TOUS LES ARTICLES INTERVIEWS

Anthony Pappalardo: Is there life after edge break?

Anthony Pappalardo a fait énormément de trucs dans sa vie. Il a commencé par s’intéresser au skate (ne pas le confondre avec le skater pro du même nom) et au hardcore/punk dans le Boston de la fin des années 80. D’un point de vue psycho-géographique, un parcours presque typique pour un ado américain. Des années 90 à 2000, il a joué de la guitare dans une dizaine de groupes punk, hardcore, emo, post-punk, shoegaze et power pop qui n’ont jamais réellement décollé. Les deux plus importants: Ten Yard Fight et In My Eyes. Depuis, Anthony est devenu journaliste, a sorti le meilleur livre jamais écrit sur le hardcore (Radio Silence) et le meilleur livre jamais écrit sur l’adolescence (Live… Suburbia!). Et en prépare un troisième. Lisez son interview fleuve en français sur NOISEY ou la version originale ci-dessous. LIRE LA SUITE

This is Belgium

« Une émission de radio (Liaisons Dangereuses), deux clubs, (l’Ancienne Belgique et le Bocaccio), trois labels (R&S, Target, USA Import) et un gros smiley jaune: pas besoin de plus pour lancer un mouvement. Influencée par l’acid house, l’EBM et la cold-wave européenne, la New Beat est la seule musique 100% belge à avoir traversé les océans. La légende veut que tout soit parti d’un DJ qui, en passant un disque de A Split Second à la mauvaise vitesse dans un club fin 86, a déclenché malgré lui cette réponse dark à l’italo disco, faite de basses nucléaires et de beats agressifs. De 1987 à 1989, le courant musical le plus éphémère de l’histoire va envahir les super-clubs du Benelux, les cours de récré, les magazines, la mode, et plus tard la télé et les radios, avant de sombrer dans la caricature et d’engendrer toute la dance que l’on connaîtra dans les années 90. Blague belge ? Pas vraiment. »

Lisez l’interview de Jozef Devillé sur Noisey, le réalisateur de The Sound of Belgium, un documentaire ultime sur le sujet qui devrait enfin rendre chaque belge fier de son pays !

Pour mettre des morceaux sur les mots, il m’a envoyé une sélection de 8 pistes commentées.
Bienvenue dans le beat fabriqué en Belgique.
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Le Monde du Mondo

Haï par les uns, détesté par les autres, le Mondo a fêté sa cinquantième année. Le chocumentaire, discret depuis les années 80, s’apprête à pousser un dernier râle. Jeptha, un réalisateur italien, veut mettre son poing final à l’histoire avec un film évidemment intitulé «Made in Italy».

Mondo: Genre de cinéma d’exploitation caractérisé par une approche pseudo-documentaire très crue, dont le montage et le choix des images mettent en avant un aspect racoleur ou choquant du thème (en privilégiant par exemple l’exotisme, le sexe et la violence).

Cette introduction au genre est parue dans le #116 de Trois Couleurs.

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EUROCRIME!

« Le poliziotteschi parfait pour moi – que ce soit un film policier ou un film de gangsters – suit le schéma du «seul contre tous». Soit c’est un flic coincé entre les loubards de sa rue et la bureaucratie symbolisée par ses supérieurs, soit un gangster trahi qui doit échapper à la fois à la loi et au syndicat qui veut sa peau. Ces personnages finissent par ressembler trait pour trait au héros solitaire et flingueur du Western Spaghetti, mais ils sont manœuvrés différemment dans les films Eurocriminels. L’Empire du Crime (La mala ordina) ou Street Law (Il cittadino si ribella) sont de grands exemples de films «seul contre tous». LIRE LA SUITE

THIS AIN’T CALIFORNIA (2012)

Voilà maintenant un an que le film de Martin Persiel est sorti (uniquement en Allemagne), et des mois que j’attendais un retour aux questions envoyées. Elles ne sont jamais revenues, comme ceux qui osaient franchir le Rideau de Fer de nuit. Le film-documentaire sur les skateurs d’ex RDA n’en est en fait pas un. Il aurait pu symboliser la rencontre de « Dogtown & Z Boys » avec « Good Bye Lenin! », mais non. LIRE LA SUITE

Léo Kouper: Affichiste

Son nom se prononce comme celui de Gary mais jamais il n’a été sous les feux de la rampe. Leo Koupferberg, d’origine russe, a raccourci son nom en Kouper quand il fallut trouver un blase, plus commode pour travailler à l’époque. En plus de 60 ans de métier, le petit homme aux cheveux blancs a tout connu sur sa discipline, Hervé Morvan, les studios de cinéma, les pubs pour les petits pois, les affichettes de province, Charlot, Mocky, la nouvelle vague, l’érotisme français, et bien d’autres secrets de polichinelle. Pas de retraite tant qu’il conserve ce qui lui est essentiel: l’œil, la main, la tête. Voici en quelques thèmes et affiches une « histoire orale » de sa carrière. LIRE LA SUITE

Jean-Pierre Mocky: Machine à films

Il vient de sortir son XX film nommé « Le Mentor », il a encore quatre longs métrages dans ses tiroirs qu’il ne montre pas parce que ça le fait marrer, il reste prolifique dans une époque où la quantité a terrassé la qualité, il boit du lait de jument et peut tenir encore 50 ans «si son pancréas ne le lâche pas», et accessoirement, Mocky porte à merveille le nom d’une machine increvable destinée à percer les tranchées comme la bien-pensance… LIRE LA SUITE

Lewis Dimmick: NYHC poet !

Il y a deux ans, le label Wardance Records rééditait officiellement pour la première fois la compilation New Breed, sortie sur cassette en 1989. Cette tape demeure la manifestation ultime du son hardcore new-yorkais, à l’image des deux autres disques-repères de cette scène : NYC Hardcore – The Way It Is et NYHC – Where the Wild Things Are?. Parmi tous ces groupes, dont certains sont morts dans l’œuf, il y avait Our Gang, des mecs qui voulaient jouer plus vite que les autres, «straight ahead» comme avant. LIRE LA SUITE

Occuper Cannes

Célèbre pour ses frasques guignolesques, ses phrases piquantes et sa bonhommie à toute épreuve, Lloyd Kaufman est aujourd’hui à la tête d’une des plus anciennes boîtes de production cinématographique indépendante, TROMA. Il sera comme tous les ans sur la côte d’Azur en mai, pour mener cette fois un projet radical : Occupy Cannes. LIRE LA SUITE

LAIBACH: Nous préférons penser que parler

(photo: melchior ft)

«Laibach ne fait que des interviews par écrit», c’est ce que leur manager de MUTE records me répond quand je lui demande si une rencontre avec le groupe est envisageable à l’occasion du concert à La Machine, Paris, date unique en France, le 8 avril 2012. Le groupe slovène est chasse gardée. Peut-être la clé de sa longévité, eux tournent et sont toujours chez MUTE, contrairement à la Mano Negra qui faisait leur procès lors d’un mémorable coup de gueule chez Dechavanne dans les 80’s. LIRE LA SUITE