. On ne fait pas de l’art pour autant de gens. Il faudrait, par conséquent, faire des petits films. Or, le but d’un cinéaste est de faire des grands films. Du moins quand il le peut.

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UGC Illimité 9

Le moins pire de l’année :

1. Everybody Wants Some!!, Linklater.
2. The Strangers, Na Hong-jin.
3. Dernier Train Pour Busan, Yeon Sang-ho.
4. The Invitation, Karyn Kusama.
5. Belgica, Felix Van Groeningen.
6. Elle, Paul Verhoeven.
7. Irréprochable, Sébastien Marnier.
8. Green Room, Jeremy Saulnier.
9. Premier Contact, Denis Villeneuve.
10. Mauvaise Graine, Claudio Caligari.
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Jacques Rouffio : Du sucre sur le dos

Après que le Rideau de Fer soit tombé, les rideaux des cinémas ne se sont plus jamais rouverts pour les films de Jacques Rouffio. L’Orchestre Rouge est son dernier long-métrage sorti en salles, il y a 27 ans, dénonciation du nazisme et du bolchevisme adaptée de Gilles Perault et préfigurant la chute de l’empire soviétique. Il ne tournera ensuite que pour la télévision des adaptations de romans, un cycle entamé en 1988 avec L’Argent de Zola, Le Roman de Charles Pathé en 1995 ou plus récemment Maupassant pour la 2. Alors, pourquoi Rouffio ne tournait plus ? Il aura fallu attendre fin 2012 pour qu’un festival de cinéma lui rende enfin hommage, les Feux Croisés dans le Finistère. Il était temps, Rouffio nous a quitté le 8 juillet dernier, après une longue convalescence dans le 13ème arrondissement de Paris. Rouffio n’a pas été qu’un témoin de la carrière de Romy Schneider (il apparaît dans 3 documentaires sur elle) qu’il dirigea dans le dernier film de l’actrice La Passante du Sans-Soucis (adaptation de Joseph Kessel). Quoiqu’en pense la critique et Première, je cite: « Les films qu’il a tournés après 1975 l’ont remis à sa juste place: celle d’un artisan à la main parfois lourde », sa main lourde aurait très bien pu tomber à nouveau sur quelques têtes molles ! Ses quelques films virulents et visionnaires, à l’instar d’un Yves Boisset, raisonnent encore dans le monde d’aujourd’hui. Et plus particulièrement sa triplette des années 70, ère de la comédie cinglante, composée de Sept Morts sur Ordonnance, Violette & François et Le Sucre. LIRE LA SUITE

UGC Illimité 8

Le moins pire de l’année :

1. Youth, Paolo Sorrentino.
2. A Most Violent Year, J.C. Chandor.
3. The Visit, M. Night Shyamalan.
4. Mad Max: Fury Road, George Miller.
5. Réalité, Quentin Dupieux.
6. Valley of Love, Guillaume Nicloux.
7. Straight Outta Compton, F. Gary Gray.
8. La Loi du marché, Stéphane Brizé.
9. Love And Mercy, Bill Pohlad.
10. Il est difficile d’être un Dieu, Alexeï Guerman.
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UGC Illimité 7

Dernier UGC Illimité de l’année, ni masque ni plume mais simplement d’horribles et cruelles notes, car le commentaire culturel a assez duré.

10/10 – ’71, Yann Demange.
9/10 – Interstellar, Christopher Nolan.
8/10 – It Follows, David Robert Mitchell.
7/10 – Enemy, Denis Villeneuve.
7/10 – Night Call, Dan Gilroy.
6/10 – Mange Tes Morts, Jean-Charles Hue.
5/10 – Under The Skin, Jonathan Glazer.
5/10 – Near Death Experience, Gustave Kervern et Benoît Delépine.
4/10 – Le Labyrinthe, Wes Ball.
3/10 – Fils De, HPG.
2/10 – White God, Kornel Mundruczó.
1/10 – American Nightmare 2 : Anarchy, James DeMonaco.
0/10 – Annabelle, John R. Leonetti.
-1/10 – Eden, Mia Hansen-Løve.

Les précédents UGC Illimité :

UGC Illimité 1 (Hiver 2012)
UGC Illimité 2 (Hiver 2013)
UGC Illimité 3 (Printemps 2013)
UGC Illimité 4 (Été 1973)
UGC Illimité 5 (Automne 2013)
UGC Illimité 5 (Printemps 2014)

UGC Illimité 6

Vous les avez tous ratés en salle ? Vous êtes trop pauvres pour la carte UGC Illimité ? Vous vous en branlez ? Les Allocinéphiles sont là pour vous, ils ne font jamais dans la dentelle et visent toujours juste. La preuve.

HER (Spike Jonze)

Jmartine: 2.5 – Moyen
Un scénario complètement tordu…un film bavard même si la voix de Scarlett Johansson a son charme, trop long et au milieu de ces dialogues interminables, des propos prémonitoires..science fiction, simple anticipation (métaphore de nos solitudes devant nos écrans d’ordinateurs, tablettes ou téléphones), utopie ou dystopie, fable amère sur ce qui nous attend prochainement, primauté des relations virtuelles sur le réel y compris en amour…intrigant sinon inquiétant…malgré les belles photos d’intérieurs high tech et les échappées sur Los Angeles, je me suis parfois ennuyé… LIRE LA SUITE