TOUS LES ARTICLES AVEC Polar80

ZONE 80

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LISTE NOIRE (1984)

Bonnes ambiances, bons plans (rade abandonné, décharge auto, garages, hangars déserts, etc), bonne synth-music d’Alain Wisniak (entre Carpenter, Eric Serra et Gitan Dream), bons acteurs mauvais (la palme revient à Bernard Brieux, future voix française de Robert Downey Jr. et Viggo Mortensen, avec son génial : « c’est trop con quoi !« ), bonnes dégaines de loubards, bons coups de feu, bon Jean-Claude Dreyfus, bonnes déprimes, mais quelques semi-longueurs et une course-poursuite non-urbaine moyenne qui nous laisse un peu sur notre faim. Au milieu de tout ça, Annie Girardot, ex-pilote de rallye (?!), ni bonne ni mauvaise. Juste Girardot et un peu Vigilante. Franchement, ce film d’Alain Bonnot (sa seule réalisation avec le polar portuaire UNE SALE AFFAIRE) est plutôt bonnard. A noter: l’inspecteur s’appelle Kalinski et a carrément dû inspirer qui vous savez (il y a même un autre type qui s’appelle Tellier…).

Alain Delon et les Minettes

Décennie dramatique pour Delon mais ultra réjouissante pour tout fan de Polar80, sa filmographie de 1980 à 1988 révèle six trésors, allant du téléfilm le plus merdiquement chiant à la palme d’or du politiquement incorrect. Comme dirait Jacques Perrin : parole de flic. LIRE LA SUITE

UN ASSASSIN QUI PASSE (1981)

Richard Berry est Jacques, employé de banque de 9h à 17h, et psychopathe sexuel le reste du temps. Ce petit maniaque du cran d’arrêt est amoureux d’une actrice (Carole Laure, dont la tête est éparpillée sur tous les patchworks qui ornent les murs de sa studette) et il passe sa frustration de ne pouvoir la tringler sur les prostituées de son quartier. Les cadavres s’accumulent. LIRE LA SUITE

ENGRENAGE (1980)

Traitement à chaud en 1978, à peine six mois après les faits, d’un évènement qui défraya la chronique à l’époque: l’enlèvement du baron Empain. Réalisé par Ghislain Vidal, le film met en scène une histoire subsidiaire plutôt floue, succession de trahisons et tisse les liens pouvant exister entre médias, police et politique. Pas de trace de terroristes d’extrême-gauche. On trouve ici des acteurs à poigne, des voitures solides, des femmes volages et une bande-son groove des plus réussies. La même affaire sera traitée par Lucas Belvaux 30 ans plus tard avec RAPT, sorti en 2009.

LA GUERRE DES POLICES (1979)

Il semblerait que ce film de Robin Davis, épaulé par le fameux Jean-Pat Manchette, soit le véritable déclencheur de toute la mouvance Polar80 qui va déferler par la suite, et dont vous allez réentendre parler. C’est à dire, dans les grandes lignes : des flics malpolis en jean, de la griffe américaine et du chewing-gum, de la violence verbale et physique contre les étrangers, les femmes, les pédés, des scènes de nuit à Pigalle la blanche, des scènes de nu à Invalides, des viols soft, l’action avant l’art, des numéros d’acteurs français en roue libre, des scènes de restaurant avec des baguettes, des héros qui sexent sur du saxo, des « casse-tôi », des loulous, des motos, des couteaux, et encore bien d’autres choses à découvrir tout au long de la décennie Mitterrand. LIRE LA SUITE

HAINE (1980)

Existe t-il un titre de film plus expéditif que ça ? Je ne crois pas. HAINE est un film de Dominique Goult qui s’est d’abord fait connaître avec des titres comme LÈVRES GLOUTONNES ou LES QUEUTARDES. Ok ? Dans ce polar provincial typique des années Giscard, Klaus Kinski campe la bête blanche des habitants de Villeconin, Île de France. LIRE LA SUITE

LA DÉROBADE (1979)

Les mémoires d’une pute française : voilà le titre international de ce film de Daniel Duval (tête connue du POLAR 80). Interdit aux moins de 16 ans à sa sortie, c’est un des trucs les plus durs de l’époque. Une spirale infernale de la dépravation dans laquelle Miou-Miou tient les rennes, tête haute et cul bombé. LIRE LA SUITE

LES FAUVES (1983)

Attention, produit dangereux. LES FAUVES de Jean-Louis Daniel (auteur des introuvables LA BOURGEOISE ET LE LOUBARD (1977) et MÊME LES MÔMES ONT DU VAGUE À L’ÂME (1980) et bien plus tard des séries Commissaire Moulin et même du fameux Extrême Limite) est un film à ne pas mettre entre toutes les mains. Amateurs de sensations fortes uniquement. « La Veillance » (haha) est une société privée de gardiennage nocturne qui patrouille dans tout Paris (police-milice!). Daniel Auteuil aka Berg, ancien cascadeur retiré pour cause de drame en fait partie. Ce mec est complètement dingue. Philippe Léotard, pété comme jamais avec sa flûte, rejoint aussi les rangs de ces losers de nuit. Il est complètement dingue aussi, et veut venger sa sœur/meuf (oui il y a de la sulfure et de l’inceste) tuée accidentellement par Berg lors d’une cascade enflammée. Mais ça Berg ne le sait pas. LIRE LA SUITE