TOUS LES ARTICLES SOCIOLOGIE

Anarcho-Chrétien !

« Il est impératif d’enrayer ce mouvement programmé pour tuer la démocratie et le plaisir de vivre ensemble. Notre capacité à l’insolence doit être maintenue en vie. C’est pourquoi, par fidélité à Pasolini, je me définis par intuition comme anarcho-chrétien. LIRE LA SUITE

Barrez-vous !

« On n’aurait pu trouver meilleure illustration de ce que signifie concrètement le «cosmopolitisme bourgeois» que l’appel lancé dans Libération, le 3 septembre 2012 («Jeunes de France, votre salut est ailleurs: barrez-vous !») par trois valeureux serviteurs du Spectacle contemporain LIRE LA SUITE

Tous contre Tous

« Dans la doctrine libérale, le marché se présente toujours, en effet, comme la seule instance de «socialisation» qui soit intégralement compatible avec la liberté individuelle dans la mesure où – se fondant sur le seul appel, axiologiquement neutre, au calcul rationnel et à l’intérêt bien compris – il n’exige, de la part des individus qu’il met en relation, aucun engagement moral ou affectif particulier ni, a fortiori, aucun contre-don. LIRE LA SUITE

Architecture et Modernité

ON NAÎT MODERNE

« Plutôt qu’un rapprochement, la confrontation entre l’Amérique et l’Europe fait apparaître une distorsion, une coupure infranchissable. Ce n’est pas seulement un décalage, c’est un abîme de modernité qui nous sépare. On naît moderne, on ne le devient pas. Et nous ne le sommes jamais devenus. LIRE LA SUITE

Le Quatrième Monde

« L’affranchissement fut un événement historique: ce fut l’émancipation des serfs et des esclaves, la décolonisation du Tiers Monde, et, dans nos sociétés, les diverses franchises: celles du travail, du vote, du sexe, des femmes, des prisonniers, des homosexuels – aujourd’hui partout acquises. Les droits sont partout acquis. Virtuellement, le monde est libéré, il n’y a plus à se battre pour rien. LIRE LA SUITE

Il n’y a pas de culture ici…

« …pas de discours culturel. Pas de ministère, pas de commissions, pas de subventions, pas de promotion. Le trémolo culturel qui est celui de la France entière, ce fétichisme du patrimoine – rien ici de cette invocation sentimentale, et qui plus est aujourd’hui: étatique et protectionniste. LIRE LA SUITE

L’Apocalypse selon Saint-Jogger

« Décidément, les joggers sont les véritables Saints des Derniers Jours et les protagonistes d’une Apocalypse en douceur. Rien n’évoque plus la fin du monde qu’un homme qui court seul droit devant lui sur une plage, enveloppé dans la tonalité de son walkman, muré dans le sacrifice solitaire de son énergie, indifférent même à une catastrophe puisqu’il n’attend plus sa destruction que de lui-même, que d’épuiser l’énergie d’un corps inutile à ses propres yeux. LIRE LA SUITE

LA MANUFACTURE

J’ai découvert La Manufacture de Livres avec le roman « Classe dangereuse » de Patrick Grenier De Lassagne sorti en 2009, une virée dans l’univers loubard des années 70 au langage âprement étudié. Depuis, La Manuf’ enquille 10 ouvrages à l’année et revendique déjà un catalogue de 50 références, avec d’un côté la fiction, de l’autre le document, et au milieu: toujours le Milieu. Histoires de gendarmes, de voleurs, enfin surtout de voleurs, tueurs, braqueurs, évadés, solitaires, gangs, ou mafias… Des parcours retracés avec une plume toujours sèche et précise, dans des polars d’écrivains chevronnés aux récits « témoignage ». Certains tomes ont fait date comme la somme « Caïds Story » de Jérôme Pierrat, « Guillotine sèche » de René Belbenoît ou plus récemment « Gangs Story », et les photos de Yan Morvan, qu’on a pu retrouvé un peu partout dans la presse. La fascination pour ces mondes parallèles et ces vies dangereuses semble intarissable. Symptomatique de l’époque ? Pas si sûr. En tous cas, c’est tout bon pour La Manufacture qui continue à consolider son stock d’archives dressant un panorama de plus en plus éloquent et éduquant autour du crime en France, durant le 20ème siècle, et au-delà. On dirait que c’est déjà le moment de faire le bilan; Pierre Fourniaud, le taulier, est demandé au parloir.
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Le Tableur et la Mort

« Observons-le dans la nuit, l’homme hypermoderne, observons-le au plus près de sa vie ordinaire, à l’échelle 1 de sa vie sur-attentive aux progrès de la technique et de la vitesse de l’information. Il est grand, petit, gros, mince, blond, brun, grisonnant, dégarni. Il est assis en face de moi, dans le compartiment de ce train dévolu aux élaborations numériques et studieuses des sociétés anonymes. LIRE LA SUITE

Moche ?

« Si la laideur, comme la beauté, est sans âge, la mocheté, elle, est sans doute davantage datée. Du moins, le mot « moche » apparaît-il tardivement – en 1878 exactement selon le dictionnaire. Autrement dit, à l’époque, à peu près, où l’économie de marché commence à étendre son emprise sur toutes les dimensions de l’existence. LIRE LA SUITE