TOUS LES ARTICLES FILMS 80’s

LES FAUVES (1983)

Attention, produit dangereux. LES FAUVES de Jean-Louis Daniel (auteur des introuvables LA BOURGEOISE ET LE LOUBARD (1977) et MÊME LES MÔMES ONT DU VAGUE À L’ÂME (1980) et bien plus tard des séries Commissaire Moulin et même du fameux Extrême Limite) est un film à ne pas mettre entre toutes les mains. Amateurs de sensations fortes uniquement. « La Veillance » (haha) est une société privée de gardiennage nocturne qui patrouille dans tout Paris (police-milice!). Daniel Auteuil aka Berg, ancien cascadeur retiré pour cause de drame en fait partie. Ce mec est complètement dingue. Philippe Léotard, pété comme jamais avec sa flûte, rejoint aussi les rangs de ces losers de nuit. Il est complètement dingue aussi, et veut venger sa sœur/meuf (oui il y a de la sulfure et de l’inceste) tuée accidentellement par Berg lors d’une cascade enflammée. Mais ça Berg ne le sait pas. LIRE LA SUITE

KALT WIE EIS (1981)

Il a 18 ans et s’appelle David Balko, mais tout le monde l’appelle Dave. Il est en prison parce qu’il a volé des motocyclettes. Tel un caillou au fond d’un baquet d’eau glacée, Dave n’espère plus la liberté – de sa bande, personne ne vient le voir et sa petite amie, Corinna, semble l’avoir abandonné. Les fusibles de son cerveau sont en train de griller. Il décide alors de s’évader. Mais son escapade coûtera la vie d’un homme, Dave vivra désormais un cauchemar permanent. C’est l’histoire d’une quête désespérée du bonheur qui dégénère en destruction nihiliste.

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MCVICAR (1980)

Après Tommy et Lisztomania de Ken Russell (le deuxième mec le plus cool d’Angleterre après Michael Winner), après Quadrophenia et le documentaire The Kids are Alright, The Who films present: l’oublié McVicar de Tom Clegg. Oublié car ce n’est pas vraiment un film musical et ce n’est pas vraiment The Who non plus, mais seulement Roger Daltrey parti dans un délire hard glam. Gueule de teigneux, molleton gris, adidas TRX – Daltrey a le parfait look de l’emploi LIRE LA SUITE

ASPHALTE (1981)

Carole Laure qui se fait asperger par le jet d’un pompiste, Jean-Pierre Marielle dans un de ses ultimes rôles beauf de France, Jean Yanne en bourgeois pauvre sauvé des eaux, Christian Morin (sans clarinette) animateur à Europe 1, Étienne Chicot en mélancolique récupérateur d’épaves, Christophe Lambert en médecin (lol) et Bourseiller en garagiste, des crashs de voitures filmés au ralenti, des stations services sales, des mecs en manque, des morts en branque… LIRE LA SUITE

Dewaere contre le Disco

THE OCCULT EXPERIENCE (1985)

Mad Man

Mad Movies, Movies 2000, Impact, Ze Craignos Monsters, Metaluna Production, L’Affiche version Ghana… Toutes ces choses qui ont marqué cinématographiquement le pays proviennent de l’esprit de l’homme qu’on nomme Jean-Pierre Putters. 57 ans, toutes ses dents, Monsieur Mad revient à travers le gros livre « Mad… ma vie » (on reconnaît toujours cette fine frontière entre le génie du jeu de mot et la gaudriole gênante) sur sa vie placée sous le signe du fantastique. LIRE LA SUITE

PARENTS (1989)

Premier film réalisé par l’acteur à la tête ronde Bob Balaban, qui n’en fera que 3 autres, bien moins géniaux que celui-ci. Randy Quaid et Mary Beth Hurt sont des parents modèles selon le standard des années 50. Belle maison en pleine Suburbia, grosse voiture, tout le confort, mais un petit garçon dérangé qui fait des cauchemars de sang, de viande, en noir et blanc et en couleur. LIRE LA SUITE

Jean-Pierre Mocky: Machine à films

Il vient de sortir son XX film nommé « Le Mentor », il a encore quatre longs métrages dans ses tiroirs qu’il ne montre pas parce que ça le fait marrer, il reste prolifique dans une époque où la quantité a terrassé la qualité, il boit du lait de jument et peut tenir encore 50 ans «si son pancréas ne le lâche pas», et accessoirement, Mocky porte à merveille le nom d’une machine increvable destinée à percer les tranchées comme la bien-pensance… LIRE LA SUITE

LA CITTA DELLE DONNE (1980)

Quand Fellini filme le féminisme ça donne ce foutu film ! Pour une fois sans clown ni cirque (bon, un peu sur la fin). Le propos abordé avec ironie et un humour le plus total est personnifié par Marcello Mastroianni, macho à l’italienne qui, trop à l’écoute de son sexe, saute du train pour suivre une bella donna dans la nature. Il en risquera sa peau. Le pendard, dans sa folle odyssée, va rencontrer une jardinière très lubrique, le camp d’entraînement des premières femen, le Super-Homme, un vagin avaleur de perles, un musée des hommeurs, le plus grand lit du monde, le plus gros cul du monde, et des dizaines, des centaines, que dis-je, des milliers de femmes, militantes ou stimulantes, dans un surréalisme qui vire au fantasme ! Mais, tout ça n’était qu’un rêve ? LIRE LA SUITE