TOUS LES ARTICLES FILMS NOUVEAUX

50 films OK de la décennie

’71 (2014, Yann Demange)
A Most Violent Year (2015, J.C. Chandor)
A.C.A.B. (2012, Stefano Sollima)
Bacurau (2019, Kleber Mendonça Filho)
Bullhead (2011, Michaël R. Roskam)
Dallas Buyers Club (2014, J.M. Vallée)
Der Hauptmann (2018, Robert Schwenke)
Dragged Across Concrete (S. Craig Zahler)
Everybody Wants Some (Richard Linklater)
First Reformed (2018, Paul Shrader)

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Télé 70 jours

Un été de divertissement.

Apocalypse Now Redux (Coppola) Complet
Vietnam (Ken Burns & Lynn Novick) 9/10
Chernobyl (Craig Mazin) 8/10
Sticks & Stones (Dave Chapelle) 8/10
Once Upon a Time in Hollywood – 7.5/10
The Golden Glove (Fatih Akin) 7/10
Godfathers of Hardcore (I.McFarland) 7/10
Lost in Traplanta (Mathieu Rochet) 7/10
Diego Maradona (Asif Kapadia) 7/10
Ray & Liz (Richard Billingham) 6.5/10
Euphoria (Sam Levinson) 6.5/10
Midsommar (Ari Aster) 6/10
Le Daim (Quentin Dupieux) 6/10
Mid90s (Jonah Hill) 5/10
Thalasso (Guillaume Nicloux) 4/10
The Gangster, The Cop, The Devil – 3/10
Too Old to Die Young (Refn) 1/10
Black Mirror 5 – 0.9/10
Stranger Things 3 – 0.8/10
Crawl (Alexandre Aja) 0.7/10
Child’s Play (Lars Klevberg) 0.6/10
It, Chapter 2 (Andy Muschietti) 0.5/10

13 films étranges

C’est la 25ème édition de l’Étrange Festival, elle se déroule du 4 au 15 septembre 2019 au Forum des Images (Paris), et voici une sélection de 13 films qui y seront diffusés, sans avis IMDB, parfois sans trailer, pour l’amour du risque et surtout pour la haine d’UGC. LIRE LA SUITE

BLACK MASS (2015)

Dix ans après The Departed de Scorsese, 25 ans après State of Grace, Strictly Criminal redore le blason de l’Irishploitation en nous contant l’histoire du « plus grand gangster américain » (tué en prison l’année dernière après des années de cavale), James ‘Whitey’ Bulger, joué ici par un Johnny Depp plus chauve et grimaçant que jamais. Avalanche de tronches, association de flics malfaiteurs, coups bas/coups de pressions, et beaucoup, beaucoup de voitures, longues, larges et lardées de balles. LIRE LA SUITE

US (2019)

1. Plus personne ne sait faire de film d’horreur convenable aujourd’hui (exit Ari Aster) donc pourquoi ne pas remettre le couvert après le couronnement de Get Out. Jordan Peele a de l’ambition.

2. En saupoudrant son film d’une vague critique sociale – les gilets jaunes sont des combinaisons rouges – et en évitant l’écueil de la secte, le réalisateur sait qu’il séduira davantage les médias que, disons, le discours d’Escape Game. Le beau-frère de Jordan Peele est le boss de BuzzFeed.

3. Le plus effrayant dans Us est son absence totale de substance (ou son trop-plein d’idées dira-t-on) : des doubles maléfiques sous terre reproduisant les gestes de leurs alter egos à la surface, un verset de la Bible, une fête foraine, une chaîne humaine, des lapins, des ciseaux… Et toujours cette proportion grandissante des films actuels qui hésitent entre explication et libre-interprétation. De toute façon, les spectateurs sont bêtes et iront chercher leur réponse sur Internet. Jordan Peele est un snob. LIRE LA SUITE

La Chute de l’empire américain

Février du cinéma français

– Marion et Ben, trentenaires, font connaissance sur Tinder. C’est à peu près tout ce qu’ils ont en commun ; mais les contraires s’attirent, et ils décident au petit matin de leur rencontre de partir ensemble en vacances malgré l’avis de leur entourage. Ils partiront finalement… en Bulgarie, à mi-chemin de leurs destinations rêvées : Beyrouth pour Marion, Biarritz pour Ben.

