TOUS LES ARTICLES LITTERATURE

Les Ritals

LE SUD C’EST PAS L’ITALIE

« Rome, à la rigueur, bon, il y a le pape, il y a le roi… Quoique, ces deux-là, ils auraient pu se donner la peine de monter un poil plus haut, jusqu’à Milan, par exemple. Mais encore plus bas, c’est chez les Marocains. Des petits merdeux tout noirs, tout frisés, la peau verte, l’œil de rat, menteurs, voleurs, feignants, baiseurs de leurs sœurs, maquereaux de leurs mères, pédés, mangeurs de saletés pourries, planteurs de couteaux dans le dos, parleurs tellement vite que t’entends rien LIRE LA SUITE

Les morts n’ont peur de rien

« Le wagon s’ouvrit brusquement et la foule des prisonniers se précipita sur Sartori, le jeta à terre, s’entassa sur lui. Les morts s’échappaient du wagon. Ils tombaient par groupes, avec un bruit sourd, de tout leur poids, comme des statues de ciment. LIRE LA SUITE

Brain Fade

« Nous avons besoin, de temps en temps, de catastrophes pour rompre cet incessant bombardement d’informations. […] Le flot ne s’arrête jamais, dit Alfonse. Mots, images, chiffres, faits, graphiques, statistiques, points, ondes, particules, taches. Seule une catastrophe peut attirer notre attention. Nous les désirons, nous en avons besoin, nous dépendons d’elles. LIRE LA SUITE

Les Aventures de la Musique Américaine

LE ROCK’N’ROLL

Ça et là, dans l’histoire de la musique américaine, on trouve un Blanc qui désire être noir avec, exceptionnellement, une montre à l’heure: être noir, à la façon des Afro-Américains de son âge. Plutôt que se barbouiller la peau, celui-là veut être noir de l’intérieur: hip, cool et la suite. Pour lui, le mot minstrel ne convient pas; il est cet oxymoron, un white hispter, un mec à la coule, bien que blanc. LIRE LA SUITE

Arleime quoi !

« Harlem. A force de chansons qui le citent, le nom lui-même en est venu à se charger d’une force propre. Le mot « chien » ne mord pas, mais un peu comme Chinatown, casbah, souk, cour des Miracles, royaume d’Argot, Vieux-Port de Marseille, quartier français de la Nouvelle-Orléans, le mot Harlem sécrète de ces choses! Hmmmm, Harlem, mesdames messieurs, je ne vous dis que ça! LIRE LA SUITE

Bordel !

« J’en conclus que la légende valait mieux que la vie, et que le style, en littérature, surpassait le fond. L’important n’était pas la substance, ce vilain mot de philosophe, la forme, la tournure, en un mot: l’élégance. C’est ainsi, je crois, que l’on peut définir le genre hussard (même si nombre d’entre eux rejetèrent l’appellation): la beauté plutôt que les idées, les formules contre les discours et le panache comme remède à l’ennui. Cette morale si peu morale m’enchantait. LIRE LA SUITE

Malice de loup ça se gueule

« On croit toujours que c’est le renard qui est fin. Les loups le sont. La cruauté, voyez-vous, inspire. Le loup qui est bien plus cruel que le renard est bien plus fin que lui. Malice de renard ça s’évente encore. Malice de loup!… LIRE LA SUITE

Un monde qui a dû éclater…

« A midi, tout est couvert, tout est effacé, il n’y a plus de monde, plus de bruits, plus rien. Des fumées lourdes coulent le long des toits, et emmantellent les maisons; l’ombre des fenêtres, le papillonnement de la neige qui tombe l’éclaircit et la rend d’un rose sang frais dans lequel on voit battre le métronome d’une main qui essuie le givre de la vitre, puis apparaît dans le carreau un visage émacié et cruel qui regarde. LIRE LA SUITE

CANCER

« Qui, sauf cas de perversion mentale, peut s’infliger le supplice de lire deux cent cinquante pages de cette dégoulinade verbale ininterrompue? On a beau se raisonner, se forcer, penser que la littérature est parfois ardue, rien à faire. Tout sonne faux, depuis le début et la citation d’Anna Freud, les personnages genre rock underground, l’incipit. LIRE LA SUITE