TOUS LES ARTICLES ART

L’œil humble et désespéré du renne

« Les autres officiers, les camarades de Frédéric, sont jeunes aussi : vingt, vingt-cinq, trente ans. Mais tous portent sur leur figure jaune et ridée des signes de vieillesse, de décomposition, de mort. Tous ont l’œil humble et désespéré du renne. Ce sont des bêtes, pensé-je; ce sont des bêtes sauvages, pensé-je avec horreur. LIRE LA SUITE

Maudit !

« Aujourd’hui, la liberté sexuelle de la majorité est en réalité une convention, une obligation, un devoir social, une anxiété sociale, une caractéristique inévitable de la qualité de vie du consommateur. Bref, la fausse libération du bien-être a créé une situation tout aussi folle et peut-être davantage que celle du temps de la pauvreté. LIRE LA SUITE

THE OCCULT EXPERIENCE (1985)

Mad Man

Mad Movies, Movies 2000, Impact, Ze Craignos Monsters, Metaluna Production, L’Affiche version Ghana… Toutes ces choses qui ont marqué cinématographiquement le pays proviennent de l’esprit de l’homme qu’on nomme Jean-Pierre Putters. 57 ans, toutes ses dents, Monsieur Mad revient à travers le gros livre « Mad… ma vie » (on reconnaît toujours cette fine frontière entre le génie du jeu de mot et la gaudriole gênante) sur sa vie placée sous le signe du fantastique. LIRE LA SUITE

Anar-Schnock


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Culture et Pistolet

« La Démocratie-chrétienne ne pouvait que nourrir un profond et incurable mépris pour la culture: pour la petite-bourgeoisie (même dans ses aberrations « rouges »), la culture est toujours « sous-culture ». Le primat est à l’action. Qui pense est coupable. LIRE LA SUITE

Léo Kouper: Affichiste

Son nom se prononce comme celui de Gary mais jamais il n’a été sous les feux de la rampe. Leo Koupferberg, d’origine russe, a raccourci son nom en Kouper quand il fallut trouver un blase, plus commode pour travailler à l’époque. En plus de 60 ans de métier, le petit homme aux cheveux blancs a tout connu sur sa discipline, Hervé Morvan, les studios de cinéma, les pubs pour les petits pois, les affichettes de province, Charlot, Mocky, la nouvelle vague, l’érotisme français, et bien d’autres secrets de polichinelle. Pas de retraite tant qu’il conserve ce qui lui est essentiel: l’œil, la main, la tête. Voici en quelques thèmes et affiches une « histoire orale » de sa carrière. LIRE LA SUITE

PARIS n’existe pas.

« Ce grand Paris, capitale du monde, auprès duquel Athènes, Rome, Memphis, Babylone, n’étaient que des bourgades provinciales, ce Paris qui a fait et défait l’univers plusieurs fois, comme on fait et défait une couche; ce Paris rêve de tout homme venant en ce monde, et de tout homme arrivé aux dernières limites du pèlerinage vers la tombe; ambition de tout poète, de tout artiste, de tout conquérant: pôle nord et sud à la fois de la civilisation; ce Paris qu’il faut habiter pour être quelque chose sur cette terre, LIRE LA SUITE

LA CITTA DELLE DONNE (1980)

Quand Fellini filme le féminisme ça donne ce foutu film ! Pour une fois sans clown ni cirque (bon, un peu sur la fin). Le propos abordé avec ironie et un humour le plus total est personnifié par Marcello Mastroianni, macho à l’italienne qui, trop à l’écoute de son sexe, saute du train pour suivre une bella donna dans la nature. Il en risquera sa peau. Le pendard, dans sa folle odyssée, va rencontrer une jardinière très lubrique, le camp d’entraînement des premières femen, le Super-Homme, un vagin avaleur de perles, un musée des hommeurs, le plus grand lit du monde, le plus gros cul du monde, et des dizaines, des centaines, que dis-je, des milliers de femmes, militantes ou stimulantes, dans un surréalisme qui vire au fantasme ! Mais, tout ça n’était qu’un rêve ? LIRE LA SUITE

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