– Alain dirige une célèbre maison d’édition, où son ami Léonard, écrivain bohème publie ses romans. La femme d’Alain, Séléna, est la star d’une série télé populaire et Valérie, compagne de Leonard, assiste vaillamment un homme politique. Les relations entre les deux couples vont se compliquer.

– La vie de Wanda va à vau-l’eau depuis qu’elle a une phlébite. Cette mannequin jambes se retrouve au chômage technique. En vacances à la montagne, elle ne peut pas skier. Son mari ne la comprend plus. Ses enfants non plus. Mais son vrai problème porte un nom : le syndrome du moniteur de ski. LIRE LA SUITE

UGC Illimité 11

OUI

3 Billboards, Martin McDonagh.
Der Hauptmann, Robert Schwenke.
Dogman, Matteo Garrone.
First Reformed, Paul Schrader.
Hereditary, Ari Aster.
Phantom Thread, Paul Thomas Anderson.
Sophia Antipolis, Virgil Vernier.
The House That Jack Built, Lars Von Trier.
Under The Silver Lake, David R. Mitchell.
Utoya, Erik Poppe.
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DOGMAN (2018)

Marcello, toiletteur pour chiens dans la région de Naples (Caserte pour les puristes et les touristes), mène une vie de ptit pépère malgré un cadre de vie franchement morose, entre les pâtes bolo avec ses potes commerçants et les meilleurs amis de l’homme qu’il caresse dans le sens du poil. Divorcé et père d’une petite fille, il n’arrive pas vraiment à joindre les deux bouts. Pour nourrir leur passion commune, la plongée sous-marine, il s’occupe donc des narines du voisinage. Seulement quand Simoncino vient prendre sa dose quasi-journalière de cocaïne, il ne paye jamais, ou alors en muscles. La situation s’envenime et la brute épaisse en demande toujours plus jusqu’à braquer l’acheteur d’or voisin de Marcello. Virage tragique. Ne voulant pas dénoncer le truand qu’il croit son ami, Marcello, 40 kilos tout mouillé, purgera une peine d’un an à sa place. Matteo Garrone a la délicatesse de filmer à peine le séjour derrière les barreaux, comme quoi le réalisateur de Gomorra sait déjouer les clichés. LIRE LA SUITE

LA NUIT A DÉVORÉ LE MONDE (2018)

FRANCE2016. Tout commence dans une fête d’appartement haussmanien comme on en voit fréquemment dans le cinéma français. Des mecs mal rasés s’échauffent, des filles dansent, vomissent, la fête bat son plein, il y a au moins 100 personnes dans cet appart putain, et puis un ex passe plomber l’ambiance pour récupérer ses affaires. Cet ex, c’est Anders Danielsen Lie, le rabat-joie de Oslo 31 août. Le Norvégien est toujours en cure de désintoxication de quelque chose, ici, c’est de Sigrid Bouaziz. Venu pour récupérer un carton de cassettes (ben tiens), il s’enferme dans un bureau à l’écart de la foule pour respirer, un brun agoraphobe notre Drieu 3.0. Puis s’endort. Lorsqu’il se réveille, stupeur, Emmanuel Macron est président de Franconie et la population entière de Paris est réduite en une horde de zombies-chômeurs qui se battent pour récupérer leurs droits. La fête de la veille n’est plus qu’un bain de sang et l’immeuble entier a été vidé, enfin presque. Le nouveau Vélib et l’avenir des voies-sur-berge ont eu raison de la ville, devenue invivable. Comme tout bon film apocalyptique, la survie s’organise méticuleusement, et on y prend volontiers part. Qui n’a jamais rêvé de pénétrer dans tous ces 120m2 de la Rive Gauche ? Là, en plus d’y pénétrer, Sam les pille et prend tout ce qui peut lui servir. Lorsqu’il atterrit dans cette chambre d’ado, la nostalgie le fait dérailler. Il branche le walkman et un morceau d’Heb Frueman (Oui, Heb Frueman !) lui explose les tympans. Un peu plus tard, ce sera le groupe G.L.O.S.S. qu’il rejouera à la batterie dans la chambre graffée des mots « Punk spirit », « Revolution » ou encore « Thrashit ». Ça va, c’est une image plutôt honnête de la rébellion dans le 6ème arrondissement. Sam a besoin de se détendre mais la double pédale attire les zombies donc il est obligé d’arrêter et de dépenser son énergie à travers des footings inter-appartements, ce n’est pas la place qui manque. Même après l’apocalypse, Paris reste Paris. LIRE LA SUITE