TOUS LES ARTICLES AVEC Cinéma

30 ans d’acteurs-chanteurs (1965-1995)

Le punk de Jean-Pierre Kalfon, le folk de Valérie Lagrange, le glam de Ticky Holgado, le ska d’Etienne Chicot, la new wave d’Anicée Alvina, la synth-pop d’Elisabeth Wiener, la sophistipop de Gabrielle Lazure ou l’electro de Valérie Lemercier, quand le cinéma français se met vraiment à la musique, voilà ce que ça donne.

La fabrication du mainstream

« La campagne commerciale d’un long-métrage hollywoodien est un véritable plan de bataille coordonné sur plusieurs continents. C’est l’étape essentielle de tout film mainstream. Durant les trente dernières années, ces campagnes se sont professionnalisées et leur coût a décuplé (environ 2 millions de dollars pour un film de studio en moyenne en 1975 ; 39 millions en moyenne en 2003, mais fréquemment plus de 100 millions pour les principaux blockbusters). LIRE LA SUITE

L’Art de la Subversion

US (2019)

1. Plus personne ne sait faire de film d’horreur convenable aujourd’hui (exit Ari Aster) donc pourquoi ne pas remettre le couvert après le couronnement de Get Out. Jordan Peele a de l’ambition.

2. En saupoudrant son film d’une vague critique sociale – les gilets jaunes sont des combinaisons rouges – et en évitant l’écueil de la secte, le réalisateur sait qu’il séduira davantage les médias que, disons, le discours d’Escape Game. Le beau-frère de Jordan Peele est le boss de BuzzFeed.

3. Le plus effrayant dans Us est son absence totale de substance (ou son trop-plein d’idées dira-t-on) : des doubles maléfiques sous terre reproduisant les gestes de leurs alter egos à la surface, un verset de la Bible, une fête foraine, une chaîne humaine, des lapins, des ciseaux… Et toujours cette proportion grandissante des films actuels qui hésitent entre explication et libre-interprétation. De toute façon, les spectateurs sont bêtes et iront chercher leur réponse sur Internet. Jordan Peele est un snob. LIRE LA SUITE

Février du cinéma français

– Marion et Ben, trentenaires, font connaissance sur Tinder. C’est à peu près tout ce qu’ils ont en commun ; mais les contraires s’attirent, et ils décident au petit matin de leur rencontre de partir ensemble en vacances malgré l’avis de leur entourage. Ils partiront finalement… en Bulgarie, à mi-chemin de leurs destinations rêvées : Beyrouth pour Marion, Biarritz pour Ben.

– Alain dirige une célèbre maison d’édition, où son ami Léonard, écrivain bohème publie ses romans. La femme d’Alain, Séléna, est la star d’une série télé populaire et Valérie, compagne de Leonard, assiste vaillamment un homme politique. Les relations entre les deux couples vont se compliquer.

– La vie de Wanda va à vau-l’eau depuis qu’elle a une phlébite. Cette mannequin jambes se retrouve au chômage technique. En vacances à la montagne, elle ne peut pas skier. Son mari ne la comprend plus. Ses enfants non plus. Mais son vrai problème porte un nom : le syndrome du moniteur de ski. LIRE LA SUITE

UGC Illimité 11

OUI

3 Billboards, Martin McDonagh.
Der Hauptmann, Robert Schwenke.
Dogman, Matteo Garrone.
First Reformed, Paul Schrader.
Hereditary, Ari Aster.
Phantom Thread, Paul Thomas Anderson.
Sophia Antipolis, Virgil Vernier.
The House That Jack Built, Lars Von Trier.
Under The Silver Lake, David R. Mitchell.
Utoya, Erik Poppe.
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UGC Illimité 10

——— BIEN ———
1. The Square, Ruben Östlund.
2. Good Time, Benny & Josh Safdie.
3. Faute d’amour, Andreï Zviaguintsev.
4. On l’appelle Jeeg Robot, G. Mainetti.
5. Problemos, Eric Judor.
6. Une vie violente, Thierry de Peretti.
7. Compte tes blessures, Morgan Simon.
8. Kong: Skull Island, Jordan Vogt-Roberts.
9. La Mécanique de l’ombre, T. Kruithof.
10. 12 Jours, Raymond Depardon.
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US Go Home !

« A partir de 1950, cent mille soldats américains ont stationné entre Bordeaux, La Rochelle, Saint-Nazaire, Poitiers, Châteauroux, Chinon, jusqu’à Fontainebleau, Reims, Verdun. Orléans était le centre stratégique chargé de l’approvisionnement et de la gestion en hommes et matériels du SHAPE en Europe. Aux camps de Maison-Fort et de Harbord-Barracks à Olivet, deux hôpitaux de mille lits chacun étaient prêts pour accueillir les blessés d’une troisième guerre mondiale imminente. Au camp La Forêt près de Fleury-les-Aubrais se trouvaient les écoles pour les mille cinq cents kids transportés chaque jour en school bus matin et soir ; ce camp abritait aussi une laverie-blanchisserie et une boulangerie industrielle fabriquant le pain de mie et aux raisins pour les quinze mille Américains de la zone, civils, épouses et enfants compris. Ils avaient leurs terrains de base-ball et de football américain, leurs lieux de culte, leurs cinémas qui passaient des films avant Paris – chaque jour deux séances, un film différent – et leurs bowlings, bibliothèques, agences de voyages, golfs pour officiers. Tout était fait pour qu’ils ne se sentent pas dépaysés dans une ville de soixante mille habitants – un peu complexés par ces « Ricains » modernes, mobiles, organisés et puissants. LIRE LA SUITE

Février du cinéma français

– Greg a fondé une entreprise nommée Alibi.com qui crée tout type d’alibi. Avec Augustin son associé, et Medhi son nouvel employé, il élabore des stratagèmes et mises en scène imparables pour couvrir leurs clients. Mais la rencontre de Flo, une jolie blonde qui déteste les hommes qui mentent, va compliquer la vie de Greg, qui commence par lui cacher la vraie nature de son activité. Lors de la présentation aux parents, Greg comprend que Gérard, le père de Flo, est aussi un de leurs clients…

– Pour leur permettre de mieux se connaître, dix personnes appelées à travailler ensemble se prêtent à un jeu de vérité par des questions-réponses. Petit à petit, chacun réalise que ce jeu leur échappe complètement…
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Le sale mec

« Aimant assez la logique des mots, je vais essayer de m’y cantonner, espérant ne pas me faire trop de nouveaux ennemis. Je suis nanti en ce domaine.

Le cinéma intellectuel n’existe pas, n’a jamais existé, n’existera jamais.

Le cinéma n’est pas un art.

Les gens qui entrent dans une salle de cinéma s’appellent des spectateurs. Le cinéma est donc un spectacle. Un grand film est destiné à plaire à des millions de spectateurs. On ne fait pas de l’art pour autant de gens. Il faudrait, par conséquent, faire des petits films. Or, le but d’un cinéaste est de faire des grands films. Du moins quand il le peut.

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