TOUS LES ARTICLES REVUE

« Les hommages c’est vraiment de la merde »

La revue de l’anti-actu revient à point nommé en ces temps troubles pour nous remettre dans le droit chemin, celui tout en zig-zag, en compagnie du Top des meilleurs sketchs français les plus drôles du monde, du Professeur Choron et de son pote François Cavanna (qui ont eu la bonne idée d’être morts avant 2015), de la saga Apéricube, des Nazis du cinéma français, des Schtroumpfs, d’Evariste, de Jean-Edern Hallier ou encore de l’oublié Alec Mansion. UNE EXPÉDITION GRATUITE !

Etait-ce vraiment nécessaire de tout foutre en l’air ?

« J’avais des copains là-bas, mais je n’étais pas d’accord avec eux, je trouvais ça disproportionné. J’ai trouvé 68 un peu opérette, bien que ça ait cogné fort. Mais était-ce vraiment nécessaire de cogner comme ça ? De tout foutre en l’air ? On était bien, on était dans dans une époque où la vie était plus facile. Je comprendrais qu’on se bastonne aujourd’hui, mais en 68 ? Je n’étais pas dans la rue, je n’ai envoyé de pavés sur personne, je n’ai pris aucun coup de matraque. J’avais siphonné de l’essence dans une voiture à Neuilly et j’étais parti à la campagne, au soleil. Je m’étais dit: « Je me tire de là. » C’est pas méchant ce que je dis, mais cette révolution n’en était pas une, elle était un peu incompréhensible pour moi. » LIRE LA SUITE

La phase dépressive de la culture

« Un tel mécanisme de légitimation culturelle, répété jusqu’à la parodie depuis années 1950, ne rend désormais plus problématique la question de la nature « artistique » du cinéma. Car il y a eu, dans la société, d’irrésistibles mouvements de fond qui ont radicalement transformé le statut de la culture et déplacé, déterritorialisé, cette idée d’une valorisation artistique du cinéma. Depuis près de 40 ans, ce que l’on désigne comme la « grande culture » ou culture classique est entrée dans une phase dépressive. La montée hégémonique (au sens gramscien) d’une génération et d’une classe sociale particulière (la petite bourgeoisie) a créé les conditions idéologiques d’une critique du savoir qui a eu comme conséquence une désacralisation de la culture noble, idéologie reprise depuis deux décennies, à leur compte, par les industries culturelles elles-mêmes, sans doute parce qu’elle est le plus efficace instrument de leur domination. LIRE LA SUITE

Alain Delon & Alain Delon

« Distinguer dans la filmographie d’Alain Delon ce qui relève du cinéma commercial et ce qui appartient au cinéma d’auteur ne permet pas, dans un premier temps, de comprendre le cas unique d’un acteur dont les caractéristiques procèdent davantage du donné que du construit. Il s’agit plutôt de constater, à la vision de ses films, tous genre confondus, la présence d’un pouvoir unique, d’une force, d’un magnétisme qui transcende le plus banal polar et auxquels s’est ajusté le regard des grands cinéastes. Il n’y a rien dans le jeu de Delon qui s’apparente au paradoxe du comédien, pas plus qu’à l’idée, issue de la Méthode, selon laquelle il faut vivre ses rôles. On pourrait dire, bien davantage, que ce sont ses rôles qui le vivent. Ses films sont d’abord des documentaires sur Delon. (…) LIRE LA SUITE

Je suis Schnock

Peur sur la ville ! Le n°13 de la revue Schnock est disponible depuis un mois maintenant et vous feriez bien de vous abonner tant qu’il est encore temps. Dans ce numéro baptisé « Arrière les Esquimaux! », ‘ça va c’est pas trop chaud ?’, vous apprendrez pas mal de trucs sur l’acteur préféré des Français (de l’ère pré-Kad Merad). LIRE LA SUITE

Les cons n’ont jamais de cancer

Tous les trois mois, il est toujours là, compact et souriant en coin, le dernier numéro de Schnock. Il m’est arrivé de sauter des articles mais pas encore de m’en lasser, et ce malgré le cap des 3 ans. Tu vas faire quoi Beigbeder ? Tu vas appeler les flics ? ‘culé ! Bon, dans ce douzième numéro consacré au mec qui pourrait plus dire aujourd’hui ce qu’il disait à l’époque et qu’on en fait plus des comme ça, oui, Pierre Desproges. C’était inévitable. Et pourquoi on s’en priverait, sérieux ? A l’heure même où LUI affiche son mauvais goût revendiqué sur tous nos kiosques. Nom de Dieu. LIRE LA SUITE

Playboy France

1974-1987 : 15 ans de sommaires en diable
TOUT SUR Jerry Lewis, Dali, Mussolini, les hippies, les patrons, les sorciers, les douaniers, les cocos, la gestapo, le show-biz, les clubs chics, l’Amérique, la C.I.A., les veaux, Miss France, Alain Delon, les punks, les vacances, la drague, la prostitution, les transsexuels, le disco, le tango, les branchés, Balavoine, le divorce, le bureau, l’ordinateur, l’orgasme, Michel Platini, les espions, Eddy Mitchell, Reagan, la hi-fi, les motos, les frigides, la presse, Rita Mitsouko, Stallone, le Liban, Indochine, les aphrodisiaques, Joel Bats, la femme araignée, Bernard Hinault, Sardou, Vergès, les caresses, Don Johnson, les flics, le SIDA… et bien d’autres choses encore.

La pédale du futur

« On était dans les sixties, la bonne période des western. Je portais tout le temps un chapeau de cow-boy, des flingues, et mon père montait à cheval. Il faisait aussi du rodéo. Mais je tiens à préciser que même si j’étais toujours déguisé en cow-boy, dans mes jeux, à la fin, les Indiens gagnaient toujours. J’étais avec eux. Quand je regardais un western, je n’arrêtais pas de dire « Fuck them, fuck them », en supportant les Indiens pour qu’ils se fassent du cow-boy. LIRE LA SUITE

Tour en France !

« Qu’on aille un peu à l’étranger pour faire rentrer un peu d’argent dans les caisses, je comprends. Mais le Tour, c’est la France. Moi depuis que c’est en Amérique du Sud, je ne regarde plus le Dakar! En France, on donne tout à l’extérieur, et une fois qu’on a plus rien on pleure. On délocalise nos usines et maintenant on pleure parce qu’on a plus de boulot. Gardons nos usines en France. Nos courses de vélo, c’est nos usines. C’est du travail. Pour des coureurs, des mécanos, des kinés. Pour des hôteliers qui font fonctionner leur établissement. […] Si on garde pas ça, on va crever. Et puis il y a un autre truc. Au CIO et à l’UCI, la langue, avant, c’était le français. Maintenant, on commence à parler anglais. […] J’estime que quand on est en France, bordel de merde, si dans une mairie on fait la réunion des directeurs sportifs en anglais, c’est qu’il y a quelque chose qui ne va plus. Je vous rassure tout de suite, je vote pas Front National, hein. On est une terre d’accueil. Je préfère que les étrangers viennent faire une belle course en France plutôt que d’aller en faire une en Chine ! »


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URGENCE (1985)

Un « article » paru dans le #11 de l’indispensable revue Schnock qui vient de fêter ses 3 ans avec Brigitte Bardot, les écrivains de Playboy, la fièvre du catch et tout un tas d’autres choses:

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