TOUS LES ARTICLES FILMS 70’s

La Croix et le Poignard (1970)

Police Connection

THE BLACK PANTHER (1977)

Entre 1971 et 1974, Donald Neilson a mené une incroyable double vie. Après avoir quitté l’armée et échoué dans différents business (taximan, bâtiment), celui que toute l’Angleterre a surnommé « La Panthère Noire » a alors décidé de dédier son existence au crime. Parcourant les plaines humides du Yorkshire à bord de sa Jeep, il établissait des plans de bataille dignes d’un commando ; repérage, marches nocturnes, camping; tout ça pour attaquer des bureaux de poste. Ne riez pas, la haine de La Poste est à ce point vivace outre-Manche. Seulement, au bout de 3 ans, au fur et à mesure que sa fameuse cagoule noire l’empêchait de respirer, il s’est mis à buter ceux qui le gênaient. LIRE LA SUITE

Jacques Rouffio : Du sucre sur le dos

Après que le Rideau de Fer soit tombé, les rideaux des cinémas ne se sont plus jamais rouverts pour les films de Jacques Rouffio. L’Orchestre Rouge est son dernier long-métrage sorti en salles, il y a 27 ans, dénonciation du nazisme et du bolchevisme adaptée de Gilles Perault et préfigurant la chute de l’empire soviétique. Il ne tournera ensuite que pour la télévision des adaptations de romans, un cycle entamé en 1988 avec L’Argent de Zola, Le Roman de Charles Pathé en 1995 ou plus récemment Maupassant pour la 2. Alors, pourquoi Rouffio ne tournait plus ? Il aura fallu attendre fin 2012 pour qu’un festival de cinéma lui rende enfin hommage, les Feux Croisés dans le Finistère. Il était temps, Rouffio nous a quitté le 8 juillet dernier, après une longue convalescence dans le 13ème arrondissement de Paris. Rouffio n’a pas été qu’un témoin de la carrière de Romy Schneider (il apparaît dans 3 documentaires sur elle) qu’il dirigea dans le dernier film de l’actrice La Passante du Sans-Soucis (adaptation de Joseph Kessel). Quoiqu’en pense la critique et Première, je cite: « Les films qu’il a tournés après 1975 l’ont remis à sa juste place: celle d’un artisan à la main parfois lourde », sa main lourde aurait très bien pu tomber à nouveau sur quelques têtes molles ! Ses quelques films virulents et visionnaires, à l’instar d’un Yves Boisset, raisonnent encore dans le monde d’aujourd’hui. Et plus particulièrement sa triplette des années 70, ère de la comédie cinglante, composée de Sept Morts sur Ordonnance, Violette & François et Le Sucre. LIRE LA SUITE

IL TEMPO DEGLI ASSASSINI (1975)

Aussi connu sous le titre La Bagarre du Samedi soir, ce film de Marcello Andrei (également auteur de Viol à l’italienne en 1963, ça ne s’invente pas) est l’apothéose du film criminel italien des années 70 contant le quotidien de jeunes réunis en gangs semant le trouble à l’ordre public et arborant des t-shirts horriblement pastel. Ultraviolence, loi du flinguot, absence totale de morale, conflit de générations, glaces une boule, viols, agressions, dérapages, braquages, misogynie exacerbée, tirades misanthropes en veux-tu en voilà, le tout sublimé par la muse d’Andy Warhol, Joe Dallessandro, qui s’éloigne pour la première fois de la Factory pour un shot de réalisme au pays (quelques années avant de s’échouer chez Catherine Breillat). C’est peut-être le poliziottesco des poliziotteschi, Magali Noël et Martin Balsam en prime, là où le côté cartoon finit par s’effacer pour laisser place à un constat froid et sans concession : la vie c’est de la merde, et à la fin, on meure. LIRE LA SUITE

Le Cri

Paris Jadis

LA MACHINE (1977)

Pierre Lentier, ouvrier d’usine en banlieue parisienne, assassine une fillette, se laisse arrêter, subit interrogatoires, enquêtes et contre-enquêtes, est condamné à mort puis exécuté.
La machine du titre, c’est bien sûr la guillotine (toujours en exercice à l’époque où le film a été réalisé), mais c’est aussi la machine sociale qui broie, la machine médiatique qui s’emballe… Le film est autant un réquisitoire contre la peine de mort qu’une réflexion sur la société, ses ressorts, ses aveuglements.

Pour quelques loubards de plus

LA VIRÉE SUPERBE (1974, Gérard Vergez)

Argenteuil, été 1973. « Un petit coin où Claude Monet… plantait souvent son chevalet… Au passage merci à Francine… sans qui ce film ne serait pas. » Le ton est donné d’entrée. Imaginez Les Valseuses tourné dans une MJC. Des potes s’emmerdent chaque week-end sur les bords de Seine et trompent leur ennui en faisant rugir leurs motos, comme le dit le pitch. Ils font aussi du théâtre, piquent des sacs à main et se battent avec les flics. C’est d’ailleurs un des leurs, Roger, qui se retrouve aux prises avec un képi en plein chantier de la Gare de Lyon, course-poursuite, paf, bang, drame. De là, blessé à la jambe, le fugitif tombera sur un autre fugueur (moment relou du film), qui l’entraînera dans une prise d’otages loufoque lors d’une teuf de meufs, le soir du 14 juillet. LIRE LA SUITE

J’te paaarle !


<< Ou bien on est con, et c'est sans espoir, ou bien on l'est pas, et on a intérêt à ne pas changer ! >>